Mourad Sakli 11

مقهى “اللوح”: حكاية فضاء ثقافي أغلِق بسبب هيئة مرتاديه

إن تسلح القوى المُهيمنة بالقمع غير المباشر للثقافة الثورية باعتماد ترسانة ضخمة من السيطرة على مداخل القانون وطرائق توظيفه بما يتلاءم مع مقتضيات مصلحة الفئة المسيطرة، جعل من الأفكار المجددة و القافزة في بحار الثورة وبالا على أصحابها. انتهى وائل محمدي صاحب الخمس وثلاثين سنة إلى غلق حلم بناه بحبات عرق تناثرت خارج تونس الخضراء طيلة إحدى عشر سنة. من فنلندا إلى السنغال، إلى 25 ديسمبر 2010 حين عزف لحن الثورة، عاد مهندس الصحة و السلامة المهنية حاملا قيثارته، طامحا في مشاركة بقية التونسيين رَسم واقع ثقافي يتلاءم مع مقتضيات السفر نحو مستقبل أفضل.

Mohamed Zinelabidine, ministre de la Culture : le passé qui ne passe pas

Depuis sa nomination ministre de la Culture, Mohamed Zinelabedine est sujet de critiques de la part de plusieurs artistes et acteurs culturels. Son passé politique, ses compétences dans le domaine de la culture ainsi que ses alliances politiques actuelles posent problème. Une pétition « Contre les sinistres de la Culture : pour une politique culturelle qui tranche avec la propagande » a été signée par des centaines de figures de la scène culturelle et artistique.

Revolution, My Love

On 17 December 2010, a young Tunisian in Sidi Bouzid sets himself ablaze. One by one, the country’s regions rise up. On 14 January 2011, after 23 years of dictatorship, Ben Ali leaves the country. Like so many other Tunisians, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami and Selim Kharrat decide to return home after many years abroad. Four stories that tell of revolutionary fervor, the challenges of transition, and an unshakable faith in the future.

Révolution mon amour

Le 17 décembre 2010, un jeune tunisien s’immole par le feu. Les régions se soulèvent une à une. Après 23 ans de dictature, le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte la Tunisie. Comme tant d’autres tunisiens, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami et Selim Kharrat décident de revenir au bercail. A chacun des raisons, une réinsertion dans cette « nouvelle » Tunisie et un avenir qu’il lui imagine.

بيروقراطية الوزارة شلَّت دُور الثقافة

“كيف يريدوننا أن نتصدّى لأمثال كمال زرّوق من دون ميزانيّة؟” بهذه الإشارة الاستنكاريّة إلى القيادي السابق في تنظيم أنصار الشريعة، لخّص سفيان الڨاسمي، مدير دار الثقافة ابن زيدون بالعمران، الأوضاع المزرية التي تعاني منها مؤسّسته منذ حوالي السنة. فهذه الدار كغيرها من دور الثقافة، خاصّة بالأحياء الشعبية والجهات الداخلية، تعاني من تداعيات قرار إلغاء العمل باللجان الثقافية

Situation chaotique au ministère de la Culture : le syndicat qui s’impatiente devant le mutisme des décideurs.

L’ensemble des syndicats de la culture a observé le 9 juin 2015 une grève générale pour protester contre la lenteur du ministère de la Culture à concrétiser ses promesses de réforme. Les structures syndicales prévoient une prochaine grève générale du 9 au 11 juillet prochain et un sit-in le 10 juillet devant l’amphithéâtre de Carthage.

Tunisie : Faut-il privatiser les sites du patrimoine culturel ?

Lors d’une émission, le 22 mai dernier, sur la radio Jawahra FM, Mourad Sakli a annoncé l’intention de son ministère de privatiser les sites patrimoniaux tunisiens. Cette privatisation sous forme de concessions d’une durée de 25 à 30 ans devra répondre à un cahier des charges. Souhaitant avoir plus de précisions sur cette proposition, nous avons contacté le ministère de la Culture qui nous réponds dans le langage administratif communément utilisé

A quand l’ouverture de l’îlot de Chikly ?

L’îlot de Chikly représente une partie inédite de l’histoire de la Tunisie. Il est paradoxal que l’autorisation d’accès à un si riche patrimoine, soit encore dans les poussiéreuses étagères du ministère de la Culture. Il est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, de protéger, préserver et insuffler un nouvel élan à la place que devrait occuper cet îlot dans la conscience collective.

Culture/Tourisme/Culture : Possibilité et défaillance d’un mariage contre-nature

La culture, et à fortiori la culture d’un pays, cela s’entrevoit. Toutes les données qui font la culture d’une région, d’une surface territoriale, ou d’un continent « x », ne sont pas (exclusivement) les musées et les sites archéologiques. Ce qui fait la richesse de la Tunisie, ne se résument pas, uniquement, à la grande Carthage, aux médinas, kasbah, mosquées, ribat, zaouias, souks, kobba, borj, bab, ou skifa, etc. La culture c’est aussi l’envers du décor.