La fin de la police politique tunisienne, mythe ou réalité ?

Par Bessem Ben Salem – Le 7 mars 2011 le gouvernement de transition a annoncé le suppression de la police politique et de l’appareil de sécurité d’Etat, hérités de l’ère de zaba, et cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par tous les tunisiens libres, qui sont tombés ou risqueraient un jour de tomber entre les mâchoires de ces deux ogres d’un ancien temps, qui symbolisent la torture en Tunisie.

Tunisie : Ouardanine en quête de vérité et de justice

Six morts et treize blessés : depuis la nuit du 15 au 16 janvier, date à laquelle la police a ouvert le feu sur la population de Ouardanine, les familles des victimes manifestent pour que des poursuites soient engagées contre les assassins de leurs proches. La procédure qui a été initiée le 19 janvier en est actuellement au stade de l’instruction.

Le Professeur Moncef Ben Salem ministre de l’enseignement public

Mohamed Dhiaeddine Souissi – Sire Ben Salem, je pense que personne ne peut nier votre talent de mathématicien reconnu, ce qui vous prédispose méritoirement à la décoration à laquelle vous postulez. Mais Ali Douagi n’aura nullement usurpé la décoration à titre posthume qui lui a été réservée. Il se pourrait bien que son type d’activité intellectuelle ne cadre pas avec les canons de votre axiomatique, mais lui est iconoclaste et novateur. Et franchement, les ellipses et hyperboles de Douagi sont, pour moi et pour tous ceux qui aiment la littérature, préférables aux votres, plates muettes et sans saveur.

Vive les snipers !

Je tire sur ces frustes sans talent bloqués par l’ascenseur du mérite et qui veulent s’infiltrer par l’ascenseur de la révolte. Je tire sur ces tireurs vers le bas, ces boules accrochées aux chevets de la Tunisie, ces prisonniers du passé et avorteurs d’avenir. Soyons tous des snipers…mais cette fois, visons juste et au lieu des balles crachons des mots et au lieu d’abattre des vies combattons pour la vie.