Le 2 juillet dernier, le quotidien The Guardian révélait que le gouvernement britannique avait passé un contrat avec l’agence M&C Saatchi pour une campagne de communication au profit du gouvernement tunisien. Cette révélation, alimentée par les déclarations de l’ambassadrice britannique en Tunisie et celles du porte-parole de la Présidence du Gouvernement, met en lumière l’implication grandissante des pays étrangers en Tunisie, sous le couvert bien commode du « renforcement des capacités ». Un problème d’autant plus critique que c’est l’Etat tunisien lui-même qui demande l’assistance étrangère.
