Journée nationale de la Femme : mobilisation inégale pour deux manifestations hautement politisées

Si les deux manifestation opposées, celle du mouvement Ennahdha et celle du collectif Hrayer Tounes, ont pu provoquer des craintes de division de la société tunisienne chez certains politiques et médias, tel que le parti Ettakol qui a appelé ses sympathisants à boycotter les deux manifestations… force est de constater que de face à face ou de polarisation, il n’y eût point.

الأزمة المصرية : الدم في مصر .. و الندم في تونس

انعكست الأزمة المصرية على الشارع التونسي فآنقسم الى مؤيّد لأداء الجيش والأمن المصريين بدعوى التصدّي “للعناصر الارهابية” التي رفعت السلاح في وجه الدولة وفق ما تبرزه صور اشتباكات “رابعة العدوية” وبين مندّد بما تمّ وصفه ب”المجزرة” التي طالت المعتصمين “السلميين” والتي خلّفت المئات من الجرحى والقتلى.

عيد المرأة : حتّى لا ننسى معركة المساواة بين المرأة “الكادحة” و المرأة “البرجوازية”

“طالما أنّ هنالك من يملأ رأسك بالحديث عن الحرية والحقوق فأعلم أنّك لست حرّا وأنّ حقوقك منهوبة ومستباحة .. انّهم لا يحدّثونك الّا على الأشياء التي تَعُوزك .. فالحرّ لا يحتاج من يُخبره بأنّه حرّ”.

Une crise du sens !

La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire

La Polit-Revue : Du neuf avec du vieux, ou la faillite des projets sociétaux

Au terme de deux semaines de rassemblements non-stop au Bardo, une question tautologique s’impose : « et maintenant ? ». Si les foules pro et anti pouvoir semblent s’être neutralisées, si la marée humaine du 6 août n’a pas été en mesure de transformer l’essai, c’est probablement parce que la contestation, encadrée par des élites politiques orthodoxes, n’a pas su se réinventer un discours.

Légitimité : A quel titre gouvernent-ils ?

Depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi le contestation gronde devant l’ANC. Aprés que pendant plusieurs jours des sit-inneurs, ainsi que des députés gelant leur activité se soient réunis en demandant la dissolution de l’ANC et du gouvernement, des manifestants voulant maintenir le pouvoir en place sont venus se faire entendre. Voilà comment la fracture c’est faite entre la notion politique de légitimité. Mais que signifie cette notion ?

علي الحرزي، متهم في مقتل السفير الأمريكي و أحد المتّهمين في قضية بلعيد و البراهمي، برّأته وزارة البحيري و لاحقته وزارة بن جدّو

في الوقت الذّي كانت فيه هيئة الدفاع تشنّ حملة واسعة النطاق من أجل ضمان محاكمة عادلة لمنوّبها خشية أن تقع احالته على أنظار المحكمة بموجب قانون الإرهاب “الجائر” الذي قد يصل بالعقوبة الى حدّ الإعدام، عمد حاكم التحقيق السادس بالمحكمة الإبتدائية بالعاصمة الى إطلاق سراح علي الحرزي في خطوة “مريبة” قبل أيّام قليلة من اغتيال الشهيد شكري بلعيد.

Quand l’Histoire recule par le bon côté

Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.

Bataille de chiffres sur la “meliounya” : Que disent les mathématiques ?

Avec les manifestations et les sit-in qui s’enchaînent depuis l’assassinat le 25 juillet du leader de gauche Mohamed Brahmi, la guerre sur le nombre des manifestants fait rage. Dernière bataille en date : celle sur le nombre de manifestants présents samedi soir 3 août à la Kasbah pour la “milyounya” (mot désignant une manifestation d’un million de personnes) pour “la légitimité”, organisée par le Parti Ennahdha.

Le Bardo : un sit-in underground

Quand on voit que les festivaliers investissent massivement le sit-in du Bardo avec la même nonchalance et la même mondanité que celle qu’ils auraient montré dans un concert à Carthage, quand on pense que pour équilibrer cet élitisme, les organisateurs sont obligés d’employer la démagogie religieuse, on se dit que le chemin reste à faire pour que ce genre de manifestations cruciales soient dignes.