Sortir du formalisme juridique

C’est bien connu, au demeurant, le juriste est souvent mis à contribution pour conformer une réalité préexistence à la règle de droit et non l’inverse. Pareillement, dans notre pays ainsi que dans les États non encore de droit, son rôle est de conformer la réalité politique qui fait loi au droit pour que celui-ci soit enfin une politique.

Danseurs Citoyens – Entretien avec Bahri Ben Yahmed : La résistance, par la danse, comme une lutte contre toute forme d’obscurantisme

Quand danser « hors les murs », en rupture totale avec les conventions, devient une forme de résistance sur des territoires assombris par l’obscurantisme, l’action artistique se conjugue à la première personne du militantisme et de la citoyenneté. Le corps dans l’espace public est un engagement en soi, alors aspirer au changement des mentalités sociétales devient le front de tous les possibles.

Décryptage de la conférence de presse de Hakim Ben Hammouda, ministre de l’Économie et des Finances

Ben Hammouda a déclaré que pour l’année 2014, le déficit budgétaire risque de se creuser davantage. Nous nous demandons alors à quoi sert l’austérité ? Il a également déclaré que le taux d’endettement risque de dépasser les 50%. Contrairement à Amine Mati, représentant du FMI qui avait déclaré, au mois de février 2013, que le seuil de soutenabilité de la dette était de 50%, Ben Hammouda affirme, ainsi, qu’il n’y a pas de danger tant qu’on n’a pas atteints la barre de 60% du PIB. Qui dit mieux ?

Culture/Tourisme/Culture : Possibilité et défaillance d’un mariage contre-nature

La culture, et à fortiori la culture d’un pays, cela s’entrevoit. Toutes les données qui font la culture d’une région, d’une surface territoriale, ou d’un continent « x », ne sont pas (exclusivement) les musées et les sites archéologiques. Ce qui fait la richesse de la Tunisie, ne se résument pas, uniquement, à la grande Carthage, aux médinas, kasbah, mosquées, ribat, zaouias, souks, kobba, borj, bab, ou skifa, etc. La culture c’est aussi l’envers du décor.

iBDA : nouveau visage du Social Business en Tunisie

Depuis quelques temps déjà nous assistons, en Tunisie, à l’apparition d’un nouveau modèle de développement, le social business ou « entrepreneuriat social ». Dans ce cadre, plusieurs événements ont déjà été organisés comme le Forum Tunisien sur l’Entrepreneuriat Social et l’Impact Investing, le Forum Social Mondial 2013 ou encore le MED’ESS 2013, préconisant une économie solidaire.

La Foire Internationale du livre de Tunis en crise

Cette année, la 30e édition de la foire internationale du livre risque de ne pas avoir lieu. C’est ce qu’a décidé le ministre de la Culture, Mourad Sakli, après une réunion avec l’Union des Editeurs Tunisiens. Alors que le ministère de la Culture annonce, dans un communiqué, la tenue d’une conférence de presse, vendredi prochain, à ce sujet, l’Union des Editeurs Tunisiens nie avoir voulu bloquer la tenue de la Foire du livre.

Banque Africaine de Développement : Tunisie in a B.A.D. way ?!

Ce plan s’inscrit donc dans la continuité des reformes préconisées par le FMI. Il apparaît clairement que depuis le Partenariat de Deauville, ce dernier joue le rôle de chef d’orchestre dans les plans stratégiques des autres institutions économiques internationales. Tant au niveau macroéconomique à travers l’Union Européenne que microéconomique à travers la Banque Africaine de Développement, le FMI impose, directement et indirectement, ses réformes à une Tunisie à la croisée des chemins.

L’Uranium de Sra Ouertane : Les dessous des cartes du phosphate convoité !

En mai 2011, le gouvernement Béji Caid Essebsi décide de rouvrir le dossier de la mine de Sra Ouertane. Sauf que cette fois, on parle de phosphate sans évoquer l’uranium. Quant au coût du projet, il a été déclaré comme étant d’une valeur de 15 millions de dinars. Quelques mois plus tard, en juillet 2011, le ministre de l’Industrie déclare, lors d’une réunion au Kef, que le projet a une valeur de 19 millions de $. Et comme nous le disions au début de l’article, on ne parle plus de 10 milliard de tonnes de phosphate évoqués lors d’une présentation faite par le GCT au siège de l’AIEA, mais plutôt de 5 milliard de tonnes.

L’exception tunisienne menacée

Ce qui s’est passé le 20 mars, le jour de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance, sur l’avenue Habib Bourguiba, mérite que l’on s’y arrête et que l’on y réfléchisse avec toute la gravité et toute la solennité nécessaires, car nous avons là une petite idée de ce à quoi ont échappé les Tunisiennes et les Tunisiens et un avant-goût de ce qui les attend si par malheur les islamistes s’emparent du pouvoir, de tout le pouvoir.

Tunisia Election Data : une plate forme de Mapping des centres de vote

Les données collectées par Mourakiboun seront mises en ligne sur une plate-forme de données ouvertes appelée « Tunisia Election Data » avec le soutien technique de Democracy International, partenaire dans le projet. Cette plate-forme donnera la possibilité, d’après Rafik Helouiani, d’une meilleure répartition des centres de vote en prenant en compte le facteur géographique et la distance par rapport aux agglomérations.

La Polit-Revue : Ennahdha – Nidaa Tounes : la guerre froide

Alors que le vote article par article du code électoral s’est achevé en commission le 19 mars, les regards des principales forces politiques du pays sont plus que jamais tournés vers l’épineuse question des nominations administratives, une question qui obsède plus particulièrement Nidaa Tounes. Officiellement, c’est toujours au cas par cas que les nominations sont révisées, selon un baromètre du rendement et du bilan de chacun