Le projet de loi de finance 2021 prévoit dans ses dispositions une réduction de la redevance minière de Compagnie du Phosphate de Gafsa (CPG) de 10 à 1%. Cette nouvelle mesure constitue un allègement de la charge fiscale de cette société qui connait des difficultés financières depuis plus de 10 ans.
Dans sa vidéo « De mythes et de choses », l’artiste Souad Mani joue de l’exploration sonore et visuelle d’un site interdit d’accès, où l’infiltration nocturne se teinte d’une part intrigante de fiction. L’œuvre est projetée dans le cadre de l’exposition El Kazma, la section Art vidéo de la deuxième édition du festival Gabès Cinéma Fen, qui s’est tenu en ligne du 3 à 11 avril 2020.
Depuis plus d’un mois, la distribution de l’eau a connu plusieurs coupures intempestives dans certaines délégations du Bassin Minier. Ces perturbations se sont accentuées surtout à Mdhila, aux communes de Borj El Akarema et El Segui. De quoi susciter la contestation des habitants dont la vie est devenue un véritable calvaire. Si certains accusent la SONEDE de ne pas prendre ses responsabilités de maintenance et d’optimisation de la gestion des canaux d’eau, manifestement usés par le temps et gangrenés par la rouille, d’autres affirment que l’industrie du phosphate épuise les réserves d’eau et pollue ce qui en reste. Nawaat est parti à la rencontre d’habitants et d’agriculteurs pour en savoir plus sur cette persistante pénurie d’eau.
La grève générale prévue à Redeyef le 16 mars par les sections locales de l’UGTT pour protester contre les coupures d’eau a été annulée suite aux négociations avec les pouvoirs publics. Mais la situation est loin d’être résolue.
Sous les sables de Tozeur gît le phosphate ; des millions de tonnes, 500 millions à en croire la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) qui fouille depuis des années le sol du Djerid. Est-ce une aubaine ou un investissement qui peut encore attendre ?
Difficile de croire, quand vous êtes à Redayef, que cette ville est parmi les plus riches du pays. C’est aussi à Redayef que le mot injustice sociale prend tout son sens. Malgré les 400 mille tonnes de phosphate par an, les 27 mille habitants n’ont eu droit, depuis des décennies, qu’à une école, un hôpital mal équipé et une maison de jeunes désertée.
Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.
Grave précédent judiciaire : le tribunal de première instance de Gafsa a prononcé le 21/05/2014 des condamnations à 10 ans d’emprisonnement à l’encontre de 14 personnes originaires d’Oum Larayess. Ces condamnations iniques et répressives font suite aux revendications sociales basiques exprimées par les populations de la région
En mai 2011, le gouvernement Béji Caid Essebsi décide de rouvrir le dossier de la mine de Sra Ouertane. Sauf que cette fois, on parle de phosphate sans évoquer l’uranium. Quant au coût du projet, il a été déclaré comme étant d’une valeur de 15 millions de dinars. Quelques mois plus tard, en juillet 2011, le ministre de l’Industrie déclare, lors d’une réunion au Kef, que le projet a une valeur de 19 millions de $. Et comme nous le disions au début de l’article, on ne parle plus de 10 milliard de tonnes de phosphate évoqués lors d’une présentation faite par le GCT au siège de l’AIEA, mais plutôt de 5 milliard de tonnes.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés