The International Comics Festival of Tazarka incarnates the adage dynamite comes in small packages. For the past twenty years, the small seaside town of Tazarka has hosted Tunisia’s oldest comics festival. August 20-28, artists, children, and the members of the Association Mahmoud Messadi for Creation animated the workshops, discussions, and kite-flying of this year’s event.
Camping international Adnen Meddeb : un artiste qui meurt et un festival qui naît
Mort mercredi 24 août, Adnen a été enterré le jour même où l’ouverture de son festival devait se passer. Le lendemain de son enterrement, ses amis et sa famille ont exaucé son dernier souhait et maintenu le festival en hommage à sa mémoire. Une leçon de vie qui donne naissance à un nouveau festival local dans sa dimension et international dans sa vision.
A new chapter for Tunisian comics
In spite of its important publications, events, and initiatives over the past fifty years, Tunisia has never numbered among the world’s prolific comic producers. But did the country’s revolution mark the opening of a new chapter for the “ninth art” in Tunisia?
Première édition du Festival du court au Kef
Le Festival du court au Kef, organisé par l’Association des arts pour le cinéma et le théâtre au Kef (ACT du Kef) se tient du 22 au 28 août 2016 dans sa première édition. Dans une démarche purement citoyenne qui vise à promouvoir le 7ème art, le festival projette des courts métrages dans cinq villages kefois ainsi qu’au centre ville. Dans les villages, une équipe d’ophtalmos sera sur place pour consulter les enfants et leur donner des lunettes par la suite. «Ainsi, lors des prochaines éditions du festival, ils pourront regarder les films sans flou», promet ACT du Kef.
Un nouveau chapitre s’ouvre pour la bande dessinée tunisienne
Malgré ses figures clés, la Tunisie ne compte pas parmi les plus grands producteurs mondiaux de bande dessinée. La révolution n’a-t-elle pas ouvert la possibilité d’ajouter un nouveau chapitre à l’histoire de la BD tunisienne ?
Musique & cinéma au FIFAK : Convergence des expressions marginales
Le Festival International du Film Amateur de Kélibia (FIFAK) a toujours accordé une importance particulière à sa programmation musicale. De la chanson engagée au rap contestataire, le FIFAK a souvent suivi l’évolution de la scène musicale alternative, ramant ainsi à contre-courant depuis sa création en 1964. La passation intergénérationnelle s’y opère avec subtilité. Pour sa 31ème édition tenue du 7 au 13 août 2016, ses organisateurs ont invité le collectif de rap tunisien El Banda à donner un concert exceptionnel. Une occasion de se pencher sur ce lien traditionnel, néanmoins atypique, entre expressions musicales rebelles et cinéma amateur.
International Amateur Film Festival of Kelibia: one week of film and art comes to a close
For one full week, Kelibia’s youth center and its environs were the setting for back-to-back film screenings, discussions, workshops, and musical performances. On Saturday, August 13, the 31st International Amateur Film Festival of Kelibia (FIFAK) came to a close.
Carthage Festival’s Urban Session : One swallow doesn’t make a summer
For its 52nd annual production, the Carthage International Festival diverged from its regular programming and held an “Urban Session” at L’Agora in La Marsa. In a country where the freedom of speech and self-expression was suppressed for so long, Urban Session’s performances were not lacking subversive undertones. However, the social acceptability of hip hop and urban art by the general public is far from being considered “mainstream”. One swallow doesn’t make a summer.
FIFAK : les réfugiés syriens ouvrent le bal à Kélibia
Projeté en ouverture du Festival international du film amateur de Kélibia, Moon in the Skype, est un film qui veut décrocher la lune, en croisant ses deux jambes sur terre. Moins inaccessible que la lune dont il s’autorise, le film claudique. Sous un titre aussi ronflant, Ghatfan Ghanoom, son réalisateur, veut négocier avec le réel sans ménagement. Analyse.
Le Majestic de Bizerte menacé de fermeture
Après seulement 10 mois d’activité, le seul et unique espace culturel actif à Bizerte, le Majestic, risque de fermer ses portes. Endettement, difficultés de trouver des fonds et absence de stratégie culturelle étatique, le fondateur de Majestic, Dhia Felah, lance un appel au secours.
Rochdi Belgasmi. Quand la danse trouble le genre
Si le corps sexué constitue un leitmotiv dans la démarche chorégraphique de Rochdi Belgasmi, c’est sous le signe du travestissement que s’échafaude « Ouled Jalleba » (juin 2016), sa dernière création en date. À travers la figure de ce danseur méconnu des années 1920-30, le chorégraphe ouvre large l’équerre de la mémoire des cafés-chantants du siècle passé. Là où on aurait pu craindre les poncifs folkloristes installées par les spectacles de danse traditionnelle tunisienne, Ouled Jalleba se révèle d’une très grande maturité. Ouled Jalaba est présenté ce dimanche 07 août au Festival international de Hammamet.
Hip Hop en Tunisie : Trappa, le gardien du temple Debo
Après plus d’une décennie entre les Etats-Unis et la France, le rappeur Trappa, de son vrai nom Mohamed Seddik Kekli, est revenu en 2012 dans un Tunis en pleine effervescence artistique postrévolutionnaire. En 2013, il a cofondé le collectif Debo, devenu rapidement une association doté d’un studio. Activiste du mouvement hip hop, Trappa a désormais rangé sa casquette de rappeur pour se draper de la cape du gardien du temple Debo. Portrait.
TrackTour #21 : De la Jamaïque à la Tunisie, la musique Dub trace sa route
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
International Amateur Film Festival of Kelibia: the old fisherman is still catching
The 31st International Amateur Film Festival of Kelibia (FIFAK) will take place next month, August 7-13. Yesterday morning at the Rio movie theater in Tunis, the Tunisian Federation of Amateur Filmmakers (FTCA), held a press conference to present this year’s edition. Created in 1964, the FIFAK is the continent’s oldest film festival.
TrackTour #20 : De Neshez à Hmenou, retour sur dix ans de reprises insolites
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
*Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
Culture : Les festivals « internationaux », un mensonge d’Etat
Le qualificatif « International » est accolé à près d’une dizaine de festivals d’été publics. Un branding trompeur puisqu’aucune de ces manifestations n’a vraiment ce caractère. De quoi en faire une sorte de publicité mensongère éludant l’échec du ministère de la Culture à réaliser un des objectifs de ces manifestations : l’attractivité mondiale censée accroitre la visibilité de la culture tunisienne à l’échelle internationale et, sur le plan économique, promouvoir la destination Tunisie.
Status quo, or legal status for artists in Tunisia?
At roundtable events in the presence of EU funders and Tunisians who work in art and culture, the Ministry of Culture affirms that it has moved beyond words and is in the phase of action. With European Union’s recent designation of four million euros to the sector, the question remains whether or not such support will accompany the implementation of new policies, and specifically a framework ensuring the social and economic security of artists in Tunisia.
Fawzia Zouari, du féminisme à rebours
Que faire au chevet d’une mère hospitalisée, agonisant à petit feu ? Dans son dernier roman, « Le corps de ma mère » (mars 2016), la réponse de Fawzia Zouari joue avec les deux faces d’une même médaille idéologique : en faisant parler sa mère, son récit insinue que féminisme et tradition sont inconciliables. Ce parti pris idéologique ne colle-t-il pas à une psychose coloniale qui se vomit à gros bouillons ?