Society 669

Tunisie : Chronique d’une révolution médicale

Le conflit Mekki-médecins internes et résidents est le sujet de litige d’actualité. En effet, ce forcing a été suscité suite au parachutage d’un projet de loi qui impose un travail obligatoire de trois ans aux médecins spécialistes et leur interdit de s’établir dans le privé après l’obtention de leurs diplômes qui est justement, une qualification scientifique qui, en n’aucun cas, ne peut se relier à une obligation.

La question des migrants clandestins tunisiens : un poids dans les deux rives de la Méditerranée

Quasiment 3 ans après la grande vague d’immigration clandestine des jeunes tunisiens vers la France et l’Italie, en premier lieu à Lampedusa – une petite île italienne à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile connue de tous depuis la révolution tunisienne pour être la porte de l‘eldorado des migrants clandestins-, ce phénomène fait encore de nombreuses victimes et ouvre la porte à de nombreux débats.

La CNAM ou la punition collective – Suite et Fin

Ceci n’est pas une réponse au « droit de réponse » de la CNAM, d’ailleurs l’affaire en question ne m’implique pas directement puisque je n’ai jamais affirmé être de la région en cause (où j’y compte quand même de nombreux amis, confrères et …informateurs), encore moins avoir jamais été conventionné avec la CNAM.

La CNAM ou la punition collective

Toute une région en ébullition, une entreprise de santé menacée de fermeture, des centaines d’emploi en péril : c’est le CNAM GATE à Bizerte ou Comment un simple litige qui aurait pu être réglé par les voies conventionnelles peut-il évoluer en un « drame » régional aux retombés socio-économiques imprévisibles?

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Exercer la profession de médecin en Tunisie, sans jamais avoir mis les pieds dans une fac de médecine !

Pour exercer la profession d’un « docteur en médecine », il suffit de s’installer en Tunisie et… peu importe les diplômes. Ceci en montant, comme s’il s’agissait d’une simple gargote, un « cabinet » donnant pignon sur rue à la vue de tous, surtout ceux du Conseil de l’ordre des médecins et du ministère de la Santé. Point de diplômes requis, ni de code de déontologie à respecter, ni assurance, ni la moindre garantie en cas de catastrophe. Et des catastrophes, il y en a eu une, récemment dans la région de Bizerte, qui fut fatale à une personne décédée entre les mains d’un charlatan !

Interview avec Hafida Chekir : La levée des réserves sur la CEDAW n’a pas été notifiée aux Nations Unies

La CEDAW a été ratifié par la Tunisie en 1985 mais des réserves ainsi qu’une déclaration générale y ont été ajouté. Le 16 août 2011 un conseil des ministres adoptait un décret-loi qui levait les réserves. Sauf que cette levée n’a toujours pas été notifié au secrétariat général des NU, comme l’explique Hafida Chekir dans une interview accordée à Nawaat.

Aéroport : Contrôles excessifs sur certaines destinations sensibles

Il y a quelques jours un père de famille se rend à l’aéroport pour accompagner ses filles qui partent en voyage. Un agent de police lui demande de signer des autorisations de quitter le territoire pour ses filles pourtant majeurs. Ce qui semble être une mesure discriminatoire pour les femmes serait en fait un excès de zèle lié à une procédure de surveillance de possible départs en Syrie.

Reportage : Kasserine, entre la peur et la détermination

Mehdi a 20 ans. Grâce à lui, le premier terroriste des groupes armés à Djebal Chaâmbi a été arrêté. Quand à Sana, 16 ans, aider les terroristes est un devoir islamique, quitte à faire ce qu’on appelle le “djihad du niqah”. Des montagnes de Kasserine jusqu’à la mosquée Al Tawba à Hay Ezzouhour, la détermination pour vaincre le terrorisme croise la folie et la peur.