Constitution 344

Les pièges de l’article 38 qui détermine la nature de l’éducation en Tunisie

L’article 38 boudine la sphère du savoir dans un corsage beaucoup trop restreint, il s’obstine à se focaliser exclusivement sur les connaissances sur le monde arabo-islamique, vraisemblablement comme accoutumé en Afrique du Nord et en Orient en générale exclusivement idéalisées et démunies d’une approche critique, excluant par cette restriction sous entendue toutes les sciences humaines modernes indispensables pour franchir le pas vers un avenir autodéterminé et responsable.

صراط الحداثة المستقيم

إنّه الفصل الثامن والثلاثون الذي حظي بتزكية نوّاب المجلس التأسيسيّ في تونس خلال أعمال المصادقة على الدستور الجديد. ومع أنّ الأمر ينسجم ظاهرا وباطنا مع هويّة التونسيّين بانتمائهم إلى الأمّة العربيّة الإسلاميّة، إلاّ أنّه وجد معارضة شرسة من أنصار ما يسمّى بالحداثة وثقافة الانفتاح على الآخر، وفي مقدّمتهم الأستاذ عياض بن عاشور، الخبير في القانون الدستوري.

Tunisie : Et continue le combat pour une démocratie modèle !

la révolution tunisienne, qui a été un modèle du genre et qui espérait aussi donner naissance à une constitution modèle, doit déchanter à la veille de son troisième anniversaire. Elle aura, à n’en pas douter, une nouvelle constitution bien meilleure que l’ancienne, mais pas assez explicite dans ses avancées, pas suffisamment avant-gardiste dans ses principes pour faire référence. Elle est juste originale par rapport aux constitutions des pays arabes et islamiques

La Polit-Revue : L’opposition a perdu la bataille éthique

L’objectif du parachèvement de la Constitution la veille du 3ème anniversaire de la révolution s’éloigne d’heure en heure, à mesure que les débats à l’Assemblée s’enlisent dans les « pour » ou « contre » les 86 pages de 300 amendements : deux jours ont été nécessaires pour voter 15 articles sur un total de 139. En une semaine, l’opposition et la contestation au sens plus large ont multiplié les couacs sur les plans constitutionnel, politique et médiatique.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

Abolition de la peine de mort et démocratie en Tunisie

L’abolition de la peine de mort est un marqueur éminent de la démocratie nouvelle en Tunisie. C’est une question stratégique urgente qu’il ne faut point négliger. Elle est de celles qui agissent efficacement et en profondeur sur l’inconscient humain en y éliminant freins et blocages. Or, on sait à quel point l’inconscient, quand il est gouverné par de fausses conceptions, nous fait mal agir.