Economy 353

Des formations au rabais pour des emplois introuvables

Qu’est ce qui lie une licence appliquée en administration des affaires obtenue à l’Institut supérieur des études technologiques (Iset) de Sidi Bouzid ou de Tozeur, une licence appliquée en gestion des technologies de l’information et de la communication obtenue à l’Iset El Ghazala et une licence appliquée en gestion acquise à la Faculté de droit de Sousse ? Elles sont toutes des licences rouges. Explication.

Tunisie Télécom/Go Malta : un scandale en 5 questions/réponses

Pourquoi la direction de TT pratique-t-elle la désinformation sur le bilan financier de l’opérateur national de télécommunications ? Les filiales de TT sont-elles en meilleure santé que la maison mère ? Qui va payer le prêt de rachat de Go Malta, le contribuable ou la compagnie comme le prétend Nizar Bouguila, PDG de TT? Go Malta une affaire en or ou en tôle rouillée ? Emirates International Telecommunications (EIT), un partenaire fiable, au-dessus de tout soupçon de conflit d’intérêts ? Après avoir révélé l’affaire, Nawaat revient pour mettre le plan de com. de TT à l’épreuve des faits.

STB – UBAC Curaçao : 350 millions de dinars en Offshore dans un paradis fiscal

Une partie de l’audit de la STB, analysé dans le cadre du scandale de la BFT, concerne les participations directes de la banque publique. Au milieu des entreprises bancaires listées se cache une grosse surprise : le nom exotique d’une société financière située dans un paradis fiscal : UBAC Curaçao N.V. dans laquelle la STB a des participations qui s’élèvent à 350 millions de dinars. Soit, l’équivalent de la moitié du passif de la BFT.

BFT : Liquidez, il n’y a rien à voir

Depuis la publication des deux volets de notre enquête, la liquidation de la BFT s’accélère de la manière la plus discrète qui soit. Avec comme toile de fond une guerre sans merci entre la STB, la BCT et le ministère des Finances pour savoir qui payera les pots cassés. Levée de rideau sur les dessous d’un dépeçage au service de la mafia économique.

A qui profite la crise du lait ?

Depuis 2015, les stocks de lait affichent une surcharge inédite qui ont poussé, tardivement, les autorités à réagir. Une réaction qui se limite à la gestion ponctuelle de la crise en faveur des industriels privés. Selon Omar Behi, secrétaire général de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, les éleveurs de bovins ont perdu près de 41 millions de dinars l’année dernière. Histoire d’une richesse nationale gaspillée par la mauvaise gestion et l’absence de vision stratégique.