ressources naturelles
150

AI ASSISTANT Powered By Nawaat's experimental generative artificial intelligence.


Région trouvées

Ariana Hajeb El Ayoun Sejnane

Dette extérieure de la Tunisie : de la résilience à l’agonie

La dette extérieure, inlassablement présentée à tort comme unique voie de salut à la Tunisie, s’est révélée être un frein au développement économique de la Tunisie et une perte de souveraineté. Cette rétrospective tente d’apporter un éclairage sur les nouveaux défis que notre pays doit relever pour bâtir l’avenir des générations futures, dans un contexte de mutations géopolitiques et économiques mondiales et face aux enjeux écologiques, énergétiques, technologiques des prochaines décennies.

Thon en Afrique du Nord : Garantir la croissance bleue

Les négociations de quotas internationaux pour le thon ont fait l’objet de critiques répétées, car elles étaient dirigées par les intérêts d’un nombre restreint de nations puissantes. Mais elles peuvent être révolutionnées par l’adoption de cadres préétablis, fondés sur des données scientifiques. Et l’année 2022 sera à cet égard décisive.

Changements climatiques extrêmes : Sommes-nous prêts?

Les changements climatiques sont liés à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Mais leurs effets ne se font pas ressentir dans leurs zones de production. Les pays industrialisés qui sont la cause principale des changements climatiques ne sont pas nécessairement les plus impactés par ces changements. Ainsi, la Méditerranée et l’Afrique du Nord sont considérées comme des “hot spots”. On prévoit que le réchauffement de la Méditerranée sera de 25% supérieur à celui enregistré au niveau global.

En finir avec l’extractivisme ?

Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.

Réforme des subventions du pain en Tunisie : pas de baguette magique

Selon l’Institut National de la Consommation (INC), 900.000 unités de pain sont jetées au quotidien, soit une perte de 100 millions de dinars annuellement. Durant Ramadan, la consommation de pain augmente de 135%. Au-delà d’un gaspillage de plus en plus coûteux pour les contribuables, les défaillances de la Caisse Générale de Compensation et la dépendance alimentaire du pays, devenues insoutenables, impactent directement producteurs et consommateurs.

Enquête : Affaire Halq El Menzel, corruption ou mirage communicationnel ?

Déclenchée par le limogeage du ministre de l’Energie et quatre responsables du même ministère, la polémique sur l’affaire Halq El Menzel a duré peu de temps avant de tomber dans l’oubli. Accusant la société TOPIC d’exploiter ce champ pétrolifère sans autorisation depuis 2009, le gouvernement a ensuite révisé sa copie et a fini par résumer l’affaire en une confusion dans l’interprétation des articles du Code des Hydrocarbures. Quant aux soupçons de corruption, ils ont été plus tard présentés comme une simple question de négligence administrative. Ces évolutions ont laissé la société accusée dans une situation ambiguë et le gouvernement dans une position suspecte.

Dans les manuels scolaires, l’Histoire de la Tunisie s’arrête en 1964

En 2011, les photographies, les extraits de discours étudiés dès l’école primaire, et tout le contenu relatif à Ben Ali disparaissaient du programme d’enseignement de l’histoire et de l’éducation civique, laissant blanches des pages et des pages des manuels scolaires. En 2015, c’est une leçon couvrant la période de l’histoire nationale entre 1964 et 1987 qui a été à son tour expurgée. Le ministère de l’Education promettait d’ores et déjà des réformes, et entre-temps, les travaux de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) sont passés par là. Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Quel discours historique apprennent désormais les élèves ?

Interview avec Sghaier Salhi: Les non-dits de la Tunisie postindépendance

Sghaier Salhi est l’auteur d’un ouvrage publié en 2017, aujourd’hui épuisé, intitulé « Le colonialisme interne et le développement inégal : le système de marginalisation en Tunisie comme modèle » (en arabe). Il y démontre le caractère systémique des inégalités de développement entre les régions en Tunisie, arguant qu’une partie du pays colonise l’autre partie. Nous avons souhaité discuter avec Sghaier Salhi des tensions entre le récit national tunisien et les mémoires particulières de certaines régions et groupes sociaux, à l’heure où l’Instance Vérité et Dignité (IVD) est attaquée par des historiens et des politiciens pour son traitement de l’histoire de l’indépendance.

Manich Msamah : Retour critique sur un moment politique

Ce retour critique que je prends l’initiative de faire sur la campagne de Manich Msemah, a pour objectif de contribuer à faire le bilan d’un moment politique qui s’inscrit dans une conjoncture complexe, marquée par l’échec d’une tentative de révolution et par un constat aujourd’hui non discutable, l’incapacité des forces politiques en scène à mener un processus de changement véritable ou même à faire obstacle à une contre-révolution rampante.

Inconstitutionnalité des lois: Rétrospective des recours à la veille d’une décision polémique

L’Instance Provisoire de Contrôle de la Constitutionnalité des Lois révèlera sa décision, demain mercredi 18 octobre, suite au recours de l’opposition déposé depuis un mois contre la loi sur la réconciliation administrative votée le 13 septembre dernier. Cette cour provisoire, ayant entamé son travail en 2014, opère un contrôle a priori des projets de loi contestés. Elle occupera ce rôle jusqu’à la mise en place d’une Cour Constitutionnelle, également prévue par la Constitution de 2014. En trois ans, l’instance a traité 18 recours. Récapitulatif.

Corruption et blanchiment d’argent : Ces rapports qui mettent à mal la Tunisie

Lors de son allocution à l’Assemblée des Représentants du Peuple, lundi, Youssef Chahed a tenté de rassurer la communauté internationale en annonçant la poursuite de sa « guerre contre la corruption ». Mais loin des discours, l’étendue de la corruption et du blanchiment d’argent prend des allures inquiétantes. En l’espace de cinq mois, trois rapports sont venus alerter les autorités sur les insuffisances du dispositif mis en œuvre pour lutter contre ces phénomènes. Le dernier en date étant celui de l’Institut de Bâle, où la Tunisie a perdu 70 places dans l’indice de lutte contre le blanchiment d’argent.