Réflexions autour du livre « Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie », Editions Cérès, mai 2013, mission d’enquête ECPM de Samy Ghorbal (Dir.), Héla Ammar, Hayet Ouertani, Olfa Riahi

Réflexions autour du livre « Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie », Editions Cérès, mai 2013, mission d’enquête ECPM de Samy Ghorbal (Dir.), Héla Ammar, Hayet Ouertani, Olfa Riahi
Le 14 mars 2011, un décret-loi a été promulgué afin de confisquer les biens de Ben Ali et de ses proches. Parmi les concernés, on trouve Slim Chiboub, le gendre de Ben Ali. Mais cela n’a pas empêché ses parts dans la compagnie pétrolière « Voyageur Oil & Gas » d’échapper à la confiscation… Dans cette affaire, nous avons relevé de nombreux faits particulièrement troublants. Il appartiendra à la justice de déméler ce qui relève de l’infraction à la loi, de l’évasion fiscale et de l’abus de pouvoir et de ce qui relève d’un vide juridique particulièrement préjudiciable à l’économie, à la bonne gouvernance et aux institutions !
Dans un petit ouvrage, quatre Tunisiens ont réalisé une enquête inédite dans les couloirs de la mort en Tunisie. Si le livre plaide pour l’abolition de la peine de mort, il expose aussi les défaillances du système judiciaire et pénitentiaire depuis Bourguiba.
Par rapport au brouillon no. 3 on peut retenir dans la version du 1.6.2013 un bon nombre de progrès considérables. En effet dans le deuxième paragraphe du préambule les droits universels de l’homme ne sont plus restreints par une soit-disant spécificité culturelle tunisienne.
Des informations données au compte-goutte, une armée qui peine à faire face à la mort de trois militaires morts en moins d’une semaine, ce qui se passe au mont Châmbi est désormais devenu l’objet des spéculations les plus folles. La menace « terroriste » est à l’état de « fantôme » pour les habitants qui disent n’avoir jamais vu ces jihadistes. L’armée appelle à pourtant vigilance et favorise la thèse selon laquelle les terroristes viendraient de la ville et non plus du mont Châmbi.
D’après une note de L’Institut national de la statistique, le taux de chômage a atteint dans le premier trimestre de l’année en cours 16,5%, et ce, malgré les remaniements ministériels censés, selon les partis au pouvoir, défricher un terrain fertile d’embauche. Au lieu de tâtonner, d’essayer de colmater les brèches, ou encore de s’épauler en fin d’analyse sur la conjoncture mondiale et la « lâcheté du capital », les autorités se doivent de réagir dans une situation problématique.
حسب تسريب جديد قامت به صحيفة الواشنطن بوست، تقوم وكالة الأمن القومي الأمريكية و مكتب التحقيقات الفيدرالي بالتنصت مباشرة على الحواسيب المركزية لتسع شركات عملاقة في الإنترنت مستعينة ببرنامج سري للغاية يمكنها من استخلاص و استخراج و تحليل ملفات صوتية و فيديو، و الصور، و مراسلات البريد الإلكتروني و وثائق و سجلات الإتصال التي تمكن المحللين من تتبع حركات أي شخص و تعقب اتصالاته.
Malgré des arrestations massives la semaine dernière de personnes liées aux évènements de Jebel Châmbi, l’explosion de mines continue. Entre manque d’informations et confusion, la situation semble empirer malgré les efforts des autorités
En six jours, les manifestations qui secouent la Turquie ont fait deux morts et près de 2 000 blessés. Attisée par une répression policière féroce, la contestation, qui a débuté le 31 mai par des manifestations à Istanbul contre la transformation du parc Gezi – l’un des derniers espaces verts de la ville – en complexe commercial, a gagné tout le pays. Des milliers de Turcs sont descendus dans la rue, dans des dizaines de villes du pays.
Les membres de la HAICA ont été auditionnés par l’ANC aujourd’hui, alors que les discussions portaient sur les instances constitutionnelles. Ils sont venus défendre ses prérogatives et présenter une version des articles 122 et 124 du projet de Constitution.
Vers 1970, via les unités du groupe chimique tunisien implantées à la demande des citoyens eux-mêmes, la ville entame une revanche. Chaque année, la production annuelle du phosphogypse est estimée à huit millions de tonnes. Cancers, asthmes et ostéoporoses minent la santé de trois cent mille personnes. Manifestement, certains chercheurs de l’Institut National Scientifique et Technique d’Océanographie et de Pêche (INSTOP) n’ont pas tort d’évoquer un « génocide urbain »…
Croix gammées, tags islamophobes et injurieux, têtes de cochon… Depuis le début de l’année 2013, 18 mosquées ont été profanées en France. Dernière en date : celle de la mosquée de Narbonne .
D’après le site « Maghreb-Intelligence », c’est à une véritable saignée de l’économie de ce petit pays, la Tunisie, que l’on assiste. Citant un haut cadre de la Banque Centrale sous couvert d’anonymat, ce sont 1200 patrons/voyous qui auraient ou seraient en négociation avec les autorités marocaines pour « délocaliser » vers ce pays.
Alors que la constitution est presque achevée, les députés se sont également penchés sur une question sensible: l’examen du projet de loi de justice transitionnelle. Après une audition du ministre des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, la commission poursuit encore ses travaux cette semaine.
Il n’y a pas très longtemps, vous avez créé une étincelle dans votre région qui s’est répandue partout rapidement, devenant le flambeau qui guide non seulement votre pays, mais aussi beaucoup d’autres vers un chemin où les régimes oppressifs ne sont plus tolérées.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
L’adjudant-chef de l’armée nationale Mokhtar Mbarki a été tué à a été tué la nuit du 2 juin, par des tirs amis. D’après nos sources sur place, M. Mbarki aurait quitté son campement pour uriner.
Toujours la même semaine ou se déroule cet acte insensé qui dit le désespoir d’une jeunesse coincée entre le risque d’une noyade en tentant la « Harga », le recrutement dans les rangs « jihadistes » , l’immolation tout court