Longtemps reléguées au silence, les menstruations révèlent pourtant l’un des angles morts les plus tenaces de nos sociétés : la manière dont nous traitons, éduquons et écoutons le corps féminin.
Longtemps reléguées au silence, les menstruations révèlent pourtant l’un des angles morts les plus tenaces de nos sociétés : la manière dont nous traitons, éduquons et écoutons le corps féminin.
بعيدا عن منطق التشنّج والمزايدات الفرجوية وبعيدا عن إخضاع الممارسة السياسية لثقافة “الفيراج” والمشهديّة، نحاول في هذا المقال قراءة ما يجري من تصادم في المواقع والمواقف داخل المشهد السياسي والمدني المناهض للظلم والاستبداد في تونس ونحن على مشارف ختام سنة 2025.
Le régime novembriste interdisait la création associative et n’autorisait que celles assujetties en essayant de les cantonner à des audiences confidentielles. Le novembrisme a coupé l’eau de sorte que les plantes meurent et les fleurs se fanent. Le juilletisme de son côté, souffle sur cet éco-système un vent glacial qui le couvre de givre.
في 24 أكتوبر 2025، أقدمت السّلطة التونسية على تعليق نشاط الجمعية التونسية للنساء الديمقراطيات لمدة شهر، بذريعة مخالفات إداريّة للمرسوم عدد 88. لكن وراء هذا القرار التصعيدي تختبئ محاولة لإسكات صوتٍ ظلّ، منذ عقود، رمزًا للحرية والمساواة والعدالة، وصوتًا لجيلٍ بعد جيل من النساء اللواتي لم يرضين بالخضوع أو الإسكات أو التهميش.
أزمة الاكتظاظ السجني في تونس ليست معطى مفاجئًا أو معزولًا، بل هي نتاج تراكم حيف تاريخي وتشريعي بدأ منذ مجلة الاستعمار الجزائية سنة 1913 التي سخّرت العقوبة لأغراض سياسية، واستمر عبر دولة الاستقلال التي أبقت المنوال العقابي دون إصلاح جوهري. ومع تغيّر الظروف وتصاعد التحديات، انفجرت الأزمة على شكل سجون تغص بضعفي طاقتها، وآلاف الموقوفين في جرائم بسيطة أو قيد الانتظار، ووفيات في غياهب السجون، ونظام عقابي يجهد بلا طائل في دوامة تعيد إنتاج الجريمة والتهميش.
Ces révoltes des GenZ aux quatre coins du monde, viennent nous rappeler que nous vivons depuis le début du nouveau millénaire, un basculement significatif touchant tous les aspects de la vie sociale. L’histoire n’est pas à l’arrêt, comme le préconisait Fukuyama. Le choc des civilisations n’est pas une fatalité comme le voulait Huntington.
A l’origine de cette flottille, un travail titanesque propulsé par un humanisme universel, transcendant les religions, les langues, les nationalités. Il tacle par des faits, par des actes, et pas uniquement par des messages, le philosophe allemand Jurgen Habermas, qui s’est trahi sur Gaza.
La liberté de conscience est désormais une composante permanente de l’architecture constitutionnelle tunisienne. Toutefois, le contexte politique plus autoritaire et la faiblesse des contre-pouvoirs suscitent des interrogations quant à la portée réelle de cette garantie. Malgré la reconnaissance constitutionnelle, la liberté de conscience se heurte en Tunisie à plusieurs obstacles.
Comment les peuples arabes peuvent-ils “libérer la Palestine”, en vivant eux-mêmes sous le joug de dictatures ? Si les destins des peuples arabes et du peuple palestiniens sont liés, est-il possible d’imaginer une Palestine libre dans un monde arabe asphyxié par ses propres dictatures ? La décolonisation et la démocratie ne sont-ils finalement pas les deux faces d’un même combat ?
La Tunisie fait face à des obstacles profonds : népotisme persistant, manque d’accès équitable aux opportunités, contexte économique difficile… Autant de freins nourrissant le découragement. Pourtant, le travail existe, même s’il ne correspond pas toujours aux attentes légitimes d’un emploi stable et valorisant.
شكّلت حرية الضمير في السياق التونسي محور جدل فقهي وسياسي، خصوصاً بعد الثورة، حيث انتقلت من هامش النصوص إلى مركز الجدل الدستوري والاجتماعي.
أثار قانون الصلح الجزائي في تونس، منذ الإعلان عنه من قبل رئيس الجمهورية قيس سعيّد، جدلاً واسعاً بين الأوساط القانونية، السياسية والحقوقية. ففي حين يُقدَّم باعتباره آلية بديلة للعقوبات التقليدية تتيح للدولة استرجاع الأموال المنهوبة وتحقيق العدالة الناجعة، يرى كثيرون فيه أداة سياسية قد تُستغل لتبييض الفساد أو تهميش القضاء.
Lauréat du prix de la mise en scène dans la section “Un certain regard” lors du Festival de Cannes de 2025, le film “Once upon a time in Gaza”, n’occulte en rien l’horreur de l’annihilation. Les réalisateurs, les frères Nasser, l’inscrivent dans une démarche propre au cinéma, en faisant surgir, à travers le détour de la fiction, une vérité sensible que l’archive brute ne peut pas transmettre.
La rupture initiée par la révolution de 2011, s’est traduite par l’adoption de la Constitution de 2014, la première à introduire explicitement la liberté de conscience. Celle de 2022, clarifie davantage cette notion. Mais certaines restrictions constitutionnelles posent encore problème.
Nous avons été maltraités, méprisés, considérés comme des moins que rien. Nous ne sommes plus qu’un troupeau complétement déshumanisé. L’image de la Tunisie commence à bien se ternir pour les touristes du vol 717.
À mesure que les dépenses de santé atteignent des sommets, avec en Tunisie une augmentation de 182 % de 2010 à 2021, une question s’impose : la médecine répond-elle encore aux besoins véritables des individus, ou fabrique-t-elle elle-même de nouvelles attentes, de nouvelles exigences ?
Je dénonce un système défaillant, corrompu jusque dans ses racines, où l’on vous rabaisse, vous humilie, et où l’on ne vous invite jamais à la table, sauf si vous portez le bon nom. Respectez au moins ce pavillon, ce nom « Tunisie » que vous portez comme une parure mais que vous piétinez à chaque mot.
Écrit et réalisé par le cinéaste DeVon Moore, le film est porté par l’actrice tuniso-américaine Dawnyes Rezgui. Et la peinture troublante de l’artiste syrienne Shahed Ibrahem agit, dans ce court-métrage, comme un portail métaphysique.