A J-7 du premier tour de la présidentielle, le nouveau paysage politique tunisien se dérobe toujours autant aux grilles de lecture traditionnelles. A peine assimilée, l’extinction brutale de formations politiques ancestrales est en soi un indicateur de l’irrationalité qui régit la séquence historique en cours. En chœur avec certaines analyses angéliques, Nidaa Tounes continue de vendre l’idée d’une alternance démocratique réussie, au moment où les signes se multiplient d’une restauration déjà en marche.
