عشنا و شفنا، مثل شعبي تونسي قد يتداول الى الأذهان هذه الأيام بعد مغامرات الرئيس التونسي المؤقت منذ أن نصبه حزب النهضة الإسلامي في قصر قرطاج اثر مساومة سرية و غير عادلة في نظر الكثير. لم يتوانى المرزوقي منذ توليه المنصب في تمجيد أسياده و الدفاع عنهم في أي حال من الأحوال وهو الذي كان سابقا من المدافعين عن مدنية و علمانية الدولة و اختار تغيير مواقفه بالجملة راهنا بذلك مستقبله السياسي.
How Tunisian Government maintains the Illegitimacy
In order to perpetuate its grip on power and because it is more than ever weakened, the Islamist party Ennahdha is now dangling before the opposition members, promising their integration soon in a future reshuffled government.
Tunisie : les islamistes plus que jamais en sursis
Fort de ses 37 % des voix obtenues aux élections du 23 octobre 2011 et du soutien de ses supplétifs d’une supposée gauche laïque, le mouvement islamiste a cru pouvoir s’approprier la Tunisie, en instillant dans la vie politique, économique et sociale – à doses régulières et bien calculées – son venin idéologique en vue de concrétiser son projet obscurantiste.
Will Tunisia be a failed state under Islamist rule?
“One year after its accession to power in December 2011, the coalition, dominated by the Islamist party, has transformed the country, and is currently being contested and defied by a large portion of the population.”
De la déliquescence de l’Etat Tunisien
Le parti islamiste Ennahdha (« renaissance ») et ses supplétifs dits de gauche, confortablement installés au pouvoir, ont précipité en quelques mois la Tunisie dans un statut d’Etat défaillant. Voyons pourquoi le pays remplit désormais les critères d’un Etat défaillant.
La catas-troïka au pouvoir ou le processus de dégradation de la Tunisie moderne
Avec tristesse et amertume, nous sommes dans l’obligation de constater que le pays sombre dans une situation plus que préoccupante, et ce, à bien des chapitres : économie, libertés de la presse, liberté des arts, libertés individuelles, etc. Chaque jour, l’actualité tunisienne vient nous en convaincre un peu plus.
Tunisie : Retour à la case départ ?
S’étant classée première force politique aux élections du 23 octobre 2011 en obtenant 37% des voix, Ennahdha a procédé à de savants calculs pour s’accaparer de toutes les sphères de la vie politique et sociale, et étouffer à petites doses les formations politiques qui se sont empressées de la rejoindre au pouvoir, sous prétexte de constituer un contre-pouvoir.
Tunisie : Au-delà du « procès Persepolis »
Le jour où l’UNESCO fête à Tunis – et en présence du premier ministre désigné Hamadi Jebali – la liberté de la presse coïncide avec la condamnation d’une chaîne tunisienne pour atteinte à l’ordre public et aux valeurs du sacré. L’on se demande pourtant qui cause régulièrement des troubles à l’ordre public…
Tunisie : mensonges, violence et allégeance, les piliers du non-changement
En votant le 23 octobre 2011, beaucoup aspiraient à un changement radical qui rendrait la dignité, les droits et la pleine citoyenneté aux Tunisiens, à travers une politique éthique en rupture définitive avec les pratiques mafieuses du régime déchu.
Pourtant, il n’a jamais été question de chariâa
Pas de chariâa dans la nouvelle constitution tunisienne. Les médias nationaux et internationaux en ont fait leur une depuis quelques jours, présentant cette nouvelle comme une victoire démocratique. Pourtant, au regard du discours électoral d’Ennahdha avant les élections du 23 octobre, ce sujet n’aurait jamais dû faire l’actualité. Je m’explique.
La Tunisie et le déferlement de prédicateurs radicaux : un aveuglement dangereux
Loin d’être un fait divers, l’arrivée ces derniers jours à Tunis d’un énième prédicateur radical, recherché dans plusieurs pays pour sa collaboration active avec la mouvance islamiste internationale […]
Et si l’islam était modernité ?
Bien que faisant référence à des notions différentes – l’une se rapportant à un concept d’évolution historique relié à un espace géographique et culturel, et l’autre à une doctrine religieuse ayant marqué l’histoire de plusieurs peuples, en particulier celle des Arabes –, la modernité et l’islam sont souvent vus comme deux modèles incompatibles, voire antinomiques, de l’organisation sociale et politique des sociétés.
Article 8 : une citoyenneté à deux vitesses à l’ère de la mondialisation
Par Ali GUIDARA, conseiller scientifique À la veille de la célébration du 63e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits […]
Islam et Occident : au fil des échanges et des méfiances
La remémoration d’un 11 septembre – 10 ans après –, souligné à grands traits par certains milieux, ainsi que l’affirmation […]
Tunisie : À propos d’identité
Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.