14 Janvier 431

Révolution mon amour

Le 17 décembre 2010, un jeune tunisien s’immole par le feu. Les régions se soulèvent une à une. Après 23 ans de dictature, le 14 janvier 2011, Ben Ali quitte la Tunisie. Comme tant d’autres tunisiens, Karim Rmadi, Olfa Lamloum, Ghassen Amami et Selim Kharrat décident de revenir au bercail. A chacun des raisons, une réinsertion dans cette « nouvelle » Tunisie et un avenir qu’il lui imagine.

14 جانفي 2011: قناة تونس 7 تخاطبكم

حصلت نواة على تسريب لعدد هامّ من الشهادات التي أدلى بها مسؤولون سياسيون وأمنيون وإعلاميون في إطار التحقيقات التي باشرها القضاء العسكري قبل أربع سنوات حول أحداث الثورة. وتكشف هذه الشهادات جزءًا من خفايا ما حصل في كواليس السلطة يوم 14 جانفي بالأساس، وفي الأيّام القليلة التي سبقته ولحقته.

14 janvier 2015 : la concurrence mémorielle institutionnalisée par la présidence

Dans le fraîchement entamé mandat du président Béji Caïd Essebsi, il y aura un avant et un après 14 janvier 2015. Véritable acte fondateur de cette mandature, nous n’avons pas fini de tirer les leçons du houleux incident survenu au Palais de Carthage, en marge de la cérémonie de commémoration du quatrième anniversaire de la révolution de la dignité, rebaptisé pour l’occasion « Fête de la révolution et de la jeunesse » par l’entourage du bientôt nonagénaire.

Rapport RSF 2013 : La Tunisie à la traîne perd 4 places

Comme chaque année, RSF a publié son rapport sur l’état de la liberté de la presse dans le monde pour 2012. Ce document très médiatisé se veut une photographie de la situation de la profession pays par pays. Cette année, la Tunisie connait un recul conséquent de 4 places en se classant 138e alors que d’autres pays du Printemps arabe progressent.

سنتان بعد الثورة : كيف يقيّم أهالي الشهداء و الجرحى الوضع في تونس ؟

زرنا جريح الثورة حسني قلعية أصيل مدينة القصرين يوم 14 جانفي 2013 رفقة عصام عمري شقيق الشهيد محمد عمري من تالة الذي حاورناه حول إنطباعه إزاء المظاهر الإحتفالية في شارع الحبيب بورقيبة يومها، مع بروز تدافع سياسي رُفعت خلاله أعلام الأحزاب و ظهرفيه نادرا علم تونس رغم طبيعة المناسبة التي كان من المفترض أنّ تُوحّد الفرقاء على أرضية وطنية مشتركة, كما تنقّلنا يوم 15 جانفي 2013 مدينة القصرين و حاورنا أنور السعداوي شقيق الشهيد وليد السعداوي حول تقييمه لواقع الحال.

La presse internationale et le deuxième anniversaire de la chute de Ben Ali

C’est une impression d’apathie qui ressort en parcourant la presse internationale ce 14 janvier à la recherche d’articles sur le deuxième anniversaire de la chute de Ben Ali. La majorité relate simplement les marches organisées à Tunis à cette occasion. Les quelques articles d’analyse donnent dans l’ensemble l’image d’une Tunisie engluée dans une transition qui ne tient pas ses promesses.

Lettre de colère et d’espoir à mes compatriotes fêtards

C’est avec un profond sentiment de désarroi et un certain malaise que je vous vois fêter le deuxième anniversaire de notre révolution, malencontreusement trahie. Nos réalisations depuis deux ans, si réalisations existent, méritent-elles vraiment d’être célébrées? Avons-nous réussi le processus post-révolutionnaire? Les objectifs de la révolution sont-ils dignement atteints? Malheureusement, NON.

كلام شارع : 14 جانفي ,التونسي بماذا يحتفل؟

كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة تفاعل المواطن التونسي الذي كان حاضرا في شارع الحبيب بورقيبة اليوم لاحياء الذكرى الثانية للثورة التونسية. السؤال كان : اليوم انت موجود في شارع الحبيب بورقيبة …بماذا تحتفل؟

…كرنفال الثورة : بدون تعليق

انقسم الشعب التونسي اليوم حسب انتماءاته الحزبية و التحق كل مواطن بالمكان المخصص لحزبه او بالمسيرة التي يشارك فيها او يقودها حزبه في حين تجول العديد بطريقة احتفالية في هذه الاجواء الكرنفالية التي شهدها اليوم شارع الحبيب بورقيبة بالعاصمة. كنا على عين المكان و اعددنا لكم التقرير المصور التالي

Tunis : Célébration du 14 janvier en images

« Enfin, il y a du multipartisme » s’est exclamé aujourd’hui, 14 janvier 2013, un jeune tunisien venu célébrer le deuxième anniversaire de la Révolution tunisienne. A l’avenue Habib Bourguiba, artère principale de la capitale de la Tunisie, plusieurs partis politiques ont envahi la rue. Cliquez sur la flèche pour visualiser les images.

Tunisia: Two years On; The Crisis Deepens

The “Tunisian Revolution” has lost a good deal of its gloss. The rhetoric remains “radical”, the reality much less so. That it was a genuine national uprising engaging virtually the entire population is beyond doubt – and as such, nothing short of a regional inspiration. That it can be characterized as “a revolution” is open to question. What has changed?

L’homme à la baguette

Mahmoud, la quarantaine avancée, vit dans cette ville qui ne se vide qu’aux heures où les chats gris et affamés chassent les humains et occupent l’avenue principale de Tunis où ils se disputent les restes de poissons que jettent les restaurateurs pour emplir les ventres gavés des camions éboueurs.

La révolution tunisienne entre mémoire et histoire

Si l’histoire de la révolution tunisienne a au plan du savoir un commencement distinct, marqué par Sidi Bouzid et Kasserine, voir des origines plus anciennes et plus symboliques comme les événements du bassin minier de Gafsa, ses problèmes majeurs d’écritures, et, pour le dire d’emblée, ses difficultés, ses embarras, lui viennent de plus loin. À ce niveau on peut constater l’existence d’un triple héritage