كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي المواطن التونسي من الدورة 51 لمهرجان قرطاج الدولي .
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كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة رأي المواطن التونسي من الدورة 51 لمهرجان قرطاج الدولي .
قبل انتهاء الجدل القائم في الأوساط السياسيّة والاقتصادية حول وضعيّة القطاع المصرفيّ العموميّ، صادق مجلس نوّاب الشعب مساء الخميس السادس من أوت 2015 على مشروع رسملة البنوك العمومية الذي رصد مبلغ 757 مليون دينار لفائدة الشركة التونسية للبنك و110 مليون دينار لفائدة بنك الإسكان، في حين تقرّر التفويت في مخصّصات المحفظة الماليّة الراجعة إلى البنك الوطني الفلاحي الذي خضع بدوره الى عملية تدقيق انتهت الاسبوع الماضي.
ليس لنا من خيار سوى أن نطرح على أنفسنا نحن شعوب الشمال الإفريقي والشرق الأوسط السؤال المحرج التالي : هل بإمكاننا الإندماج في الحضارة الكونية ؟ هل من الممكن أن نصبح مواطنين كونيين ؟ رغم كل ما أنتجته الحضارة الإسلامية من فلاسفة ومفكرين من امثال : ( الغزالي و ابن رشد وابن طفيل والفارابي وابن سينا وابن خلدون…) فالبون لا يفتأ يتسع بيننا وبين بقية شعوب العالم و لا يخفي العديد من المفكرين تخوفهم من كون المسلمين غير قادرين على المساهمة في التأسيس لحضارة ومواطنة كونية دون فصل الدين عن الدولة، فالمسلمون ينظرون إلى العالم من خلال أنفسهم. فإلى أي مدى يصح هذا القول ؟ وهل يمكن للمسلمين أن يصبحوا مواطنين كونيين و الحال على ماهو عليه الآن ؟
«المشكلة تكمن في المتابعة سيدي الرئيس». هذه الكلمات التي أجاب من خلالها أحد المسؤولين عن استفسارات رئيس الدولة خلال زيارته لمركز تأهيل الأحداث الجانحين في المروج وصفت بدقّة نقطة من أهمّ نقاط الضعف الرئيسية في النظام القضائيّ الخاصّ بالأطفال المتورّطين في نزاعات قانونيّة: المراقبة بعد الاعتقال والتي ترجع بالأساس لخلل في التنسيق بين الوزارات.
الصعود على ركح قرطاج لم يعد « حلما » ولا تذكرة للنجومية . لقد ولي ذلك العهد و تغيرت المعادلة منذ سنوات، ليصبح المهرجان ركحا لكل من استطاع إليه سبيلا. فنانون اختلف تقييمهم، لتتوالى خيبات برمجة المهرجان تباعا، قبل ان تصل إلى ما ألت إليه في الدورة الـ51، التي نجحت في توحيد الفرقاء علي عبارة واحدة: “دورة دون المنتظر”.
Récemment, depuis que le pouvoir politique a révélé au grand jour son intention de faire voter un projet de loi sur la réconciliation économique et financière, la polémique est défrayée. La réémergence de la thématique de la justice transitionnelle, longtemps cafouillée sous l’effet d’un brouhaha incessant causé par la thématique du terrorisme, est de ce fait marquée par un clivage profond entre les formations au pouvoir d’un côté et celles de l’opposition et d’une grande frange de la société civile de l’autre.
« Le problème est au niveau de l’accompagnement monsieur le Président ! », lance un responsable à l’adresse du Chef de l’Etat tunisien, lors de sa visite du Centre de rééducation pour mineurs délinquants d’El Mourouj. Cette réplique vient pointer du doigt une des principales faiblesses du système de justice pour enfants en conflit avec la loi : le suivi après la détention. Parmi les causes à l’origine de ce dysfonctionnement, une défaillance au niveau de la coordination entre ministères concernés.
Le projet de loi organique de réconciliation dans les domaines économique et financier devrait être examiné à l’Assemblée des représentants du peuple à la rentrée parlementaire, à partir du 27 août prochain. Si, comme le prédit désormais Rached Ghannouchi, « la loi passera après quelques amendements », la force de frappe de la nouvelle majorité parlementaire (près des trois quarts théoriques des députés) cache mal un isolement croissant de certaines élites politiques sur cette question précise, épineuse, et éthiquement polémique.
Environ vingt personnes ont été torturées entre juillet et début août 2015 dans les prisons, centres de détention et même dans la rue. Un chiffre que des organisations de la société civile ont recensé sans réussir à donner une liste exhaustive des dépassements et violations des droits de l’Homme commis par les forces de l’ordre durant la même période.
Trêves de talkshows. Les politiques n’ont plus à se mettre à table. Pour les contenus informatifs, on se contentera des journaux télévisés et de reportages tournés dans les festivités estivales. Comment digérer la clémence de l’Etat envers les hôteliers qui n’honorent pas leurs dettes envers les banques et les entreprises publiques ? Comment digérer le projet de loi sur « une réconciliation nationale » (sic) ? Il suffit de ne rien servir pour n’avoir rien à faire digérer. Résultat : Un blackout télévisuel qui se présente en forme de forte tendance des chaînes généralistes à privilégier le divertissement.
في قلب العاصمة تونس، تبرز كرة ضخمة قبيحة من البلّور تسنُدُها أعمدة شاهقة. شيء يشبه كرة الكريستال، تزيد إنارته الباهتة من عتمة هذا المبنى الموحش المُسمّى مدينة الثقافة. وجوهه المتعدّدة تذكّر الفنّانين المارّين أمامه بكلّ المال المُبذّر والذي كان يمكن أن يُنفَق على تمويل العديد من المشاريع الإبداعية التي صارت حبيسة الماضي.
Je n’aime pas les fêtes nationales. Toutes ces cérémonies auxquelles tout le monde prend part par patriotisme aigu, conformisme compulsif ou simplement par ennui, tout ce tohubohu facebookien provoqué par les éternels fêtards virtuels débordants d’énergie inutile, ce n’est pas ma tasse de thé. Et pourtant, en cette glorieusement banale journée du 13 août, qui me chatouille curieusement les tripes pour émerger de ma léthargie désillusionnée, je commence à m’intéresser à ce qui entoure ma conscience de naufragé intrépide dans l’immensité des abîmes de l’incompréhension.
يثير انغلاق المسؤولين السياسيين وريبتهم تجاه أي مقترحات لتغيير التوجهات الاقتصادية الكبرى في تونس، دهشة المتتبعين ومن خلفهم قطاعات واسعة من المجتمع التي لا تتوانى في التعبير عن امتعاضها من ذلك. حتى أنك قد تحس بأن رفضهم في أغلب الأحيان أشبه بمنطق “عجبك ولا طير قرنك” الأرعن، منه إلى ممارسة السياسة كعمل من أعمال إدارة الشأن العام وما يتطلّبه ذلك من تناسق (على الأقل ظاهريا).
Etrange recul que vient de faire la justice de notre pays en votant une loi qui ne fait et ne fera jamais l’équilibre entre la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, et le respect des droits de l’homme et des libertés constitutionnelles.
Quand un touriste visite la ville de Nabeul, il lui serait difficile de découvrir l’histoire de la cité. En effet, tous les monuments phares de la ville sont orphelins d’une plaque commémorative (date de fondation, un aperçu de son histoire, etc.).
Face à la situation financière dramatique de la compagnie et, eu égard aux sacrifices consentis par ses salariés depuis sa création en 2012, la frustration, voire la colère étaient plus que manifestes concernant une gestion, le moins que l’on puisse dire, à l’irrationalité flagrante. Pour ces mêmes raisons, parmi les enjeux de ce rassemblement, il s’est également agi de faire le nécessaire afin de déterminer les responsabilités, aussi bien des dirigeants rémunérés que celles des actionnaires, et à leur tête Mohamed Frikha. Faut-il souligner que pour ce dernier, au regard des collaborateurs de la compagnie, il est le dirigeant de fait. De même, contrairement à ce qui a été révélé sur d’autres médias, comme sur Kapitalis, ce rassemblement n’a pas demandé l’intervention de l’État pour combler la dette abyssale de la compagnie,
Tard dans la nuit de jeudi à vendredi 7 août, la loi 37/2015 relative à la recapitalisation et la restructuration de trois banques publiques, la Société tunisienne de Banque (STB), la Banque de l’Habitat (BH) et la Banque nationale agricole (BNA), a été adoptée dans son intégralité, par 109 voix pour, 10 contre, et 8 abstentions. Un vote qui creuse davantage le fossé entre l’élite politique et une société civile inquiète d’une culture de l’impunité institutionnalisée.
Le gouvernement Essid a procédé, début juillet, au retrait du projet de loi sur le droit d’accès à l’information (PJL 55/2014) dès que la commission parlementaire des droits et libertés avait terminé de l’étudier et de l’amender. Ceci constitue pour la plupart des représentants du secteur des médias et de la société civile un énième signe de menace portée aux acquis constitutionnels qui va à l’encontre du processus démocratique en Tunisie.