Le rassemblement des Réformateurs, l’organisation de leurs idées pour mettre en place un projet basé sur une vision est, désormais, une nécessité nationale absolue.

Le rassemblement des Réformateurs, l’organisation de leurs idées pour mettre en place un projet basé sur une vision est, désormais, une nécessité nationale absolue.
Le comité de soutien de Fakhri El Ghezal, Atef Maâtallah et Ala Eddine Slim considère que ces 32 jours passés derrière les barreaux sont 32 jours de trop. Chaque minute d’incarcération d’un consommateur ou d’un détenteur de cannabis est une minute de trop. Nous pensons à nos amis Adnène Meddeb et Amine Mabrouk, incarcérés depuis des semaines, condamnés pour intention de consommation à cause d’un paquet de feuilles à rouler dans un coffre de voiture.
Lorsqu’en janvier 2014, Ahmed Néjib Chebbi déclarait que « c’est la stratégie d’Ennahdha qui a au final réussi », l’homme ne croyait sans doute pas si bien dire. En cette semaine de marasme politique, nul ne sait vraiment ce qui se passe dans l’hermétique forteresse de Montplaisir, où ce que d’aucuns appellent « le parti réellement au pouvoir » poursuit son petit bonhomme de chemin et a su se faire oublier par les médias dominants. Si bien que pour s’informer, les observateurs de la scène politique doivent recourir au buzz distillés non sans une certaine insolence par les hauts dignitaires du parti islamiste, tels que les deux derniers en date, respectivement via Ali Laarayedh et Rafik Abdessalem.
Nous assistons, démunis, à la libération de personnes jugées dangereuses, alors que des jeunes sont poursuivis en justice pour des faits beaucoup moins graves, comme la consommation de cannabis. Les contrebandiers et les corrompus de tous bords ne sont pas inquiétés, car il semble que les mesures prises en matière de lutte contre le terrorisme ne les concernent tout simplement pas.
À Nabeul, le Festival ne s’est pas limité aux cinq espaces confinés (le Centre culturel Néapolis de Nabeul, la Maison de culture de Hédi Chaker, la salle Ediwan à l’hôtel Khéops, le théâtre de poche de l’ATAS et l’espace Sidi Ali Azzouz). En effet, les organisateurs ont animés les artères de la capitale du Cap par des spectacles de théâtre de rue et des animations même dans les bus du transport en commun de la ville.
Invité par les initiateurs de la campagne Manich Msmah, Bernard Stiegler a invoqué Nietzsche pour mettre en garde contre « l’auto- annihilation » qui consume le monde. Il propose une « économie contributive » comme alternative systémique qui doit être adoptée y compris en Tunisie. Une Tunisie où le « processus révolutionnaire est en cours » se réjouit le philosophe.
Après avoir sanctionné deux émissions hebdomadaires d’El Hiwar Ettounsi Tv, suspendues pour un mois, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a été la cible d’une vaste campagne de lynchage médiatique. L’absence d’un véritable débat sur la régulation brouille les pistes, maintient le statut quo et laisse courir les adeptes de la doctrine bananière.
Le 17 décembre 2010, un jeune tunisien s’immole par le feu. Les régions se soulèvent une à une. Après 23 ans de dictature, le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte la Tunisie. Comme tant d’autres tunisiens, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami et Selim Kharrat décident de revenir au bercail. A chacun des raisons, une réinsertion dans cette « nouvelle » Tunisie et un avenir qu’il lui imagine.
La manigance à laquelle s’est livrée l’équipe tunisienne constitue un auto-plagiat qui fait partie entre autres du concept général de “la fraude en Science”. Cette dernière comprend évidemment le plagiat proprement dit qui consiste à s’emparer des résultats d’autrui et à les publier en son propre nom.
Face à ce climat instable qui touche tous les domaines et qui a une influence directe sur les citoyens et même sur les étrangers, et puisqu’on n’a jamais vécu dans des situations similaires, les Tunisiens se trouvent face à une vague de mal-être, de dépression, de stress, des troubles psychiques, et de souffrance qui affectent leur vie…
Une dizaine de personnes se sont rassemblées, vers midi, devant le ministère de l’Éducation avec des pancartes revendiquant justice et égalité dans les établissements scolaires. « Tous différents, tous égaux et tous unis», « jusqu’à quand la discrimination dans les établissements d’éducation ? » et « le racisme divise, détruit et tue la paix», tels étaient les slogans du rassemblement.
Lundi 21 décembre en fin d’après-midi, la Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non lieu pour vice de procédure dans l’affaire des trois artistes détenus depuis le 19 novembre. Atef Maatallah plasticien, Fakhri El Ghezal, photographe et Alaeddine Slim, cinéaste avaient été condamné le 8 décembre en première instance à un an de prison et à 1000 dinars d’amende pour possession de stupéfiants.
Si les détracteurs de Nidaa Tounes lui reprochent d’être un parti bâti sur l’unique idée de l’anti-islam politique, al-Irada se propose d’être sans complexe l’alternative à ce qu’il a qualifié dimanche de « restauration » et de « normalisation de la corruption ».
Honte à la télévision et aux médias tunisiens qui n’ont même pas pris la peine de parler du Goncourt spécial Tunisie. En effet, le 16 décembre dernier aurait pu être synonyme de fête, de discours dithyrambique pour une jeunesse cultivée et insoumise
Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »
Dans le désert culturel de Gafsa, le café Downtown est rapidement devenu le repère des jeunes avides de cinéma, de musique et de lecture. Une initiative pionnière dans la région qui entend remettre la culture au cœur de la cité.
Vendredi 11 décembre, Béji Caïd Essebsi reçoit au Palais de Carthage les représentants respectifs des deux parlements rivaux libyens de Tripoli et Tobrouk. Le temps d’un discours confus aux abondantes références religieuses et nostalgiques. Mais l’opération com’ de la présidence de la République cache mal un casse-tête loin d’être résolu.
Attaqué par divers invités de l’émission sur ses appartenances politiques, Chakib Derouiche, présenté par Klem Ennas en tant que chroniqueur, s’est retrouvé à plusieurs reprises dans une impasse.