Le film a décroché le Tanit d’or des JCC de 1977. Un demi-siècle plus tard, il semble aujourd’hui tendre un miroir à l’actualité des deux rives de la Méditerranée.

Le film a décroché le Tanit d’or des JCC de 1977. Un demi-siècle plus tard, il semble aujourd’hui tendre un miroir à l’actualité des deux rives de la Méditerranée.
L’exposition “The Maps of Dignity” est actuellement hébergée à la bibliothèque Dar Ben Achour dans le cadre de Dream City 2023. Cette exposition explore les révoltes qui ont eu lieu dans les pays du sud de la Méditerranée depuis les années 50 à travers des cartographies et des récits individuels. L’historienne Leyla Dakhli et son équipe nous plongent dans une mémoire collective façonnée par les luttes pour la dignité.
Mise en scène par Essia Jaibi, la nouvelle performance théâtrale de Jalila Baccar STIGMA a été l’une des œuvres les plus attendues pour le public du Dream City.
Olive- Gathering est un atelier de rencontre et de dégustation, initié par l’artiste palestinien Khalil Rabah dans le cadre des journées Dream City.
S’inspirant de la culture amazighe, Radouan Mriziga , chorégraphe marocain basé à Bruxelles, offre à son public une performance artistique pluridimensionnelle, à travers son projet Atlas/The Mountain.
Deux prestigieuses maisons publient la version française des « Carnets d’El-Razi », le 5 octobre en Algérie et en France. Et l’éditeur français qui ne pensait pas qu’un tel livre pouvait sortir en Tunisie a été choqué à sa lecture, lance l’auteur.
La version arabe d’un livre de Virginie Despentes, a été renvoyée au Maroc par la douane tunisienne. « Un responsable m’a donné le motif verbalement : outrage aux bonnes mœurs », déplore son traducteur, Walid Soliman, qui a entre autres traduit Andrei Kourkov, Mario Vargas Llosa et Gisèle Halimi.
«Géologie de la séparation» suit Abderrahmane qui a fui la guerre civile en Libye, et Laly, originaire d’un pays d’Afrique de l’Ouest. Le documentaire en noir et blanc s’ouvre sur un centre de détention de migrants. Apparaissent des individus filmés par des caméras de surveillance, condamnés à l’attente dans l’antichambre de l’errance.
Des citoyens disparaissent, engloutis sous les yeux sidérés de leurs proches. « La ville » finit par être bouclée par l’armée et la police, complétement dépassées par les évènements. Les habitants vont ainsi se retrouver enfermés dans cette prison à ciel ouvert. C’est l’univers de La Disparition, un roman tunisien atypique, entre thriller et science-fiction.
La directrice du Djerba Arab Film Festival, la pilote de rallye Abla Lassoued, réussit la prouesse d’organiser l’événement sans spectateurs. Ses nombreuses apparitions médiatiques en Égypte témoignent du réseau qu’entretient cette Tunisienne souhaitant s’intégrer dans l’industrie culturelle.
Le concept du voyage est pris en otage par les politiques d’immigration et la gestion des frontières. Les artistes sont particulièrement touchés, car leur visibilité ainsi que leurs financements dépendent largement de la scène occidentale. La circulation des idées, des récits et des œuvres, est ainsi entravée.
جاءت حياة قطاط قرمازي من البيروقراطية الثقافية إلى حكومة نجلاء بودن ذات الميلاد العسير. وأدت الإنتاج السينمائي وعاد في عهدها الحجب للقاعات المظلمة وحتى معرض الكتاب. من شب بين أروقة الوزارة زمن بن علي واعتاد مكاتب المنظمة العربية للتربية والثقافة والعلوم (الألكسو) التي لطالما عبقت رائحتها بدكتاتوريات الأنظمة الأعضاء، شاب على تدمير قطاع برمته.
L’espace B7L9 à Bhar Lazra9 accueille depuis le 27 mai et jusqu’au 10 juin “Shadow” de Zeineb Henchiri. Une œuvre à la croisée de la performance et de l’art vidéo. “Shadow” explore les limites de l’isolement et nous rappelle le confinement et ses enseigements.
A l’occasion du Festival de Cannes, le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI) a voulu mettre les petits plats dans les grands en lançant la campagne «Shoot in Tunisia». Mais faute d’arguments, sa brochure fera pâle figure face à l’offre marocaine.
A la dernière Foire du livre, tous les exemplaires de Balas Disca ont été épuisés lors des séances de dédicace de l’auteur. Mohamed Issa Meddeb fait partie de ces quelques romanciers dont le lectorat contredit les prévisions sur l’effondrement du livre en Tunisie. De sa voix à la fois grave et chaleureuse, il tente d’expliquer cet engouement, entre deux gorgées de Celtia. Entretien.
Même s’il a été qualifié de « roman » par plusieurs médias, Le Frankenstein tunisien est un pamphlet en bonne et due forme. L’écrivain Kamel Riahi donne libre court à son indignation contre le régime Saied, qualifié de « tyrannique » et de « décadent ».
Deux livres percutants pointent le malaise de la masculinité dans la culture maghrébine et arabe. Il s’agit de King Kong Théorie, l’essai cultissime de Virginie Despentes, enfin traduit en arabe, et Les styles de la masculinité, écrit par de jeunes chercheurs et chercheuses, sous la direction de l’islamologue tunisienne Amel Grami. Objectifs affichés : déconstruire une masculinité mortifère.
«Les Valeureuses, cinq Tunisiennes dans l’histoire» de Sophie Bessis, vient d’être réédité par Elyzad. L’historienne et journaliste franco-tunisienne y esquisse les portraits de cinq femmes mythiques : Elissa, Sayida Manoubia, Aziza Othmana, Habiba Menchari, et Habiba Msika. Parce que l’histoire des femmes reste à écrire.