La Tunisie est devenue une terre d’accueil pour des migrants de plus en plus nombreux. Cependant, beaucoup parmi eux sont en situation irrégulière. En l’absence d’un cadre législatif complet, ils rencontrent des difficultés pour se soigner. Certains peuvent même y laisser la vie tant l’accès à la santé demeure lacunaire ou parfois même inexistant.
Women’s prisons in Tunisia: punishment without rehabilitation
3.2% of Tunisia’s incarcerated population are women. Asma is one of them. In an interview with Nawaat, Asma opens up about the appalling conditions inside women’s prisons. For many inmates, violence, whether socio-economic or psychological, is a fact of their past and present. A study by Beity and Lawyers Without Borders sheds light on their experience in prison and beyond.
Tunisie rurale : Les héritières de l’injustice
Le sort tragique de certaines femmes rurales, victimes d’accidents mortels lors de leur transport vers les champs, reflète une précarité endémique. Contribuant activement à la sécurité alimentaire des Tunisiens, elles sont victimes de multiples injustices. Sous-payées, assujetties, les femmes rurales sont en outre spoliées de leur droit à hériter de la terre.
Liberté d’association : vers plus de bureaucratie
Le projet de réforme du décret-loi 88 relatif aux associations suscite encore des craintes. Celles-ci sont d’autant plus justifiées que ce projet est susceptible d’être adopté du jour au lendemain sans concertations dans les conditions de l’état d’exception. Des juristes montent au créneau pour dénoncer, preuves à l’appui, la portée liberticide de ce projet.
Prison pour femmes en Tunisie : châtiment sans réhabilitation
Les femmes représentent 3,2% de la population carcérale en Tunisie. Parmi elles, Asma. Elle raconte à Nawaat l’ignominie des conditions carcérales pour femmes. En effet, le parcours des détenues est souvent jonché de violences, aussi bien socio-économiques que psychologiques. Une étude de Beity et ASF lève le voile.
Les transes ramadanesques du ministère des Affaires religieuses
Durant ramadan, le traditionnellement discret ministère des Affaires religieuses a décidé de s’inviter dans l’actualité. Annonce de 50 nouvelles mosquées, démarche prédicatrice, réactions ministérielles aux fictions télévisuelles, introduction de nouveaux rites, limogeage d’un imam syndicaliste détracteur… le ministre Ibrahim Chaibi fait dans la surenchère.
Tunisia’s secondhand clothes market, barometer of citizen purchasing power
The Tunisian market for secondhand clothing, known as « fripe », emerged after the second world war. The industry has since become ingrained in the country’s socioeconomic fabric, anchored in consumer habits and constituting a livelihood for more than 200 thousand individuals. But the sector is facing an unprecedented crisis.
Reportage : La fripe, baromètre du pouvoir d’achat des Tunisiens
La friperie a émergé en Tunisie après la seconde guerre mondiale. C’est dire qu’elle est ancrée dans les habitudes de consommation de nos concitoyens. Implantée dans le tissu socio-économique, elle fait vivre plus de 200 mille personnes. Mais le secteur vit une crise sans précédent.
Belaid and Brahmi Assassinations: autopsy of an ill-stricken justice system
Revelations made in early February by the Chokri Belaid and Mohamed Brahmi Defense Committee were nothing short of explosive. Certain magistrates, including the president of the High Judicial Council, have been accused of covering up the truth and collusion with Ennahdha.
Reportage : El Sabbaghine, Jelma town en plein Tunis
Pour devenir propriétaire de son commerce à la rue El Sabaghine, Riadh a dû vendre des terres dans sa bourgade d’origine, Jelma, située à 50km au nord-ouest de Sidi Bouzid. Un investissement rentable à l’époque. Les affaires allaient bon train avec la Libye. Mais depuis, les temps ont changé. Le souk d’El Sabaghine n’est plus ce qu’il était.
Freedom to form associations: The Bouden government’s restrictive draft law
It was with sealed lips that the Bouden government elaborated a draft law concerning the organization of associations. Recently leaked to several NGOs, the proposed legislation contains provisions which hint at why authorities might prefer to remain tight-lipped about the measure in question.
National Consultation: «In the name of the people»… exclusion!
Launched on January 15, President Kais Saied’s national consultation has been presented as a democratic means to sound out the Tunisian people. That this mechanism remains unevenly accessible to citizens appears not to have shaken the president’s will to see his project through to the end.
Assassinats de Belaid et Brahmi: autopsie d’une justice malade
Les révélations du comité de défense des deux martyrs ChokriBelaid et Mohamed Brahmi ont fait l’effet d’une bombe. Certains magistrats, dont le président du CSM, sont accusés d’étouffer la vérité et de collusion avec Ennahdha.
Droit d’association : Le projet liberticide du gouvernement Bouden
Un projet de loi organisant les associations -dont Nawaat a obtenu une copie- a été préparé en catimini par le gouvernement Bouden. Et en parcourant ses articles, on comprend mieux le blackout des autorités.
Consultation nationale : « Au nom du peuple »… exclu !
Lancée le 15 janvier, la consultation nationale est présentée par le président Kais Saied, comme un outil démocratique pour sonder le peuple. Encore faut-il qu’elle soit accessible à toutes et à tous. Une condition qui fait défaut mais qui ne semble pas faire vaciller la volonté saiedienne d’assoir son projet.
نادية عكاشة، ظلّ الرئيس الّذي تركه
أعلنت نادية عكاشة مديرة ديوان رئيس الجمهورية عن استقالتها من رئاسة الجمهورية في تدوينة على حسابها بفايسبوك، قالت فيها إنّها فضّلت الانسحاب من قصر قرطاج بسبب وجود ”اختلافات جوهرية في وجهات النّظر المتعلقة بالمصلحة العليا للوطن“. استقالة غير مُنتظَرة، خاصّة وأنّ عكاشة كانت محسوبة على المُقرَّبين من الرّئيس.
Vaginisme en Tunisie : autopsie d’un phénomène
« Le vaginisme constitue le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes ayant des problèmes d’ordre sexuel », révèle la présidente de la Société tunisienne de sexologie clinique (STSC), Meriam Mahbouli à Nawaat. Ce trouble « méconnu », d’après elle, engendre des détresses dépassant l’ordre sexuel. Il illustre une certaine perception du corps socialisé, objet et sujet de désir.
Santé publique : la débandade du préservatif
Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.