Les 2219 TND proposés pour le poste de « Secrétaire-chargé de fonctions «presse » » sont de loin en dessous du SMIC français qui est de l’ordre de 3303,37 TND (1466,62 euros, sur la base de 35 heures par semaine).
Les 2219 TND proposés pour le poste de « Secrétaire-chargé de fonctions «presse » » sont de loin en dessous du SMIC français qui est de l’ordre de 3303,37 TND (1466,62 euros, sur la base de 35 heures par semaine).
Réalisateurs, producteurs et officiels se gargarisent ces dernières années de la liberté d’expression retrouvée. Mais que nous disent réellement les films de la Tunisie ? Que nous montrent-ils du monde ? Et avec quels moyens procèdent-ils pour ce faire ?
Aujourd’hui la BFT est une bombe à retardement qui risque de faire chanceler l’ensemble du secteur bancaire et dont personne ne sait plus comment se débarrasser. Problème : le minuteur se rapproche dangereusement de zéro. Et les responsables politiques et financiers de ce fiasco veulent étouffer l’affaire à n’importe quel prix.
Des leçons méritent d’être tirées des derniers mouvements sociaux qui ont secoué le pays et se sont étendus à de nombreuses régions. Certains de ces mouvements continuent encore, mais la plupart se sont arrêtés au bout de quelques jours de manifestations.
À Sidi Hassine – Sijoumi, quartier populaire mythique de Tunis , L’université populaire Mohamed Ali El Hammi (UPMH), ouvre, aujourd’hui, lundi 15 février ses portes au public. Le samedi, 13 février, les fondateurs ont célébré l’aboutissement de leur projet, rêve de plusieurs générations d’intellectuels et de syndicalistes tunisiens.
Pour la troisième semaine consécutive, Béji Caïd Essebsi continue de recevoir divers « VIP » en vue d’interminables consultations. C’est à se demander si à Carthage on a la même notion du temps que celle du brûlant dossier de l’emploi.
«J’ai été moi-même un fanatique, versant idéologique, c’est-à-dire un stalinien bon teint, pour qui la révolution justifiait bien des crimes et exactions, dégâts collatéraux inévitables avant l’avènement d’une société de justice». C’est en ces termes que l’auteur de l’essai psychanalytique sur le fanatisme, Gérard Haddad, évoque son propre parcours avec ledit fanatisme (G. Haddad, p.119). Tout au long de son livre « Dans la main droite de Dieu… », G. Haddad, nourri par sa propre expérience du fanatisme, déconstruit ce procédé de pensée à l’aune des pires ignominies que l’humanité ait pu perpétrer.
Tandis que certains s’ingénient à imaginer remède aux retombées de l’abominable chose sur l’esthétique des villes et l’hygiène publique (coordonner avec ou sans les municipalités l’enlèvement des cartons et autres détritus abandonnés tous les soirs sur la voie…), quelques mois avant le mouvement dit révolutionnaire qui entraîna l’éviction de Ben Ali, « l’Economiste Maghrébin », dans un éditorial signé Hédi Mechri, imputa le chômage, entre autres, au commerce informel. Une policière municipale appliqua la recette sur un fauteur de Sidi Bouzid.
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Le seuil critique des dysfonctionnements au niveau de la gestion des ordures est déjà atteint à Djerba. Il n’est pas admissible que l’exécutif tout comme l’ARP demeurent aussi inertes face à la gravité de la situation. Pourquoi faut-il dans ce pays n’agir que lorsque la situation devient catastrophique. Car, catastrophique, elle l’est déjà. Désastreuse et irréversible pour toute l’île, elle le sera sous peu… si le nécessaire n’est pas entrepris rapidement.
Une affiche de l’action citoyenne “Je nettoie ma rue et je la maintiens propre” a suscité la polémique sur facebook. Des internautes, et pas que des femmes, ont trouvé que la représentation d’une soubrette sexy flanquée d’un balai était résolument sexiste et inappropriée!
Thala a été la dernière destination d’un voyage qui nous a conduit aux sit-ins des chômeurs de Dahmnani, du Ksour, de Jedliane, de Sbiba et de Sbeïtla. Une parité réelle entre garçons et filles. Une détermination militante à mener le combat jusqu’au bout. Ce qui retient l’attention, c’est cette énergie mobilisatrice affichée, ce sérieux, cette maîtrise organisationnelle. En dépit des controverses, les débats témoignent d’une maturité certaine et d’une vision approfondie. La réalité locale est évoquée dans ses imbrications avec le contexte national et parfois même international.
Issam Dardouri et Naoufel Ouertani ont été convoqué à comparaitre. L’invité a été arrêté. L’animateur laissé en liberté. L’investigation se poursuit. A l’origine de l’ouverture de l’enquête, la diffusion d’une vidéo d’un présumé terroriste de retour sur les lieux où le groupe djihadiste à l’origine de l’attaque du Bardo cachait ses armes, selon les aveux de ce dernier aux autorités. Une affaire symptomatique des couacs de la nouvelle République.
Depuis plus d’un an, l’association Cercle de Nefta pour la Culture et la Créativité organise chaque dimanche des ateliers pour initier les enfants à la lecture, dans un environnement où le livre est quasi absent. Rencontre.
Devant les campeurs arrivés de Gafsa, la police a dressé des barricades. De l’autre coté de la rue, trois lycéens s’approchent du campement. Empêchés de franchir la ligne rouge de la police, l’un d’entre eux brandit le signe de la victoire aux misérables des temps modernes.
Parmi une quarantaine de photographes tunisiens sollicités, vingt-quatre se sont engagés à dresser une cartographie inédite et sans concessions de la Tunisie, grâce au savoir-faire photographique.
Mouvements de protestation, grèves, sit-ins, blocage de routes, affrontements avec les forces de l’ordre… Pendant une semaine, la Tunisie a connu un mouvement de révolte qui s’est étendu sur tout le territoire. Cet embrasement social n’est qu’un rappel à la société Tunisienne que la précarité qui affecte la plupart des régions du pays ne s’est pas améliorée après la révolution.
57 chômeurs de Gafsa sont arrivés, hier, lundi 8 février, à Tunis. Leur marche pour l’emploi et la dignité qui a démarré le 1er février, est bloquée par les forces de l’ordre au niveau de la cité El Mourouj. Une action qui donne un nouveau souffle aux mouvements sociaux qui font face à la répression policière depuis une dizaine de jours.