Media 906

La seconde immolation de Sidi Bouzid

La proclamation officielle des résultats provisoires des élections pour l’Assemblée constituante, jeudi 27 octobre dernier au Palais des Congrès à Tunis, et les événements dramatiques qui l’ont suivie à Sidi Bouzid sont tout sauf un épiphénomène. Cette proclamation solennelle vient au contraire couronner neuf mois d’atermoiements et d’hésitations et diminuer l’incertitude structurelle qui entachait les institutions et plus généralement la vie politique.

كيف انتصرت قناة المستقلة على قناتي نسمة و حنبعل بالضربة القاضية

فوجئ عدد التونسيين و خاصة من النخبة الفرنكفونية والبعض من قاطني المناطق الراقية بتونس العاصمة، و بعض الاطارات من القطاع العام و الخاص، بحصول قوائم العريضة الشعبية على عدد محترم من المقاعد في المجلس التأسيسي عن جل ولايات الجمهورية. و قد أظهرت النتائج أن العريضة قد تفوقت بصفة ملحوظة على الشيوعيين ممثلين في ما يسمى القطب الحداثي على الرغم من سيطرة ممثلي هذا التيار على جل وسائل الاعلام التونسة و على الهيئة العليا لتحقيق أهداف التورة، خلال التسعة أشهر الماضية.[…]

Tunisiennes, Tunisiens, votre démocratie est bel et bien en marche…

Imaginez seulement tout ce qui s’est passé en seulement huit mois : la dictature est tombée, et surtout la liberté de parole, de penser, d’écrire a explosé : chacun est libre de s’exprimer, les débats d’idées fusent, votre société est en train de vibrer et le tournant démocratique est à portée de mains. L’obscurantisme est derrière vous. Gardons cet espoir. Autorisons-nous quelques réflexions…

Slim Riahi le bourreau de l’espoir

La mère et le père de Loujain Ghazouani une petite fille atteinte de cancer dénoncent Slim Riahi l’homme d’affaire qui continue a essayer de faire chanter les familles boulversées par des tragédies afin qu’ils le “remercient” publiquement en présence de médias […]

La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche

Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.

Antoine Sfeïr, plus qu’un thuriféraire, un véritable mercenaire de la plume pour la somme de plus de 500 millions de nos millimes !

Qu’à l’attention des francophones, Antoine Sfeïr soit devenu le thuriféraire et le plumitif attitré de Ben Ali, ce fut son choix. Mais qu’il ait le minimum de pudeur aujourd’hui pour assumer la critique de ses actes. Quant à moi, je ne me limiterai pas à ces critiques. Avec des confrères avocats, nous sommes en train d’étudier les moyens juridiques afin de monter un dossier contre monsieur Sfeïr en vue de la restitution des sommes perçues par ce mercenaire sur l’argent du contribuable.

لن لن يمرّوا

يريد البعض أن يقنع التونسيين أن الذي حصل في البلاد لم يكن ثورة، وأن فرار الطاغية واندحار نظامه لم يكن ثمرة لإرادة الشعب الكريم وتصميمه بل كان بمثابة الصدفة السعيدة التي التقت فيها بطولة شخص أو مجموعة أشخاص من داخل الأجهزة الأمنية مع ارتباك الأسرة الحاكمة وأمنها المقرب. ولعلّ الهدف من هذه المناورة هو زعزعة ثقة التونسيين بأنفسهم وبقدرتهم على تغيير الأمور متى شاؤوا وافتكاك المبادرة منهم وترميم هيبة أجهزة دولة فقدت شرعيتها.