Assemblée Constituante 72

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie III)

Le propre du processus de la transition vers la démocratie c’est la concrétisation des droits de l’Homme qui sont considérés comme « un pilier ontogénique au processus démocratique » Dès lors, le projet de loi de l’exclusion politique qui va conduire à la privation de milliers de personnes, de citoyens de leurs droits politiques, peut être jugé comme en totale contradiction avec ces valeurs universelles.

Le projet de la nouvelle constitution tunisienne en 10 questions

“Ce projet de constitution est un hold-up de la révolution”, Ces mots lancés par la députée Karima Souid quelques jours avant la diffusion du brouillon de la constitution annonce un projet qui ne fait pas consensus au sein des députés. C’est pourtant bien la version qui a circulé sur internet avant même d’être soumise aux députés, qui sera étudiée par le comité mixte de coordination cette semaine.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie I)

Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.

Ce que dit le peuple à ses élus

Amis députées et députés, occupés à vos intérêts pour la plupart, vous n’entendez plus ce que vous dit à tue-tête le peuple qui vous a mis là où vous êtes. Pourtant, l’un de vous, franc et honnête, vient d’oser vous le rappeler, mais vous vous êtes pris à lui comme s’il ne disait pas vrai. Alors, écoutez ce que vous dit notre peuple, je vous le rapporte ici tel que je l’ai relevé le plus fidèlement

Assemblée Constituante :Les raisons de la dissolution du bloc Liberté et Dignité

Après la division du bloc Wafa, venu le temps de la dissolution du bloc “Liberté et Dignité”. En effet, le 11 avril 2013, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale Constituante Meherzia Laabidi a annoncé la dissolution officielle du bloc parlementaire Liberté et Dignité (Horriya waKarama)[1]. Passant de 15 membres depuis sa création à 8 seulement, le bloc a fini par se dissoudre.