Art 124

Status quo, or legal status for artists in Tunisia?

At roundtable events in the presence of EU funders and Tunisians who work in art and culture, the Ministry of Culture affirms that it has moved beyond words and is in the phase of action. With European Union’s recent designation of four million euros to the sector, the question remains whether or not such support will accompany the implementation of new policies, and specifically a framework ensuring the social and economic security of artists in Tunisia.

راب تونسي : محمّد أمين حمزاوي

لقد قدّمت الثّورة التونسيّة مجموعة من المبدعين الذين لم نتعوّد عليهم من قبل. كان محمّد أمين حمزاوي من أهمّ فنّاني الراب الذين أكّدوا من خلال نصوصهم و أغانيهم أنّهم أصبحوا هم أصوات المستضعفين من أبناء الشعب الكادحين. فقد سعى هذا الرابور إلى إيصال مشاكل أبناء جيله بطرية مختلفة و فضح ممارسات الحكومات و كشف كذب السياسيّين على أمل المحافظة على الروح الثورية التي نجدها حاضرة في أغلب أغانيه.

« West of life » de Zied Ben Romdhane : du photoreportage tel qu’il nous regarde

S’exerçant depuis une dizaine d’années à l’auscultation du réel tel qu’il va, le photographe-reporter tunisien Zied Ben Romdhane arpente dans « West of life » (2016) la région de Gafsa à la fois comme une terre connue et comme un territoire étranger. Des gisements de Redeyef aux mines de Métlaoui et aux collines d’Oum El Araies, c’est le visage fatigué mais résistant d’une terre qui ne l’est pas moins qui donne chair au dernier projet de Ben Romdhane.

راب تونسي : فريد المازني ( المُهَاجِر )

عْبَادْ فِي تَرْكِينَة، أغنية من أشهر أغاني الرّاب التونسي و من أعنف النّصوص التي فتحت النّار على السّلطة التي كانت تقيّد كلّ الحريّات و تدمّر طاقات الشّباب. فريد في هذه لأغنية كان أوّل رابور يتوجّه مباشرة بالخطاب إلى البوليس و يبتعد عن أسلوب التّلميح الذي كان يعتمده جلّ الفنّانين. إستراتيجيّة هذا الرابور كانت واضحة، أي البذاءة لمحاربة الآلة القمعيّة بنفس الآليّات التي كانت تستخدمها لتركيع الشّباب.

Le photographe prophète… Fabrice Monteiro

La dernière livraison du jeune photographe Fabrice Monteiro intitulée : The Prophecy, est un cri d’alarme. Elle met en scène ce qui ne peut plus durer avec cette « modernité » que d’aucuns veulent nous imposer et qui engendre un véritable chaos non seulement sur notre continent l’Afrique, mais aussi sur tous les continents.

Hkeya #3 : Vous avez dit « Monumentales » ?

« Monumentales ». C’est le deuxième terme qui accompagne, actuellement, le titre d’une exposition à l’Institut du Monde Arabe. Précisément, « Œuvres monumentales », sont un ensemble d’ouvrages de l’artiste plasticien français Stéphane Pencréac’h, entre peinture et sculpture, qui se présentent sous trois thématiques de notre histoire contemporaine immédiate : le « Printemps » arabe, le conflit syrien et les dernières journées meurtrières qui ont pris Paris pour cible en Janvier 2015.

L’image interdite de la (re)présentation (1e Partie)

La connaissance des contenus de la figuration n’épuise pas le questionnement sur la forme même de la (re)présentation et de l’irreprésentable. Une clarification est donc nécessaire pour comprendre l’esthétique de la représentation : L’interdit de la représentation n’a rien à voir avec une défense de produire des œuvres d’art figuratives. Il a tout à voir, en revanche, avec la réalité ou avec les vérités les plus assurées de l’art lui-même. Aussi, et en dernière instance, avec la vérité de la représentation elle-même, que cet « interdit » met au jour d’une manière paradoxale.

في تونس: مسرح الهواية يختنق

إنّ المدقق في واقع جمعيات مسرح الهواية قد لا يدرك حجم الإشكاليات التي يتعرض لها المسرحيون والمعاناة اليومية التي يعيشونها من تهميش وعدم اعتراف بمجهودهم الذي يبذلونه للمشاركة في بناء مشهد مسرحي فني راق بتونس، هذا بالإضافة إلى جملة من الإشكالات المادية. وفي سبيل الوقوف على هذه الحواجز التي تعيق من حين إلى آخر صدور عمل مسرحي هاو أو تحط من قيمته اتصلنا بعدد من جمعيات مسرح الهواة من أجل الوقوف على جذور أزمة هذا القطاع.

الدورة 40 للمهرجان الوطني لمسرح الهواة: أزمة مالية قد تهدد وجود المهرجان إن لم تف الجهات المسؤولة بوعودها

على هامش المهرجان كان لـ”نواة” لقاء بأعضاء لجنة التحكيم الخاصة بالمسابقة الوطنية وهم كل من المخرج المسرحي سامي نصري والممثلة دليلة مفتاحي والباحث والناقد المسرحي الحبيب المبروكي. أسئلتنا الموجهة إليهم ركزت في الإجمال على المهرجان في دورته الأربعين ومردود المسرحيين الهواة المشاركين ونوعية العروض المقدمة

La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)

Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.

Anouar Brahem décentralise par son art et redonne de l’espoir au Kef

Le samedi 1er mars 2014, le Café-Théâtre du Nord a ouvert ses rencontres culturelles du Kef au centre Dramatique et Scénique avec le concert du Quartet Anouar Brahem, un vernissage d’exposition photographique « Le Kef & Alentours ». Le lendemain, dimanche 2 mars, les participants ont visité la Table de Jugurtha et ont passé l’après-midi au centre Café Théâtre du Nord à Tejerouine.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.

Art et Violence. Où commence l’un, où finit l’autre… et vice-versa

L’on ne compte plus le nombre d’attaques contre les artistes, leur créations, leurs paroles, leurs opinons, leurs libertés d’expression. Plusieurs fois, ils ont fait et été l’objet d’agressions physiques, verbales, écrites. Devenus ennemis incommensurables des salafistes, qui les violentent et les menacent de mort, approuvés directement ou indirectement par les islamistes d’une part, du système judicaire et des policiers d’autre part