Society 669

Traite des êtres humains en Tunisie : Un phénomène tabou dont on s’accommode

Petites bonnes, enfants au travail, ouvriers agricoles mal payés, travailleurs de sexe… la traite des êtres humains est un phénomène courant en Tunisie, un phénomène tabou dont tout le monde s’accommode. Sous couvert d’aider son prochain, en donnant de petits boulots à des personnes dans le besoin, la plupart des Tunisiens exploitent une main d’oeuvre bon marché et sans défense.

Les Tunisiens prisonniers du Jihad en Syrie

Après une visite organisée pour établir un premier contact entre les familles et leurs enfants détenus, le sort des prisonniers tunisiens en Syrie reste en suspens. Ce voyage coordonné par le journaliste Zouheir Latif avec des journalistes et des associations a pourtant permis de mettre à jour les profils-types de ces Tunisiens qui continuent de partir pour «sauver la Syrie ».

Des étudiants subsahariens toujours sans carte de séjour

La fin de l’année scolaire et universitaire est là, pour les étudiants étrangers venus étudier en Tunisie c’est le moment de prendre son billet d’avion et de rentrer au pays passer des vacances. Sauf que pour bon nombre d’entre eux le passage à la police des frontières va coûter cher, faute de carte de séjour ils vont devoir s’acquitter d’une amende.

Djebal Châmbi: Une désinformation coupable

Des informations données au compte-goutte, une armée qui peine à faire face à la mort de trois militaires morts en moins d’une semaine, ce qui se passe au mont Châmbi est désormais devenu l’objet des spéculations les plus folles. La menace « terroriste » est à l’état de « fantôme » pour les habitants qui disent n’avoir jamais vu ces jihadistes. L’armée appelle à pourtant vigilance et favorise la thèse selon laquelle les terroristes viendraient de la ville et non plus du mont Châmbi.

Le congrès national de l’UDC pour la constitutionnalisation du droit à l’emploi

D’après une note de L’Institut national de la statistique, le taux de chômage a atteint dans le premier trimestre de l’année en cours 16,5%, et ce, malgré les remaniements ministériels censés, selon les partis au pouvoir, défricher un terrain fertile d’embauche. Au lieu de tâtonner, d’essayer de colmater les brèches, ou encore de s’épauler en fin d’analyse sur la conjoncture mondiale et la « lâcheté du capital », les autorités se doivent de réagir dans une situation problématique.

Les Femen et Amina restent en prison

Le procès des trois Femen, venues à Tunis la semaine dernière pour soutenir Amina, a eu lieu aujourd’hui au Tribunal de Première Instance de Tunis. A Kairouan, Amina comparaissait aussi devant le juge une seconde fois. Leur sort n’a toujours pas été fixé et les quatre Femen restent en prison.

Action des Femen devant le Tribunal de Tunis: Retour sur les faits

A peine dénudées, les trois Femen ont été accueillies par divers caméras et appareils photos. Les cris de «Free Amina» étaient accompagnés du slogan «Fuck your morals». L’épisode aurait pu être anecdotique comme dans d’autres pays où les Femen ont fait des actions similaires mais il a choqué certains Tunisiens présents ce jour-là, jusqu’à provoquer des mouvement de violence.

Les Tunisiens, moins libéraux qu’il n’y paraît ?

Une récente enquête intitulée “The World’s Muslims, Religion, Politics and Society”, du réputé Pew Research Center, basé à Washington, a exploré les attitudes et les opinions de musulmans à travers le monde sur le thème de la religion et de son impact sur la politique, les mœurs, ou encore la science. Le sondage, impliquant plus de 38.000 entretiens en face à face, donne un aperçu fascinant et parfois inattendu sur les diverses conceptions morales que tient le monde musulman, dont le peuple tunisien.

Congrès d’Anssar Alchariaâ : l’enjeu social et démocratique encore à l’épreuve

Dès la déclaration du congrès d’Anssar Alchariaâ, toute la Tunisie s’est mise à paniquer ; particulièrement dans les coins les plus reculés des quartiers populaires, des ruelles de Bab Aljalladine (Porte des bourreaux) au cœur de la capitale des Aghlabides jusque dans la périphérie de la Grande Mosquée de Okba Ibn Nafaâ, nommée d’après le calife omeyyade qui a conduit les premiers raids musulmans en Afrique du Nord.

A Kasserine :”Nous voulons de l’eau potable, ne nous poussez pas à manifester !”

Depuis plus de dix jours, le réservoir d’eau qui alimente les délégations Al Mengar, Boulaaba, Om Alchrat et la cité universitaire à Kasserine a été changé par la SONEDE. Passant de celui de Ain Caid à celui de Doghra, l’eau du robinet a changé pour les habitants. Avec son goût amer et couleur jaunâtre, l’eau est considérée comme imbuvable. Pourtant, pour les responsables à la SONEDE de Kasserine, cette eau est potable.