”بنتي مظلومة.. اسكت باش ما تكبرش الحكاية، 8 شهور موقوفة دون حق.. أسكت هاو قالولك استنى، وينك يا سيد قيس سعيد يا رجل القانون شوفلنا حل لهذه المهزلة.“ بهذه الكلمات دوّنت أمّ عن قصة ابنتها السجينة إرضاء لسردية تغيير التركيبة الديمغرافية، رغم محاولات ثنيها عن الكلام كسرت هذه الأم الملتاعة حاجز الخوف والصمت لتنقل قصة ابنتها إيمان الورداني.
Migration in Tunisia: The government’s doublespeak
Praised for its “feats” by Italy’s extreme right, the immigration policy implemented by President Kais Saied builds off a strategy whose objectives are twofold. Here is how the government has succeeded in killing two birds with one stone.
Migration en Tunisie : Le double discours du pouvoir
La politique du président Kais Saied, salué par l’extrême droite italienne pour ses « exploits » en matière de lutte contre l’immigration, repose sur une stratégie qui vise plusieurs objectifs à la fois. Voici comment le pouvoir fait d’une pierre deux coups.
ملابسات اخلاء الاعتصام أمام مقر مفوضية شؤون اللاجئين
قامت الشرطة التونسية، يوم 11 أفريل، باخلاء اعتصام لاجئين أمام مفوضية شؤون اللاجئين بالعاصمة. ما خلف مناوشات و اعتداء بعض المعتصمين على سيارات رابضة بالمكان. الخميس 13 افريل عقد نشطاء ندوة صحفية لتوضيح ملابسات ما حصل.
Crise des réfugiés : Le calvaire tunisien et l’impuissance de l’UNHCR
Pendant des semaines, des réfugiés et demandeurs d’asile ont manifesté devant le siège de l’UNHCR à Tunis. Des jeunes hommes mêlés à des femmes et des enfants campaient sur place. Ils criaient leur colère, réclamant dignité et évacuation de la Tunisie. Cette crise n’est que la face émergée de l’iceberg dans la gestion épineuse des flux des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile en Tunisie.
اعتصام 225 طالب لجوء أمام مبنى المفوضية السامية لشؤون اللاجئين بتونس
يعتصم نحو225 طالب لجوء من جنسيات مختلفة أمام مبنى المفوضية السامية لشؤون اللاجئين بتونس العاصمة. احتجاجات انطلقت منذ فيفري 2022 بمكتب المفوضية بجرجيس، طلبا لإجلائهم من تونس بعد تعرضهم للإهمال وسوء المعاملة. وضعيات إنسانية دقيقة تاهت بين مكاتب المفوضيات و العلاقات الدولية المعقدة.
Right to Asylum in Tunisia: Guaranteed by the Constitution, but not Other Laws
The number of asylum seekers in Tunisia is on the rise. In the absence of a legal framework that guarantees their basic rights, these individuals remain vulnerable, dependent on the good will of civil society organizations and the potential kindness of Tunisians. Yet article 26 of the Constitution guarantees the right to political asylum.
Droit d’asile en Tunisie : gravé dans la Constitution, méprisé par les lois
Les demandeurs d’asile sont de plus en plus nombreux en Tunisie. En absence d’un cadre juridique garantissant leurs droits élémentaires, ils restent vulnérables et dépendants du bon vouloir des organismes de la société civile et de l’éventuelle bienveillance des Tunisiens. Pourtant, la Constitution accorde le droit d’asile politique dans son article 26.
Tunisiens à Lampedusa : de l’étau de la misère à celui de l’Europe forteresse
L’immigration irrégulière vers l’Europe enregistre une hausse jamais vue depuis 2011. Des milliers de Tunisiens ont traversé la mer pour rejoindre l’Italie depuis le début de l’année, mais une fois arrivés, ceux qui débarquent sur l’île de Lampedusa sont en proie à une grande précarité, à la merci d’accords confidentiels que la Tunisie a signé avec l’Italie en 2011 et d’une quasi-impossibilité de demander l’asile.
Choucha refugees in La Marsa, abandoned by Tunisian authorities and the UNHCR
They arrived in La Marsa from Choucha refugee camp in June 2017, and were supposed to stay for a few days time while their situation was worked out. But still today, the 34 exiles remain in La Marsa. After fleeing Libya in 2011, their asylum applications were rejected in 2012 by the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR). They eagerly hoped for the re-examination of their files during the six years they spent in Choucha. Eight months after their arrival in La Marsa’s youth center, their living conditions have severely deteriorated and the competent authorities have abandoned their case.
Réfugiés de Choucha à la Marsa : Abandonnés par les autorités tunisiennes et l’UNHCR
Arrivés de Choucha en juin 2017, ils devaient être hébergés pour quelques jours seulement à la Marsa en attendant de résoudre leur situation. Pourtant ils y sont toujours aujourd’hui. Après avoir fui la Libye en 2011, leurs demandes d’asile avaient été rejetées en 2012 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Ils ont espéré un réexamen de leurs dossiers pendant 6 ans, dans le camp de Choucha. Huit mois après leur arrivée à la maison des jeunes de La Marsa, les conditions de vie des 34 réfugiés et déboutés se sont gravement détériorées et les autorités compétentes ont abandonné le dossier.
من شوشة إلى المرسى: لاجئو النزاع الليبي أمام مصير مجهول في تونس
دخل 25 لاجئ وافدين من مخيم الشوشة، البالغ عددهم قرابة 40 لاجئ، في إضراب عن الطعام منذ نحو أُسبوعين احتجاجا على الأوضاع التي يعيشونها إثر إيداعهم المؤقت بدار الشباب بالمرسى، بعد أن أُغلِق المخيم يوم 19 جوان الفارط. ويطالب المضربون المنظمات الدولية بالحسم النهائي في ملفاتهم.
A La Marsa, les réfugiés expulsés de Choucha en grève de la faim depuis 12 jours
25 réfugiés ont entamé une grève de la faim, le 18 août, pour contester leurs conditions de vie à la maison des jeunes de la Marsa. 42 subsahariens y ont été transférés après leur évacuation, le 19 juin dernier, du camp de Choucha, où ils se sont réfugiés depuis le déclenchement du conflit armé libyen en 2011. Considérés comme des migrants par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) et l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), ils contestent la longue attente du réexamen de leurs dossiers afin de se faire accorder le statut officiel de réfugiés, une revendication soutenue par plusieurs organisations non-gouvernementales opérant en Tunisie.
Karim Traoré : de l’insertion à l’expulsion
Depuis dimanche, 29 novembre, Karim Traoré, migrant en Tunisie depuis 2011, a été empêché de quitter la zone internationale de l’aéroport de Tunis-Carthage après un court séjour en France. Sans nourriture, ni contact avec son avocate, le migrant ivoirien ne connaît pas les motifs de son arrestation, ni la décision de son expulsion vers son pays d’origine. Les autorités tunisiennes annoncent, mardi premier décembre, à Samia Jellassi, avocate de Karim, qu’il sera expulsé, sans donner d’explication ou de préavis.
Réfugiés en Tunisie, des vies suspendues
Pendant que l’attention médiatique internationale battait son plein au sujet des réfugiés syriens, les conditions de vie des migrants en Tunisie passent à la trappe. Qui se souvient encore du Camp de Choucha qui a pourtant défrayé la chronique pendant de longues semaines, à partir du mois de février 2011 ?
Du fil et des aiguilles en mémoire des réfugiés
Confectionner avec les réfugiés du camp de Choucha des sacs recyclés, c’est l’ingénieuse idée lancée par le jeune couturier ivoirien, Karim Traoré. Portrait.
Droits des migrants en Tunisie : La société civile interpelle les nouveaux élus !
40 mille Tunisiens ont traversé le canal de Sicile, au cours de l’année 2011, pour débarquer dans plusieurs villes d’Europe. 1500 d’entre eux ont péri en mer ou sont portés disparus… A partir des données recueillis sur le terrain, le FTDES a dressé le profil socio-économique des disparus. Son premier constat : les disparus sont, en majorité, âgés de moins de 30 ans. Près de la moitié (46%) ont entre 15 et 24 ans. Cela peut s’expliquer par la fragilité de leur situation économique et leur désespoir face à l’avenir.
بين مخاطر الحرب أو الغرق، محنة السودانيين الفارين من ليبيا عبر تونس
قام جيش البحرية التونسي بإنقاذ 91 مهاجرا غير شرعي و إدخالهم إلى ميناء جرجيس بعد محاولتهم الهرب عبر البحر. يتحدث أحد الفارين في هذا الشريط عن مأساة المهاجرين السودانيين في ليبيا بين نار الصراع الدائر هناك و الإهمال الكامل من طرف السفير السوداني بليبيا.