Politics 2371

Qui a dit qu’on n’a le choix qu’entre les RCDistes ou Ennahdha?!

Par Adel Ayachi – En lisant quelques commentaire sur l’article « Tunisie : à la recherche d’une justice » j’ai comme l’impression que pas mal de gents sont en train de légitimiser le retour de l’RCD!!! Surtout ceux qui parlent de deux possibilités seulement : marcher avec les anciens RCDistes dissimulés dans quelques partis ou voter Ennahdha, faute de maturité!! Messieurs, je vous invite à fouiner dans l’histoire contemporaine, et spécialement l’accès des socialistes au pouvoir en France en 1981! C’était avec un gouvernement jeune, et personne de la droite n’a voulu prêté main forte aux initiés.

Quand votre vie tient à un coup de fil d’une coiffeuse !!

Je vous relate le témoignage de la petite sœur de Taher Militi, avec l’émotion d’un citoyen qui vient d’assister à l’enterrement du défunt Tahar au cimetière El Jallez de tunis, le mercredi 3 Août 2011. Taher Militi un jeune homme de 19 ans, nouveau bachelier de cette année, a été roué de coups pour expirer ses derniers souffles à l’hôpital de la Rabta.

Pour la Constituante

Depuis l’âge de 17 ans, je suis dans toutes les manifs, les grèves. J’ai été tabassé plusieurs fois, renvoyé de la faculté alors qu’il ne me restait qu’une année pour devenir ingénieur […]

A quoi ça sert de s’entredéchirer alors que personne ne gagnera tout seul ?!

Les tunisiens ont balayé d’un revers de main le « chacun pour soi ! ». Ils l’ont démontré à la fin du mois de décembre et jusqu’au 14 janvier qu’ils étaient ravis de faire cause commune et faire dégager leur bourreau. Victimes d’une tyrannie politique et affairiste pendant plusieurs décennies, ils ont fini par se souder et se dresser comme un seul homme pour dire, « basta ! ». Depuis, le relais a été vite transmis aux mains des partis politiques, tout naturellement promus comme étant acteurs centraux du nouveau paysage politique.

Rappelez-vous Tunisiens !

Par Oumeima Krichen – Sept mois après le début du soulèvement populaire, le pouvoir en place est resté le même, ses pratiques sont là pour le prouver : après avoir donné le change sous la pression de la Révolution, le voila revenu au seul langage qu’il connaisse : répression sauvage du mouvement révolutionnaire, arrestations arbitraires, enrôlement de force dans l’armée de jeunes manifestants, enlèvements de citoyens, etc. Ses hommes de main montent des opérations violentes visant à discréditer les partis politiques rebelles, dans le but de semer le doute dans l’esprit des Tunisiens et la peur dans leur cœur.

أزمة القيادة في تونس

في العالم توجد شعوب غنية، تمتلك ثروات طبيعية أو تاريخية هائلة، و توجد شعوب فقيرة، لا تملك شيئا سوى ما تسميه (عزاء أو إيمانا) الثروة البشرية. للمفارقة، تونس و اليابان ينتميان إلى هذا الصنف. لكن الرابع عشر من كانون الثاني ـ جانفي، قدم لنا حقيقة مغايرة تماما لما نعتقد، ففي زمن ثوري حيث يجب اعادة بناء كل شيء و هيكلته، توجب ايجاد رجال ـ و لست أستثني بالكلمة الجنس اللطيف هنا ـ واعين بمتطلبات اللحظة (كم أكره هذه العبارة)، يتركون اختلافاتهم الايديولوجية و السياسية في ركن مظلم من مطبخهم السياسي و يتجندون لبناء البلاد.