déontologie 28

« Sawt Al Charaa » sur Al Mutawassit Tv : Une émission à sens unique

Quand une émission tv se fait appeler « Sawt Al Charaa », c’est qu’elle s’engage à transmettre à son audimat « la voix de la rue » (traduction littérale, ndlr), à savoir celle des citoyens par opposition à celle des orateurs ayant fréquemment accès aux tribunes publiques. Or, ce n’est pas le cas de l’émission éponyme diffusée, mardi soir, sur Al Mutawassit Tv. Il s’agit plutôt d’une interview d’une flagrante partialité.

Seif Trabelsi sur El Hiwar Ettounsi Tv : Un rebranding pour une famille mafieuse

« Nous partons vers le passé, un passé contenant une partie importante de l’histoire de ce pays », c’est ce qu’a promis Samir El Wafi à son audimat au début du dernier numéro de « Liman Yajroô faqat », diffusé dimanche soir à partir de 21h et jusqu’à 23h30 sur El Hiwar Ettounsi Tv. Son invité Seif Trabelsi n’est autre que le neveu de Leila Ben Ali et le frère d’Imed Trabelsi. Embarqué par le storytelling du supposé interviewé, l’animateur s’est égaré de l’objectif annoncé et il n‘a pas tenu sa promesse. Il s’est limité à ponctuer le discours de son interlocuteur par des commentaires frivoles. Pire : son émission a servi d’une tribune pour le relooking des Trabelsi, une occasion pour un rebranding d’une famille mafieuse.

Médias et élections 2014 : L’impossible pluralisme face à la tentation majoritaire !

Dans un climat d’incivisme politico-médiatique, la HAICA a livré les résultats de son monitoring sur le respect du pluralisme, en période électorale. L’exercice démocratique est toujours aussi laborieux. Habitués à véhiculer les idées dominantes, les médias ont eu du mal à passer outre propagande. Plus que les radios, ce sont les télévisions qui continuent à jongler avec la bipolarisation, la manipulation et le degré zéro du journalisme.

Terrorisme et Régulation : Nessma tv se fait épingler pour la diffusion d’une vidéo du Front Al Nosra

La Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (Haica) a adressé un avertissement à la Chaîne Nessma, qui a repris, ce mercredi 7 mai, des images montrant l’exécution sommaire de sept prisonniers par le Front Al Nosra. Deux Tunisiens figuraient parmi ces prisonniers, qui ont été tués par balles pour avoir combattu dans les rangs de « l’État Islamique en Irak et au Levant », selon le texte lu, en off, dans la vidéo.

liberté de la presse, éthique, déontologie et liberté d’expression

De la crise du journalisme tunisien : Éthique, déontologie et listes noires.

Suite à la révolution, toute une société va se retrouver confrontée aux actes des indignes ayant agi en toute impunité, après avoir monnayé leurs honneurs auprès d’une vile dictature. L’état du système du droit, déjà en crise sous la dictature, s’est retrouvé dans l’incapacité de proposer des dispositifs « civilisés » pour solder un lourd passé. L’incapacité due à cette crise, entre autres, à fournir des réponses, va être d’autant plus perceptible dès que l’on aborde le passif des violations déontologiques dans le secteur des médias sous le règne de Ben Ali. Entre menaces de « listes noires » et incapacité du droit à arbitrer (I), la réponse va s’avérer complexe. Une complexité que révèle volontiers une esquisse de déconstruction de la présente crise éthique du journalisme tunisien (II). Et la sortie du tunnel ne semble pas si proche, tant la dimension économique, y compris durant la période postrévolutionnaire, mêle argent et déontologie dans une difficile équation (III).

Média : quand l’UE pousse les directeurs de journaux maghrébins à rédiger un code de déontologie

Le Maghreb bouge, sa presse aussi. De ce fait l’Union Européenne a jugé utile de travailler à la mise en place d’un code de déontologie de la presse au Maghreb. La délégation de l’UE en Tunisie a réuni une vingtaine de patron de presse originaires de Mauritanie, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de Libye ainsi que des experts internationaux et des journalistes pour un forum en Tunisie.