Théâtre pour enfants : un vaccin culturel pour le citoyen de demain

À Nabeul, le Festival ne s’est pas limité aux cinq espaces confinés (le Centre culturel Néapolis de Nabeul, la Maison de culture de Hédi Chaker, la salle Ediwan à l’hôtel Khéops, le théâtre de poche de l’ATAS et l’espace Sidi Ali Azzouz). En effet, les organisateurs ont animés les artères de la capitale du Cap par des spectacles de théâtre de rue et des animations même dans les bus du transport en commun de la ville.

Interview avec Bernard Stiegler : “Une révolution exige qu’une situation soit révolue!”

Invité par les initiateurs de la campagne Manich Msmah, Bernard Stiegler a invoqué Nietzsche pour mettre en garde contre « l’auto- annihilation » qui consume le monde. Il propose une « économie contributive » comme alternative systémique qui doit être adoptée y compris en Tunisie. Une Tunisie où le « processus révolutionnaire est en cours » se réjouit le philosophe.

Médias : Campagnes anti-régulation pour hâter l’ère bananière

Après avoir sanctionné deux émissions hebdomadaires d’El Hiwar Ettounsi Tv, suspendues pour un mois, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) a été la cible d’une vaste campagne de lynchage médiatique. L’absence d’un véritable débat sur la régulation brouille les pistes, maintient le statut quo et laisse courir les adeptes de la doctrine bananière.

Révolution mon amour

Le 17 décembre 2010, un jeune tunisien s’immole par le feu. Les régions se soulèvent une à une. Après 23 ans de dictature, le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte la Tunisie. Comme tant d’autres tunisiens, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami et Selim Kharrat décident de revenir au bercail. A chacun des raisons, une réinsertion dans cette « nouvelle » Tunisie et un avenir qu’il lui imagine.

Rassemblement contre le racisme dans les établissements scolaires

Une dizaine de personnes se sont rassemblées, vers midi, devant le ministère de l’Éducation avec des pancartes revendiquant justice et égalité dans les établissements scolaires. « Tous différents, tous égaux et tous unis», « jusqu’à quand la discrimination dans les établissements d’éducation ? » et « le racisme divise, détruit et tue la paix», tels étaient les slogans du rassemblement.

Loi 52 : Libération de Ala Eddine Slim, Fakhri Al Ghazel et Atef Maâtallah

Lundi 21 décembre en fin d’après-midi, la Cour d’appel de Nabeul a prononcé un non lieu pour vice de procédure dans l’affaire des trois artistes détenus depuis le 19 novembre. Atef Maatallah plasticien, Fakhri El Ghezal, photographe et Alaeddine Slim, cinéaste avaient été condamné le 8 décembre en première instance à un an de prison et à 1000 dinars d’amende pour possession de stupéfiants.

Les prisonniers #52 ne baisseront plus les bras

Sous couvert d’état d’urgence, la police tunisienne s’attaque à la jeunesse. En seulement deux semaines, cinq jeunes artistes ont été jugés d’un an de prison et d’une amende de mille dinars pour consommation de cannabis. Une mobilisation commence à prendre forme suite à ce que, certains, qualifient d’ « une nouvelle vague de répression »

Tunisie-Présidentielle 2019 : et si Lotfi Abdelli se portait candidat ?

Intelligent, cultivé, populaire, artiste polyvalent et engagé, Lotfi Abdelli a le profil idéal pour postuler au poste du Président de la République. En 2019, l’humoriste made in Tunisia aura 49 ans, soit un an de plus que l’actuel Premier ministre canadien, Justin Trudeau et deux ans de plus que Barack Obama, quand il a été investi comme 44e président des Etats-Unis. C’est quand même l’âge de la raison !

Télé-réalité : Le jeu de massacre des droits des femmes

Manne financière pour un patron de chaîne peu soucieux d’éthique professionnelle, casse-tête pour l’autorité de régulation, Andi Ma Nqollik pose problème. En matière de violence contre les femmes, la mise en spectacle de la détresse humaine peut basculer dans l’horreur que le concept de l’émission tend à normaliser. Retour sur un drame passé sous silence.

La soif du Nord

La région est un petit bout de paradis qui donne envie de vadrouiller à l’infini. Paradoxalement, elle est enfer et malédiction pour ses habitants. La verdure abondante, les lacs à perte de vue et les fleuves contrastent avec les visages émaciés des villageois. Nawaat est allé à la rencontre des habitants de la région pour enquêter sur l’une des injustices les plus absurdes de la Tunisie indépendante.