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Slim Amamou a raison

[…] Ceux qui ont pris le risque d’agir ou de parler et qui ont subi des traitements odieux sous la dictature l’ont fait à cause de convictions très fortes qui leur donnaient l’espoir fou d’un changement. Mais entre nous, soyons francs un instant: l’écrasante majorité des Tunisiens n’avait plus aucun espoir de changement. Et ceux qui en avait ne s’attendaient pas à un changement si radical et si rapide. […]

Syndrome de Stockholm ?

[…] L’argument de l’expérience pour résoudre les problèmes en ces temps troubles (qui sont caricaturés à grand coup de projecteur par les médias TV7 en pointe..) est un argument qu’ils vont toujours utiliser c’est justement celui là :”Faites nous confiance, on a plus l’expérience ! ” Mais à ce rythme, celui qui a le plus d’expérience c’est Ben Ali, autant le faire revenir de son palais doré en Arabie !!!! […]

Appel Pour Un RCD Separé !

L’expulsion/fuite de Ben Ali n’est qu’un relais à la vraie et ultime liberté. Ben Ali n’a été que le fervent serviteur et premier porte parole de la dictature du RCD. (il s’est d’ailleurs grassement servi). En fait, si on lit et lie bien les faits, l’étincelle révolutionnaire n’a été déclenchée que par cette mainmise du Parti Unique sur toute forme de privilège économique et social ainsi que sur les richesses et opportunités du pays.

Exercice de liberté d’expression sur fond de révolution

Mais avant cela, et au plus vite, il faut commencer par notre gouvernement de transition. Nous devons être surs de ces hommes et femmes car le peuple tunisien doit avoir confiance en son gouvernement. Car n’oublions pas que même l’opposition ‘légale’ (puisque légalisée par ben ali pour le servir) a quelques exceptions près (PDP…) a fricoté avec l’ancien régime.

De L’inconstitutionnalité De L’interim De M. Foued Mobazaa.

Nul ne peut contester, sauf à mentir aux 10 millions de tunisiens et à la multitude de personnes qui ont suivi avec curiosité, intérêt et finalement enthousiasme, en direct à travers le monde, la libération d’un peuple, que la vacance de la présidence de la République en Tunisie s’est produite le 14 janvier 2011 à 17. 40 par la fuite précipitée, de M. BEN ALI de Tunisie et l’abandon concomitant de la fonction.

L’histoire parle

Une dictature des plus féroces vient de tomber, en Tunisie, « le pays calme », comme dit la publicité touristique… « Travail, liberté, dignité », voilà le mot d’ordre scandé dans toutes les manifestations qui ont secoué la Tunisie depuis des semaines, accompagné par le silence complice du gouvernement français qui, par la voix de Mme Alliot-Marie proposa ses services pour « aider à ramener le calme ». L’histoire est en marche en Tunisie. Elle retiendra que le gouvernement français a soutenu, comme la potence soutient le pendu, un dictateur aveugle, sourd et corrompu qui a régné pendant 23 ans pour enrichir sa famille et ses affidés.