أعلن طالبان محمد أمين البارودي وهاني التومي دخولهما في أضراب جوع بداية من يوم الثلاثاء 23 سبتمبر 2014 حتّى تحقيق مطالبهما من قبل وزارة التعليم العالي، وذلك في المقرّ المركزيّ للاتحاد العام لطلبة تونس في العاصمة.

أعلن طالبان محمد أمين البارودي وهاني التومي دخولهما في أضراب جوع بداية من يوم الثلاثاء 23 سبتمبر 2014 حتّى تحقيق مطالبهما من قبل وزارة التعليم العالي، وذلك في المقرّ المركزيّ للاتحاد العام لطلبة تونس في العاصمة.
L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen.
La scène rappelle l’arrestation de Weld 15 et Klay BBJ au festival de Hammamet. Dhafer Ghrissa, lui aussi, s’est fait arrêter par la police, dimanche 21 septembre. Le comédien a été accusé d’injures publiques à l’encontre de la police, pour avoir diffusé, pendant cinq secondes, un extrait de « El boulissia Kleb », lors de son one-man-show.
Sans vraiment comprendre ce qui lui arrive, notre équipe fut appréhendée et enfermée. Après moult protestations et des explications sur les faits précis reprochés à notre équipe, cette dernière a été enfin libérée. Officieusement, il lui a été indiqué qu’il est interdit de filmer à l’extérieur de l’enceinte du Tribunal sans autorisation ! À noter un dernier détail (et non des moindres) : Le comédien Dhaffer Ghrissa est également un futur magistrat. Il est à la veille de l’achèvement de son cursus à l’Ecole Nationale de la Magistrature (Nous y reviendrons…) !
Par European Cancer Centers : Nous avons été extrêmement surpris par les termes du communiqué de Presse publié par le […]
En bloquant le processus de la justice transitionnelle, plusieurs candidats actuels aux législatives et présidentielles, sont pointés de doigt pour des crimes passés. Les voir au pouvoir est inadmissible pour certains, alors que les écarter, sans preuves ni procès, n’a aucun sens pour d’autres. Seront-ils épargnés, une fois au pouvoir, par la justice ? La moitié de la réponse à cette question est noyé dans un passé d’impunité.
Pour comprendre pourquoi il est malsain de jouer à l’apprenti sorcier -comme certains cherchent à l’être en Tunisie- et ce, par l’improvisation de “lois de lutte contre le terrorisme”, voici une lecture intéressante pour nos juristes, chercheurs en sécurité nationale et nos députés (actuels ou ceux issus des élections du mois prochain).
يتواصل لليوم الرابع على التوالي الإعتصام الذّي ينفذه الأساتذة النوّاب أمام مقرّ وزارة التربية في باب بنات في تونس العاصمة. وقد جاء الإعتصام كخطوة تصعيديّة من قبل الأساتذة بعد إغلاق باب الحوار بينهم وبين الوزارة من قبل وزير التربية الجديد في حكومة مهدي جمعة.
الجهاز الأمنيّ الذّي كان الأداة الرئيسيّة في يد بن عليّ لفرض سلطته، لم يغيّر من عقيدته في التعامل مع المجتمع المدنيّ والمواطن التونسيّ رغم الحملات الإعلامية التي سوّقت لمرحلة الأمن الجمهوريّ واحترام المؤسّسة الأمنية لقيم الحريّة والكرامة ودورات التأهيل والتكوين التي خضع لها الأمنيّون. فخلال تعاقب الحكومات “الانتقاليّة” الخمس بدءا من محمد الغنّوشي مرورا بالباجي قايد السبسي وحمّادي الجبالي وعليّ العريّض وصولا على مهدي جمعة، سُجّلت عودة قويّة للممارسات القمعيّة في مواجهة التحرّكات الإحتجاجيّة والأصوات المناوئة لكلّ حكومة.
La recrudescence des abus de pouvoir et de la violence de plusieurs policiers devient alarmante , ces derniers mois, dans un contexte où le ministère de l’Intérieur tente de se refaire une crédibilité, allant jusqu’à solliciter le soutien populaire pour lutter contre le terrorisme.
في حوار خاص، لينا بن مهني تكشف رغم وجودها تحت حماية أمنية، عن تفاصيل الإعتداء عليها من قبل أعوان أمن بجربة وما تعرضت له من اضرار نفسية وبدنية وتؤكد على تمسكها بتتبعهم عدلياً.
بعد ثلاثة ايام اتصل بها رئيس المركز للمكافحة وتفاجأت اذ اتضح أن الفارّ من عملية محاولة توجيه وجتها هو عون حرس وطني لتنطلق بذلك محاولت هرسلتها ودعوتها للتصالح و التراضي بالتهديد قصد التنازل عن القضية بتعلة مستقبل العون المهني والعائلي.
La mort de Ahlem et Ons Dalhoumi, abattues « par erreur » par une patrouille de police, a troublé les Tunisiens. Mise à l’index, cette bavure sécuritaire relance les suspiscions qui ne cessent de miner la relation entre citoyens et forces de l’ordre, dans un contexte de lutte contre le terrorisme…
بعد مرور أسبوع على حادثة مقتل الفتاتين أنس وأحلام الدلهومي فجر السبت الفارط برصاص دورية أمنية بالقصرين، لازالت الحقيقة غائبة في ظلّ تضارب روايات الجهات الأمنية وأهل الضحيتين والتعتيم على مجريات التحقيق القضائي الذي تمّ فتحه من طرف السلطات التونسية والسلطات الألمانية أيضا نظرا لأن أحد الضحيتين تعد من رعاياها.
في هذا الجزء الثاني من الملفّ الذّي تتناول فيه نواة قضيّة التحسّر على بن عليّ، سنستعرض جزءا من الجرائم والإنتهاكات التي ارتكبها النظام السابق في حقّ المواطنين التونسيّين وكيف أحكم التجمّع الدستوري الديمقراطي قبضته على البلاد واستطاع تكميم معظم الأفواه طيلة 23 سنة.
[…] confectionner des lois, c’est si facile. Les rendre effectives, c’est une autre paire de manches. Et s’agissant de la violence, nous parlons de toutes celles qui frappent l’ensemble de la société tunisienne. Cette même violence qui frappe les indigents, les femmes, les minorités, les enfants, les créateurs… et aussi les journalistes ! Et vis-à-vis de toutes ces violences, nous avons déjà un arsenal juridique inflationniste toujours confiné à un relatif échec. Car, aujourd’hui, la principale défaillance structurelle pour lutter contre la violence, c’est la machine judiciaire. Et, là encore, il ne s’agit pas de texte de loi. Il est question de moyens […]
La plupart des tortionnaires de Ben Ali n’ont toujours pas rendu des comptes, ni à leurs victimes ni à la société. Pire encore, celui qui fut le secrétaire général du parti “grand ordonnateur” de ces atrocités, en l’occurrence, Mohamed Ghariani, se retrouve aujourd’hui assis à côté de Béji Caïd Essebssi, au sein d’une organisation qui aspire à gouverner la Tunisie. Le tout comme si de rien n’était !
Sonia Jebali, 35 ans, ex-ouvrière et ex-déléguée syndicale à l’usine de Latelec-Fouchana, a entamé une grève de la faim pour contraindre ses patrons à réintégrer les ouvriers licenciés. Sur les dix ouvrières licenciées en mars 2013, sept ont été réintégrées. En revanche, avec sa compagne de route, Monia Dridi, elle aussi déléguée syndicale, Sonia n’a pas réussi à imposer sa réintégration optant pour des indemnités de licenciement conséquentes. Portrait d’une battante qui a pourfendu les deux ogres du patriarcat et du patronat.