On projette sur ce mot parfois des choses et leurs contraires. De nombreuses confusions ou approximations apparaissent dans les discours des uns et des autres.

On projette sur ce mot parfois des choses et leurs contraires. De nombreuses confusions ou approximations apparaissent dans les discours des uns et des autres.
Quel est le meilleur système répressif qui puisse exister ? C’est celui qui combine les deux dimensions de la répression : Une flicaille enragée qui fait mordre la poussière à ceux qui dérogent – même involontairement, même obligés – à l’autoritarisme des mesures absurdes, et une belle clique médiatique qui assène des coups symboliques d’une violence inouïe à ceux qui présentent les symptômes de la déviation à l’ordre social, politique et idéologique.
Il est fascinant de constater l’aptitude des gouvernants tunisiens post révolution à reproduire les erreurs du passé. Il y a quatre ans, presque jour pour jour, le Premier ministre Hamadi Jebali ainsi que divers dirigeants d’Ennahdha accusaient sans les nommer des partis d’extrême gauche d’être à l’origine des troubles sociaux, et parlaient déjà d’« aide extérieure ». C’était un an après que le dictateur aux abois Ben Ali promettait de punir les fomenteurs des évènements de la révolution.
Dix jours après leur déclenchement, une vague de répression s’abat sur les mouvements de la contestation sociale revendiquant développement régional et emploi. 9 personnes ont été arrêtées et des dizaines ont été interpellées par la police. le pouvoir a visiblement choisit la criminalisation des mouvements sociaux.
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Les titres sont classés dans un ordre décroissant selon leurs dates de parution.
Depuis une dizaine de jours, une cinquantaine de femmes viennent quotidiennement se rassembler devant le siège de la délégation de Jebiniana, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Face aux Houston Rockets, lors du fameux derby texan, le Rookie tunisien s’est aussi offert le scalp d’un nouveau All Star en réussissant un stratosphérique « chase-down Block » sur James Harden, alias “Fear The Beard”.
Le coup de gueule de Mariem Belkadhi contre France 24 nous interpelle sur la possibilité de la critique saine entre les chaînes tv suivies par l’audimat tunisien. Sans fondements professionnels, elle s’installe, dans le cas présent, dans l’invective dénuée d’arguments. Parfaitement alignée sur la position présidentielle, Mariem Belkadhi assure les préliminaires. Elle en est même le décodeur.
Dans la ville, chevaux de frise et fils de fer barbelé ont poussé comme des champignons autour des grandes surfaces de consommation et des bâtiments officiels, venant redoubler les barrières de police, les contrôles de sécurité et les caméras de surveillance.
Derrière le fil de l’actualité de la contestation sociale de la semaine passée, une guerre de l’information a eu lieu sur les réseaux sociaux. Qui dit guerre, dit au minimum deux camps. Face à la légitimité des contestations, reconnue par une grande majorité au départ, qui était donc aux commandes des adversaires de la contestation ?
Souvent nous évoquons sur Nawaat la question de la gestion et du partage équitable des richesses de ce pays. Hélas, très souvent, la perception de ces richesses est limitée aux ressources naturelles. Or, le drame des jeunes, c’est qu’ils sont également exclus de tout un circuit de situations jalousement acquises. Parmi ces richesses, citons l’accès aux devises, l’accès à l’or, l’accès au commerce frontalier et l’accès équitable à la fonction publique.
Entre Kasserine, Sidi Bouzid et Tunis le mouvement social revendiquant travail et développement régional continue à rassembler des milliers de citoyens. Ce lundi, 25 janvier, les manifestations ont eu lieu à Kasserine, Sidi Bouzid, Regueb, Jebeniana, Hamma, Gafsa, Jendouba, Ghar Dimaou, Tibar, Siliana, Beja, Jendouba, le Kef et Tunis. Les manifestations et rassemblements ont conservé leur aspect pacifique dans toutes les régions.
Il devient nécessaire de réfléchir aux conditions de réussite d’un soulèvement que beaucoup de monde œuvre corps et âme à faire échouer.
Il y a un peu plus d’une année, Béji Caïd Essebsi, alors en campagne électorale pour la présidentielle, promettait monts et merveilles à la région de Kasserine en termes d’emploi et de restauration de la dignité. Ne constatant qu’une restauration de la corruption, Kasserine et ses 23% de chômeurs se soulève, faisant tâche d’huile sur l’ensemble du pays. La cacophonie que donnent à voir les intervenants gouvernementaux est symptomatique de la faillite de la coalition au pouvoir.
TrackTour se veut une locomotive médiatique pour la musique tunisienne émergente. Qu’elles viennent des milieux underground, des formations expérimentales ou tout simplement des musiques actuelles, les playlists proposées ont l’ambition d’être l’écho d’une scène productive et riche en diversité évoluant davantage sur le web plutôt que dans les médias dominants. Chaque semaine, nous vous proposons une playlist thématique de cinq titres, au gré de l’actualité.
Samedi 16 janvier, devant le siège du gouvernorat, alors que ses camarades fêtent leur embauche, Ridha Yahyaoui est sous le choc. Son nom a été barré de la liste sans explication. Il escalade un poteau électrique et menace de se suicider. Il est électrocuté sur le champ. Le soir même, Ridha décède à l’hôpital de Kasserine.
« La révolution des jeunes est confisquée par les vieux ! » peut-on lire sur une feuille portée par un jeune homme silencieux au milieu des centaines de diplômes brandis par les chômeurs de Kasserine. Nous sommes le mercredi 20 janvier 2016, six jours après la mort de Ridha Yahyaoui, « martyr du chômage ».
Dans son édition du mardi 19 janvier 2016, le journal télévisé de la Watania 1 a succombé à l’obsession sécuritaire. Il a anonymisé les indignés et dressé un faux bilan sur les blessés. Les pouvoirs législatif et exécutif se sont exprimés alors que les principaux acteurs, les diplômés chômeurs, ont été marginalisés.