Fort de ses 37 % des voix obtenues aux élections du 23 octobre 2011 et du soutien de ses supplétifs d’une supposée gauche laïque, le mouvement islamiste a cru pouvoir s’approprier la Tunisie, en instillant dans la vie politique, économique et sociale – à doses régulières et bien calculées – son venin idéologique en vue de concrétiser son projet obscurantiste.
De la déliquescence de l’Etat Tunisien
Le parti islamiste Ennahdha (« renaissance ») et ses supplétifs dits de gauche, confortablement installés au pouvoir, ont précipité en quelques mois la Tunisie dans un statut d’Etat défaillant. Voyons pourquoi le pays remplit désormais les critères d’un Etat défaillant.
Tunisie : mensonges, violence et allégeance, les piliers du non-changement
En votant le 23 octobre 2011, beaucoup aspiraient à un changement radical qui rendrait la dignité, les droits et la pleine citoyenneté aux Tunisiens, à travers une politique éthique en rupture définitive avec les pratiques mafieuses du régime déchu.
La Tunisie et le déferlement de prédicateurs radicaux : un aveuglement dangereux
Loin d’être un fait divers, l’arrivée ces derniers jours à Tunis d’un énième prédicateur radical, recherché dans plusieurs pays pour sa collaboration active avec la mouvance islamiste internationale […]
Et si l’islam était modernité ?
Bien que faisant référence à des notions différentes – l’une se rapportant à un concept d’évolution historique relié à un espace géographique et culturel, et l’autre à une doctrine religieuse ayant marqué l’histoire de plusieurs peuples, en particulier celle des Arabes –, la modernité et l’islam sont souvent vus comme deux modèles incompatibles, voire antinomiques, de l’organisation sociale et politique des sociétés.
Article 8 : une citoyenneté à deux vitesses à l’ère de la mondialisation
Par Ali GUIDARA, conseiller scientifique À la veille de la célébration du 63e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits […]
Tunisie : À propos d’identité
Circonscrite depuis des décennies dans une posture identitaire monochrome, par habitude, commodité ou absence de remise en question, la société tunisienne postrévolutionnaire se trouve, une nouvelle fois depuis l’indépendance, confrontée à des débats et des enjeux qu’elle n’a pas su soulever et traiter adéquatement jusque-là.