Assemblée Constituante 72

Cinq partis de la commission des consensus s’accordent sur la suppression de l’article 141 définissant la religion de l’Etat

Cinq partis politiques de la commission des consensus se sont mis d’accord ce matin sur cinq points cruciaux, sujets à controverses au sein de l’Assemblée constituante. Il s’agit d’articles du dernier brouillon de la Constitution portant sur la nature de l’État tunisien ainsi que sur le nombre de tours aux élections présidentielles.

Sahbi Atig : « Nous appelons tous les députés à une séance de consultation pour le 14 août à l’ANC »

Une réunion a eu ce lundi 12 août entre les représentants de cinq groupes parlementaires (Ennahdha, CPR, Courant démocratique,Wafa) et Al Mahaba, ex Al Aridha). Sahbi Atig, président du bloc parlementaire Ennahdha, nous a informés qu’un appel serait lancé à tous les députés, y compris ceux qui se sont retirés, pour une « séance de consultation » fixée pour ce mercredi 14 août.

La Polit-Revue : Du neuf avec du vieux, ou la faillite des projets sociétaux

Au terme de deux semaines de rassemblements non-stop au Bardo, une question tautologique s’impose : « et maintenant ? ». Si les foules pro et anti pouvoir semblent s’être neutralisées, si la marée humaine du 6 août n’a pas été en mesure de transformer l’essai, c’est probablement parce que la contestation, encadrée par des élites politiques orthodoxes, n’a pas su se réinventer un discours.

Éviction de la députée Mouna Ben Nasr : deux manières de voir le “bien commun de la Tunisie” au parti Al Moubadara

Contrairement à ses collègues, la députée Mouna Ben Nasr a refusé, mardi 6 août, lors de la plénière à l’Assemblée dédiée au défunt Mohamed Brahmi, de respecter la décision de son parti. Pendant que les quatre autres élus étaient devant l’ANC avec les députés qui se sont retirés, Mme Ben Nasr a préféré être “à l’intérieur”.

Amputée de 60 députés, l’ANC se réunit pour la première fois depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi

135 députés ont été présents ce matin pour la première séance plénière tenue depuis le 25 juillet, jour de l’assassinat politique du député Mohamed Brahmi. Le Chef du gouvernement Ali Laaridh, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou et le ministre de la Défense Rachid Sabbagh ont également été présents pour faire un compte rendu général de la situation en Tunisie.

À la croisée des chemins

Le pays a été soudain rattrapé par l’actualité régionale, guidée par une nouvelle orientation géopolitique; ainsi, si l’oncle Ben décide que cet élan révolutionnaire qu’a constitué le printemps arabe doit s’éteindre, et bien ainsi soit-il !

LiveBlogging : Tunisie, le bras de fer des “légitimités”

Dernière mise à jour: Mercredi 31 juillet @1H30 Jeudi 25 juillet vers midi le député Mohamed Brahmi, démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Attayar Achaabi était assassiné devant chez lui. Depuis des mouvements de protestations ont lieu dans le pays. Le bras de fer, débuté avec le lancement d’un sit-in, entre “légitimité des urnes” et “légitimité de la rue” continue.

La Tunisie à la croisée des chemins

Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.