Depuis dimanche 11 septembre, les habitants de Fernana ( gouvernorat de Jendouba ) sont dans la rue contre le laxisme de l’État. Le même jour, Wissem Nasri qui s’est immolé par le feu, mercredi 7 septembre, est décédé à l’hôpital des grands brûlés de Ben Arous. Les habitants exigent l’ouverture d’une enquête sur des soupçons de corruption dans la municipalité et de trouver des solutions concrètes au chômage et au développement à la commune.
Des formations au rabais pour des emplois introuvables
Qu’est ce qui lie une licence appliquée en administration des affaires obtenue à l’Institut supérieur des études technologiques (Iset) de Sidi Bouzid ou de Tozeur, une licence appliquée en gestion des technologies de l’information et de la communication obtenue à l’Iset El Ghazala et une licence appliquée en gestion acquise à la Faculté de droit de Sousse ? Elles sont toutes des licences rouges. Explication.
Travailler en freelance : entre liberté et précarité
Face à un marché de l’emploi de plus en plus saturé, de nombreux jeunes sont tentés par l’expérience du freelance. Réelle opportunité ou risque de précarisation de la société ?
Fête du travail ?… Kasserine fête le chômage devant le ministère de l’Emploi
La soixantaine de diplômés chômeurs de Kasserine en sit-in depuis fin janvier devant le ministère de l’Emploi à Tunis ont organisé une fête des chômeurs, la veille du 1er mai. Pendant 24 heures, leur lutte s’est exprimée sous forme artistique : poésie, théâtre et musique. Reportage.
L’exception tunisienne à l’épreuve de Daech
Est-ce que nous sommes vraiment devant un moment fondateur qui permet de construire une vraie unité nationale? Le fossé qui s’est creusé entre l’élite politique et une bonne partie du peuple tunisien depuis le départ de Ben Ali, les discours politiques qui ont régulièrement stigmatisé le Sud l’accusant de tous les maux de la Tunisie, la faillite des élites à apporter une réponse viable aux revendications de la révolution, l’accroissement des inégalités sociales, la corruption généralisée, etc. ; tous ces paramètres permettent-ils de croire que la guerre contre « Daech » est suffisante pour garantir la cohésion nationale et la stabilité du « modèle tunisien » ?
Où sont les moutons ?
Les plus avertis savent que, le chômage de masse est irréversible. Aucun contre-exemple ne le contredit. Ignorance ? Entêtement ? Ou, procédé délibéré visant à éluder l’abcès : la concentration de richesses (d’origine douteuse, le plus souvent) entre les mains d’une minorité au détriment de la communauté ?
Les Messagers de la Steppe, Orphelins de la République
Ezzouhour, Thala, Kasserine Nord, Kasserine Sud, Jedelyane, El Ayoun, Hassi El Ferid, Sbiba, Haidra, Sbeitla, Mejel Bel Abbès, Foussana, Feriana ; les treize perles du chapelet qui embellit le cou de la Montagne, ne sont plus des noms de villes. Les treize délégations ont prêté leurs noms aux jeunes qu’elles ont envoyés à la Capitale pour négocier avec le pouvoir central.
Leçons à tirer des derniers mouvements sociaux
Des leçons méritent d’être tirées des derniers mouvements sociaux qui ont secoué le pays et se sont étendus à de nombreuses régions. Certains de ces mouvements continuent encore, mais la plupart se sont arrêtés au bout de quelques jours de manifestations.
Sublime Dictature
Tandis que certains s’ingénient à imaginer remède aux retombées de l’abominable chose sur l’esthétique des villes et l’hygiène publique (coordonner avec ou sans les municipalités l’enlèvement des cartons et autres détritus abandonnés tous les soirs sur la voie…), quelques mois avant le mouvement dit révolutionnaire qui entraîna l’éviction de Ben Ali, « l’Economiste Maghrébin », dans un éditorial signé Hédi Mechri, imputa le chômage, entre autres, au commerce informel. Une policière municipale appliqua la recette sur un fauteur de Sidi Bouzid.
La marche des 450 km stoppée aux portes de Tunis
Devant les campeurs arrivés de Gafsa, la police a dressé des barricades. De l’autre coté de la rue, trois lycéens s’approchent du campement. Empêchés de franchir la ligne rouge de la police, l’un d’entre eux brandit le signe de la victoire aux misérables des temps modernes.
Mouvements sociaux : le pouvoir mise sur l’essoufflement
57 chômeurs de Gafsa sont arrivés, hier, lundi 8 février, à Tunis. Leur marche pour l’emploi et la dignité qui a démarré le 1er février, est bloquée par les forces de l’ordre au niveau de la cité El Mourouj. Une action qui donne un nouveau souffle aux mouvements sociaux qui font face à la répression policière depuis une dizaine de jours.
Présidence : la fuite en avant
Ahmed Néjib Chebbi, Mohamed Nouri Jouini, Mondher Zenaidi, Mehdi Jomâa, Mongi Hamdi, et Mansour Moalla ont été reçus au Palais de Carthage la semaine écoulée. derrière les apparences de sagesse et de consensualisme, les dessous de ces tractations révèlent qu’une présidence rancunière s’entête à appliquer bientôt les mêmes recettes libérales récemment rejetées par une majorité de Tunisiens.
Mouvements sociaux : les femmes en première ligne à Jebiniana
Depuis une dizaine de jours, une cinquantaine de femmes viennent quotidiennement se rassembler devant le siège de la délégation de Jebiniana, dans l’espoir d’une vie meilleure.
Reportage à Kasserine : « Personne ne saura calmer la colère de la faim »
« La révolution des jeunes est confisquée par les vieux ! » peut-on lire sur une feuille portée par un jeune homme silencieux au milieu des centaines de diplômes brandis par les chômeurs de Kasserine. Nous sommes le mercredi 20 janvier 2016, six jours après la mort de Ridha Yahyaoui, « martyr du chômage ».
Dans un pays de chômeurs et d’économie parallèle, est-il possible d’envisager un système d’Assurance chômage
Alors que le pays est sous la pression grandissante des grèves de la faim et des mouvements sociaux liés au chômage, l’État se complaît dans son mutisme et affiche une désolidarisation vis-à-vis des revendications sociales, sous prétexte de crise économique. Le nombre des familles touchées par le chômage augmente d’une année à l’autre. Par contre, les mécanismes de soutien à ces populations en précarité sont loin d’être suffisants.
Chômage : les différents gouvernements se révèlent incapables d’inverser la courbe
Alors que des dizaines de grèves de la faim et de sit-in continuent à protester pour revendiquer leur droit à l’emploi, le gouvernement de Habib Essid choisi de réprimer dans la violence les revendications des chômeurs. À présent, les promesses d’embauche ne sont plus crédibles et le discours officiel ressort les vieux arguments qui mettent le chômage et la précarité sur le dos de la crise économique post-révolution. Quelques semaines seulement après sa nomination, le gouvernement commence déjà à se détacher de sa responsabilité de réformes dans les régions appauvries.
Abandon scolaire en Tunisie: Des chiffres alarmants banalisés par la crise économique et occultés par le ministère de tutelle
Ce lundi 15 septembre, des milliers d’écoliers ont, fièrement, porté leurs tabliers et leurs cartables pour aborder une nouvelle année scolaire. Au même moment, d’autres enfants se trouvent forcés à porter des tenues de travail après avoir, définitivement, quitté l’école et basculé dans le monde des responsabilités. Ces jeunes, qui entament une vie d’adultes prématurée, n’ont pas vraiment le choix. Malgré leur présence de plus en plus remarquable dans les souks ou dans les ateliers d’artisans, peu de gens s’en indignent.
La recherche d’emploi ou l’épineux parcours
Ces jours-ci où la Tunisie traverse une crise politique et sociale, il est essentiel de rappeler une revendication populaire dont les évènements de décembre 2010 et janvier 2011 ont été, en partie, le résultat : le chômage et l’inégalité pour l’accès au marché du travail. Mais il est malheureux de constater que la démarche de recherche d’emploi relève toujours du calvaire.