La religiosité entre surhomme occidental et surcroyant musulman

À l’origine de tout, comme dirait Jean Guitton, il est une question qui unit la morale à l’orgueil. À force de se prendre pour un croyant pur de tout péché, un surcroyant pour oser un néologisme en synonymie avec le bien fameux surhomme de la philosophie occidentale, on finit par être impur à sa croyance, faisant n’importe quoi, devenant fatalement n’importe quoi, et surtout rien par rapport à la foi même dont on se réclame.

قانون الاقصاء بين الجدوى والتأثير العكسي

جدل كبير يدور حول ما يسمى بقانون تحصين الثورة أو قانون إقصاء التجمعيين من الانتخابات القادمة. في الحقيقة، وبسبب تعطيل مسار العدالة الانتقالية والمحاسبة، أصبح اتخاذ الموقف السليم من هذا القانون معقدا في ظل صعوبة التوفيق بين عقلية ديمقراطية تنبذ الاقصاء، وبين ضرورة حماية البلاد ممن ظلمها في السابق وتسبب في مآسيها. أحاول في هذا المقال الإجابة على هذا السؤال بطرحه وفق مجموعة فرضيات والبحث عن جدوى هذا القانون وفق كل فرضية.

La polit-Revue : Un morbide commerce posthume

« Il ne sera pas parti seul, il aura emporté ce satané gouvernement avec lui ». Nous sommes le 8 février lorsque cette phrase d’un proche de Chokri Belaïd est lâchée devant son cercueil. Il aura fallu près de deux semaines d’agonie gouvernementale pour que la prophétie se réalise. Dès le 10 février, nous évoquions ici-même la possibilité d’une manœuvre politique de l’ex Premier ministre Jebali. Il faut dire que la promptitude avec laquelle le coup de poker du gouvernement de technocrates fut lâché avait tout d’un gage en trompe-l’œil.

Gangrène tunisienne

Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.

Crise politique ou crise du sens ?

Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite

مسيرة “شكري شكون قتلو” بشارع الحبيب بورقيبة

نظم مجموعة من الشباب على شبكات التواصل الإجتماعي مسيرة اليوم السبت 23 فيفري 2013 ،انطلقت من ساحة محمد علي بالعاصمة في إتجاه شارع الحبيب بورقيبة. وقد شهدت إقبالاً محترماً من المواطنين خاصة أنها لم تكن مسيرة تدعو إليها الأحزاب وأغلب من شاركوا فيها ليسوا من القواعد الحزبية ولا من المسيسين ،لكنها شهدت مشاركة عديد الوجوه السياسية الذين قدموا للمساندة.

Le dilemme d’Ennahdha

Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.