As much as instruments to monitor and ensure transparency and the constitutional operation of state powers and processes, the HAICA and the ISIE are, just several months into their roles, equally accountable for their own transparency and constitutional operation. The next six months will not only measure their competency and capacity to fulfill this dual responsability but will more generally decide the nature and successfulness of elections and the direction of the country through and beyond the transition period.
Futures élections : la collaboration de la HAICA avec l’ISIE, pour mieux résister aux deux rangées de canons !
La HAICA et l’ISIE vont affronter des moments forts difficiles lors des futures campagnes électorales. Fragiles, qu’elles sont, du fait de leurs courtes existences, elles vont se retrouver entre deux «rangées de canons», et non des moindres. Celle, d’une part, des partis politiques qui n’hésiteront pas à s’aventurer jusque dans les derniers retranchements des zones grises du cadre légal.
Recherche désespérément candidat au poste de responsable de l’audiovisuel public !
Entachée d’appartenance partisane au RCD, la nomination d’Abdessatar Sahli au poste de PDG de la télévision tunisienne n’aura finalement duré […]
In the Name of National Security, ATT Poses Threat to Freedom of Expression, Separation of State Powers
Two recent articles from The International Business Times (New York) and Index on Censorship (a London-based organization that works to «protect freedom of expression around the world») resonate with the skepticism in publications from Tunisian media outlets and pose questions pertinent to national controversies that embody the challenges of post-revolution social and political transition.
Une crise au sein de la Haica révèle les dépassements de l’exécutif
C’était trop beau pour être vrai. A peine enclenché, le processus de régulation des médias s’est heurté à de trop nombreuses résistances, dont celle de l’exécutif lui-même, qui ont fini par provoquer une crise au sein même de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle. Ainsi, Riadh Ferjani, Rachida Ennaifer et Mohsen Riahi, membres de cette instance, ont annoncé, lundi, leur boycott de l’audition des PDG du secteur de l’audiovisuel public, à cause de dépassements constatés dans la procédure.
À propos du Rapport 2014 du SNJT sur les libertés : Entre menaces de la loi et violence banalisée, la transition médiatique prise en otage.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a présenté, lors d’une conférence de presse, son rapport 2014 sur les libertés. Trois ans après, le bilan n’est pas très réjouissant […] C’est dire le contexte difficile des médias locaux ballotée entre l’Insécurité des journalistes et les insuffisances du cadre légal (I). Ce même cadre aux carences encourageant l’autocensure et menaçant l’étendue de la liberté d’expression (II) dans une atmosphère, le moins que l’on puisse dire où la violence banalisée devra nécessiter beaucoup de lucidité pour être contenue (III).
Terrorisme et Régulation : Nessma tv se fait épingler pour la diffusion d’une vidéo du Front Al Nosra
La Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (Haica) a adressé un avertissement à la Chaîne Nessma, qui a repris, ce mercredi 7 mai, des images montrant l’exécution sommaire de sept prisonniers par le Front Al Nosra. Deux Tunisiens figuraient parmi ces prisonniers, qui ont été tués par balles pour avoir combattu dans les rangs de « l’État Islamique en Irak et au Levant », selon le texte lu, en off, dans la vidéo.
L’indépendance de la HAICA devrait être protégée
Enfin, la société civile bouge pour apporter son soutien à la Haica, après cette marée médiatique des dernières semaines dénigrant la légitimité de l’action de cette nouvelle institution. Nous étions nous-mêmes à Nawaat en cours de rédaction d’un tel communiqué de soutien, pour lequel nous avions, du reste, commencé à contacter certains de nos amis. C’est avec satisfaction que nous relayons celui-ci en espérant que l’opinion publique réalise ses enjeux. Dommage cependant que nous n’ayons pas été contactés pour y contribuer avec notre soutien également […]
نقيب الصحفيين ناجي البغوري : على أصحاب الأموال الإختيار بين السياسة والإعلام
نواة التقت نقيب الصّحفيين ناجي البغوري في حوار تمّ التّطرّق من خلاله إلى مشاريع المكتب التّنفيذي الجديد على الصّعيد القانوني والمهني. ومن أبرز النّقاط التي أتحدّث عنها نقيب الصحفيين وجود إشكالات بخصوصها وهي المراسيم التي تنظّم قطاع الصحافة والإعلام وأداء الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري إضافة إلى المشاكل الإقتصاديّة والإجتماعيّة التي يعاني منها القطاع.
HAICA et Régulation des médias : Quand Ghannouchi, Essebsi et Hammami font consensus !
Les hommes politiques ont, parfois, des affinités bien plus révélatrices que leurs lapsus. Que faut-il penser, quand ces affinités donnent lieu à un consensus de partis politiques, qu’on croyait antagonistes, sur le rejet de la régulation des médias ? En perspective du rendez-vous des urnes, voilà donc que des leaders politiques défilent, successivement, sur le plateau de Nessma tv, pour dénoncer un prétendu péril qui pèse, désormais, sur la liberté et le pluralisme des médias. Le péril en question étant lié aux impositions de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (Haica), qui menaceraient l’audiovisuel privé […]
Tunisie, SNJT : Néji Bghouri présente le nouveau Bureau exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens.
Transcription en langue française : [Néji Bghrouri] Aujourd’hui s’est tenue la première réunion du nouveau Bureau exécutif dans une ambiance consensuelle et coopérative. Nous venons de répartir les tâches entre les nouveaux membres comme suit…
The National Union of Tunisian Journalists Elects a New Executive Board
480 out of 873 union members voted in the elections, presumably due in part to the absence of those who were prevented from attending the event because they did not have the obligatory member cards. Neither the Nawaat nor other online sources dwell on what would appear to be a significant administrative error…
تلفزيون الواقع و”البُورنوغرافية المجتمعيّة” في تونس
تواصل القنوات الخاصة استعراضها السياسي الأخلاقي التي تزعم أنّه نتاج لمناخ الحريّة والتعدّدية الجديد في تونس. وفي هذا الإطار، انتشرت برامج “تلفزيون الواقع” بشكل واسع. وهي تندرج ضمن ما يعرف “بتلفزيون الفقراء” وقد أسّس لها “رئيس الفقراء”*، مستقطبةً نسبا كبيرة من المشاهدين عبر تركيزها على “البورنوغرافية المجتمعيّة”.
Pour la première fois depuis la Révolution, Ben Ali serait sorti de son silence.
Sous réserve que le site de nos confrères très sérieux de Oumma.com n’ait pas été “hacké”, Ben Ali se serait […]
مكتب تنفيذي جديد لنقابة الصحفيين بقيادة ناجي البغوري وأجواء احتفاليّة في الإختتام
أسفرت نتائج عملية فرز الاصوات الخاصة بانتخابات المكتب التنفيذي الجديد لنقابة الصحفيين التونسيين عن فوز كل من الزملاء ناجي البغوري، زياد دبار، سكينة عبد الصمد، عائدة الهيشري، نبيل الصدراوي، يوسف الوسلاتي، خميس العرفاوي ، السيدة الهمامي و شكري الباصومي لينتهي بذلك مؤتمر النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين الذي امتد على يوي 19 و20 أفريل الجاري.
Photos et vidéo du 3e Congrès du Syndicat National des Journalistes Tunisiens.
Hier, tard durant la soirée s’est achevé le 3e Congrès du Syndicat National des Journalistes Tunisiens. La liste de Néji Bghrouri ayant remporté 7 sièges sur 9. Une large victoire pour celui qui sera probablement le prochain président du SNJT. Voici les photos prises durant la seconde journée du congrès.
Tunisie : Téléréalité et pornographie sociale.
Alors qu’elles continuent à mettre en spectacle le politiquement « incorrect », les chaînes privées se revendiquent d’une liberté et d’une pluralité, largement usurpées. A ce propos, la prolifération des émissions de téléréalité est édifiante. Ce genre qui consacre la « télévision du pauvre », instituée par le « président des pauvres »*, s’accapare l’audimat en vantant la pornographie sociale.
De la crise du journalisme tunisien : Éthique, déontologie et listes noires.
Suite à la révolution, toute une société va se retrouver confrontée aux actes des indignes ayant agi en toute impunité, après avoir monnayé leurs honneurs auprès d’une vile dictature. L’état du système du droit, déjà en crise sous la dictature, s’est retrouvé dans l’incapacité de proposer des dispositifs « civilisés » pour solder un lourd passé. L’incapacité due à cette crise, entre autres, à fournir des réponses, va être d’autant plus perceptible dès que l’on aborde le passif des violations déontologiques dans le secteur des médias sous le règne de Ben Ali. Entre menaces de « listes noires » et incapacité du droit à arbitrer (I), la réponse va s’avérer complexe. Une complexité que révèle volontiers une esquisse de déconstruction de la présente crise éthique du journalisme tunisien (II). Et la sortie du tunnel ne semble pas si proche, tant la dimension économique, y compris durant la période postrévolutionnaire, mêle argent et déontologie dans une difficile équation (III).