Le propre du processus de la transition vers la démocratie c’est la concrétisation des droits de l’Homme qui sont considérés comme « un pilier ontogénique au processus démocratique » Dès lors, le projet de loi de l’exclusion politique qui va conduire à la privation de milliers de personnes, de citoyens de leurs droits politiques, peut être jugé comme en totale contradiction avec ces valeurs universelles.
Le projet de la nouvelle constitution tunisienne en 10 questions
“Ce projet de constitution est un hold-up de la révolution”, Ces mots lancés par la députée Karima Souid quelques jours avant la diffusion du brouillon de la constitution annonce un projet qui ne fait pas consensus au sein des députés. C’est pourtant bien la version qui a circulé sur internet avant même d’être soumise aux députés, qui sera étudiée par le comité mixte de coordination cette semaine.
Human Rights Watch: Le projet de constitution tunisienne doit être revu
L’Assemblée nationale constituante de Tunisie devrait modifier les articles du nouveau projet de constitution qui menacent les droits humains, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Human Rights Watch a analysé ce projet afin d’identifier les sources de préoccupation relatives aux droits humains.
Agents de force de l’ordre : 20 dt de prime de danger et des conditions sociales très précaires
“Nous sommes là pour revendiquer notre droit à une loi qui nous protège et des conditions sociales respectables vue la mission que nous entreprenons chaque jour” nous confie M. K, un agent de l’unité commando de la Garde Nationale qui a préféré garder l’anonymat.
Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie I)
Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.
Tunisie : Ces ligues anti-Essebsi et chouchou du gouvernement au mépris de la loi
Ces ligues, toujours en activité, continuent à appeler à “l’immunisation de la Révolution” ,un slogan bien attractif mais des enjeux politiques beaucoup plus insidieux se cacheraient derrière …
Après le consensus, le projet de loi de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire enfin voté !
Certains articles ont posé problème plus que d’autres mais, globalement, ceux qui ont été votés sont plus nombreux que ceux qui constituent des points de divergence. Le cheminement pour la mise en place de l’Instance semble alors sur la bonne voie.
Ce que dit le peuple à ses élus
Amis députées et députés, occupés à vos intérêts pour la plupart, vous n’entendez plus ce que vous dit à tue-tête le peuple qui vous a mis là où vous êtes. Pourtant, l’un de vous, franc et honnête, vient d’oser vous le rappeler, mais vous vous êtes pris à lui comme s’il ne disait pas vrai. Alors, écoutez ce que vous dit notre peuple, je vous le rapporte ici tel que je l’ai relevé le plus fidèlement
Instance provisoire de l’ordre judiciaire: Report de la séance plénière au 23 avril pour désaccord sur l’article 6
La séance plénière d’aujourd’hui 19 avril 2013 a été reportée à mardi prochain faute de consensus entre présidents des blocs parlementaires sur la composition de l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire (article 6).
La ministre Sihem Badi reste : Le vote n’a pas atteint la majorité absolue de 109 voix à l’Assemblée Constituante
Après un long débat à l’Assemblée constituante avec 174 députés présents /217, pour discuter de la motion de censure contre […]
Assemblée Constituante :Les raisons de la dissolution du bloc Liberté et Dignité
Après la division du bloc Wafa, venu le temps de la dissolution du bloc “Liberté et Dignité”. En effet, le 11 avril 2013, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale Constituante Meherzia Laabidi a annoncé la dissolution officielle du bloc parlementaire Liberté et Dignité (Horriya waKarama)[1]. Passant de 15 membres depuis sa création à 8 seulement, le bloc a fini par se dissoudre.
En vue d’élections transparentes et sans irrégularités : L’armée nationale pour arbitre
D’aucuns vont pousser des cris d’orfraie ! C’est dans le jeu pervers de la politique. Mais moi qui ne suis pas politique, je n’irai pas par quatre chemins !Donc, rêvons d’avoir entre les mains cette… constitution !
Commission sur les événements du 9 avril : L’échec total
Bientôt un an que la manifestation du 9 avril 2012a été réprimée par la violence et toujours pas le moindre rapport de la part de la commission parlementaire mise en place pour enquêter. Excédés par l’immobilisme 10 des 20 députés que compte la commission d’enquête ont présenté leurs démissions, hier vendredi 5 avril.
Sélim Kharrat, Directeur Exécutif d’Al Bawsala : « Changer les mentalités ça prend du temps »
Al Bawsala (la boussole, en arabe) est une organisation tunisienne née après la Révolution tunisienne qui vise à contrôler et à informer les citoyens sur les actes du Parlement. Un outil de transparence inédit pour accompagner le processus démocratique. Rencontre avec son directeur exécutif, Selim Kharrat.
Affiliation au parti Ennahdha : raison principale des démissionnaires des partis CPR et Wafa
Hier deux députés, Hasna Marsit et Naceur Brahmi, ont annoncé qu’ils se disloquaient du bloc parlementaire Wafa. Arbi Ben Hamadi, membre du comité constituant, a également quitté le parti.
Le député Habib Khedhr : “Aucun ministre n’entamera son travail sans passer par l’Assemblée Constituante”
Habib Khedhr, rapporteur général de la Constitution, député du bloc parlementaire d’Ennahdha a déclaré aujourd’hui, 14 février, en séance plénière: “Aucun ministre, ni Secrétaire d’Etat n’entamera son travail sans passer par l’Assemblée Constituante.”
Proposition d’instauration d’une instance supérieure indépendante pour la transparence
Notre révolution du 14 janvier 2011 ou du 17 décembre 2010 selon les points de vue, fut une révolution dont les principales demandes furent la liberté et la dignité du citoyen tunisien, elle a pris son cours depuis les élections du 23 octobre…
Les nouvelles excuses de la commission des blessés de la révolution
Jeudi dernier, la session matinale de la séance plenière devait en effet traiter des dossiers des martyrs. Pourtant, en raison des événements du 9 avril et des tensions qu’ils ont causé, la conversation a vite tournée à un débat rhétorique.