L’échec scolaire, ou encore la déscolarisation, l’abandon, la déperdition ou le décrochage scolaire, est le fait pour les enfants ou les adolescents entre 6 et 18 ans d’abandonner leurs études scolaires pour une raison quelconque. Les raisons de la déscolarisation sont nombreuses, elles peuvent être sociales, familiales, financières ou personnelles. Ce phénomène a touché, d’après une étude réalisée par Khaled Boughzou, de l’Université de Tunis 1, 100.000 jeunes pour la seule année scolaire 2012/2013. Durant l’année 1984/1985, la déscolarisation n’avait touché que 26.000 jeunes et en 1994/1995, elle avait atteint 57.613 élèves.
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Corruption Partis politiques UGTT croissance Investissement étrangers Pollution Agriculture UTICA EnvironnementLa corruption, c’est l’Etat !
Des hommes en armes, des pénitenciers, des carcans bureaucratiques moisis, des appareils répressifs multiformes, des corps parasites et cancéreux jetant leurs tentacules jusqu’aux fins fonds de la misère humaine, tout ceci et bien d’autres illustrations constituent l’Etat dans son essence comme dans sa genèse.
Reportage à El Kamour : la résistance du Sud se radicalise malgré les intimidations
Installé entre un champ pétrolier et le chemin principal qui relie les puits de pétrole au reste du pays, le sit-in d’El Kamour, fortement contesté par le pouvoir et les médias, se poursuit depuis 18 jours. 48 heures après le discours de BCE, la volonté des sit-inneurs est toujours la même. Comme le pouvoir choisit le dialogue de sourds, la résistance se radicalise encore plus. Reportage.
Échanges avec Moncef Cheikhrouhou, économiste : “السياسة الاجتماعية ماهيشي صدقة”
Sur les médias, en matière de pseudo-experts économiques autoproclamés, il faut reconnaître que nous sommes gâtés en Tunisie. Sur les plateaux TV, l’indigence de nos journalistes en matière économique n’a d’équivalent que la vulgarité des « calculs d’épiciers » des « pseudo-experts » à la M. J et semblables. C’est dire le plaisir que nous avons eu à accueillir M. Moncef Cheikhrouhou, économiste de renommée, rare sur les médias tunisiens.
عودة مهدي جمعة : بدائل لوبي الطاقة
تجربة رئيس الحكومة الأسبق مهدي جمعة في الحكم طيلة 10 أشهر، وخياراته السياسية والاقتصاديّة والاجتماعيّة تضع مصداقيّة مشروعه السياسيّ “البديل التونسي” محلّ تساؤل، فالرجل الذّي تمّت تسميته في الدقائق الأخيرة من الحوار الوطني لسدّ فراغ الحكم، يجّر اليوم تركة من السياسات والخيارات الإقتصاديّة التّي كانت أحد عوامل تواصل استمرار الأزمة الاقتصاديّة، كما خلّف خروجه من القصبة أسئلة حول عدد من التجاوزات وشبهات الفساد المتعلّقة بلزمات التنقيب والترخيص في المجال النفطي ولزمات استغلال الثروات الطبيعيّة.
L’arrière-pays serait-il notre ultime planche de salut ?
Il y a une solution qui pourrait faire son chemin et apporter à notre pays à bout de souffle le bol d’air tant espéré. C’est celle qui consiste à faire valoir les potentialités de l’arrière-pays. Foyer de toutes les contestations politiques, de tous les irrédentismes et de la fronde sociale et d’où naguère l’insurrection contre la dictature de Ben Ali est partie, les régions du Nord-ouest au Sud-ouest, limitrophes à l’Algérie ont été confrontées depuis l’indépendance aux avatars d’une politique de développement inappropriée et mal ajustée.
La campagne silencieuse !
On a souvent tendance à oublier que les écosystèmes méditerranéens ont toujours été façonnés par l’homme, avant que la machine ne soit mise à contribution pour transformer, le plus souvent de façon irréversible, des espaces entretenus par les bras de l’homme durant des millénaires.
Abrogation de la loi 52 : Les fausses pistes de Béji Caid Essebsi
Lors de sa dernière apparition, sur la chaîne privée Nessma, le président de la République, Béji Caid Essebssi, a critiqué la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants et a promis de donner des ordres pour ne plus arrêter les consommateurs. Alors que le nouveau projet de loi est en discussion depuis début janvier 2017 au sein de la Commission de la législation générale, le débat public est relancé, de la mauvaise manière. Fausses informations, imprécisions et instrumentalisation politique. Décodage
Espèces et espaces protégés, jusqu’à quand durera l’immobilisme ?
Les aires protégées tunisiennes, et les parcs nationaux en particulier, font partie de certains programmes d’enseignement, tant au primaire qu’au secondaire ou dans certaines institutions universitaires. Leur connaissance demeure cependant superficielle et l’état de conservation des ressources qu’elles renferment demeure très en-deçà des attentes du public.
Tunisia 2020 : entre « révolution du jasmin » et « Tunisia is back ! »
Huit heures, mardi 29 novembre, c’est l’ouverture de la Conférence internationale sur l’investissement. Autour d’un Palais des Congrès orné de guirlandes de petits drapeaux, un attirail sécuritaire est déployé. Aux policiers en uniforme, en cagoule ou en civil, à leurs voitures, fourgons et blindés, s’ajoute le vrombissement d’un hélicoptère qui survole le quartier. Les piétons sont sommés de faire un détour. Histoire de ne pas s’encombrer de trouble-fêtes, l’entrée est réservée aux détenteurs de badges et d’invitations, et Nawaat, malgré ses demandes, ne compte pas parmi les heureux élus.
Les Investisseurs sont là ? Les résistants aussi. La néo-colonisation ne passera pas
Dans un pays ravagé par le clientélisme, la corruption et les crimes économiques de tous genres, le gouvernement appelle les capitaux du monde à investir dans tous les secteurs stratégiques et sensibles : des ressources naturelles aux télécommunications en passant par l’agriculture et l’eau.
La COP 22, une occasion ratée pour la société civile !
Le manque d’engagement des milieux académiques dans la défense des intérêts de la société fait partie des causes qu’on peut évoquer dans à propos des faiblesses constatées dans le positionnement de la société civile. Il n’en reste pas moins que de nombreux mouvements associatifs autour de la planète ont développé des alternatives louables, défendables et justes.