Il s’avère que la parité n’est pas qu’un principe, mais aussi et surtout une stratégie. En ignorant l’obligation de moyens qui incombe à l’Etat pour garantir la parité égalitaire, la décision de l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de loi apparaît donc comme contestable. D’autant que ce jugement fera, sans doute, jurisprudence pour l’interprétation future de la Constitution.
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TunisLettre Ouverte à l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates
après avoir pris connaissance par différents extraits de la presse numérique tunisienne de la levée de réserves que la Tunisie avait émises à l’encontre de certains articles de la CEDAW-CEDEF (Convention pour l’Élimination des toutes les Discriminations Envers les Femmes), je dois bien tempérer ma joie et satisfaction -que je voulais partager avec vous- par un véritable bain dans le bassin glacial de l’hypocrisie protocolaire que vient d’être justement dénoncée par votre communiqué reproduit sur le site Nawaat
La Tunisie lève officiellement ses réserves sur la Cedaw, mais maintient la Déclaration générale
Une bonne nouvelle vient de secouer la morosité générale. Dans un communiqué publié par son secrétariat général, les Nations Unies déclarent avoir pris acte de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), suite à une notification officielle, reçue le 17 avril dernier. Ainsi, « en conformité avec les exigences de cette convention, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne ». La levée de ces réserves entre en vigueur à partir de la date de sa notifiaction.
Interview avec Hafida Chekir : La levée des réserves sur la CEDAW n’a pas été notifiée aux Nations Unies
La CEDAW a été ratifié par la Tunisie en 1985 mais des réserves ainsi qu’une déclaration générale y ont été ajouté. Le 16 août 2011 un conseil des ministres adoptait un décret-loi qui levait les réserves. Sauf que cette levée n’a toujours pas été notifié au secrétariat général des NU, comme l’explique Hafida Chekir dans une interview accordée à Nawaat.
Rassemblement “Les femmes tunisiennes, libres et Citoyennes!”13 août 2013 à 17h 30 !
Cinquante-sept ans déjà que le Code du Statut Personnel a été promulgué, quelques mois à peine, après l’indépendance de la […]
FIDH /LDH/ REMDH: Lettre Ouverte à François Hollande à l’occasion de son déplacement à Tunis
Monsieur le Président, L’annonce de votre déplacement en Tunisie, les 4 et 5 juillet prochains n’a pas manqué de soulever […]
ATFD: Nous femmes tunisiennes, restons debout !
Tunis, le 23 avril 2013 Déclaration Contre les violences faites aux femmes et pour la pluralité de leur expression Nous […]
La Cour constitutionnelle tunisienne : objet de convoitises entre les partis politiques laïcisants et les partis politiques islamiques
Le futur Conseil Constitutionnel tunisien sera dénommé : la Cour Constitutionnelle ou le Tribunal Constitutionnel comme le laisse apparaître le deuxième brouillon du projet de la future Constitution tunisienne présenté le 14 décembre 2012 par le rapporteur général de cette Constitution : Habib Khedher.
Journée de la Femme : La charge du parti Ennahdha contre la CEDAW
Le 8 mars, il y a quatre jours à peine était célébrée la journée internationale de la femme. Le lendemain le ministre des Affaires Religieuses, présent dans un débat, a estimé que la CEDAW est un texte « inadapté aux principes de souveraineté de l’Etat, à son identité, à sa constitution et à ses textes législatifs. »
Journal des débats à la Constituante : Conseil de discipline pour Noureddine Bhiri et Sihem Badi
La semaine de l’ANC a été principalement rythmée par les auditions des ministres de la Justice et de la Famille, Noureddine Bhiri et Sihem Badi lors de séances parfois houleuses. L’article 95 de la constitution a également fait couler – à tort ou à raison – beaucoup d’encre, certains élus y voyant la porte ouverte à des organismes sécuritaires parallèles aux institutions de l’État.
Bilan d’un an de “légitimité”. Droits des femmes : Un statu quo au goût de recul
L’année écoulée en Tunisie aura été rude pour les femmes : elle aura commencé avec une Souad Abderahim, députée du parti Ennahdha qui crachait sur les mères célibataires et elle aura fini avec deux policiers accusés du viol d’une jeune fille.
L’honneur du politique tunisien se décline au féminin
Voici, avec le 13 août, une nouvelle occasion perdue pour le gouvernement, celle de célébrer dignement la fête de la femme et le 55e anniversaire du texte fondateur de la modernité en Tunisie qu’est le Code du Statut Personnel !