Ennahdha 822

Weekly Political Review: From Interior Vizier to Leader of the Pack

Less than a week after the resignation of Prime Minister Hamadi Jebali, Ennahda chose Ali Laarayedh to form a new mixed government of technocrats and politicians as the country deals with a major political crisis—the most crucial since the fall of the previous regime. A secret meeting of the Ennahda “Shura (Consultative) Council” convened on Thursday night to internally elect a new prime minister replacing Mr. Jebali who stepped down early last week after he failed to form an apolitical cabinet.

La polit-Revue : Un morbide commerce posthume

« Il ne sera pas parti seul, il aura emporté ce satané gouvernement avec lui ». Nous sommes le 8 février lorsque cette phrase d’un proche de Chokri Belaïd est lâchée devant son cercueil. Il aura fallu près de deux semaines d’agonie gouvernementale pour que la prophétie se réalise. Dès le 10 février, nous évoquions ici-même la possibilité d’une manœuvre politique de l’ex Premier ministre Jebali. Il faut dire que la promptitude avec laquelle le coup de poker du gouvernement de technocrates fut lâché avait tout d’un gage en trompe-l’œil.

Gangrène tunisienne

Aujourd’hui, ce n’est plus contre Ennahda que j’ai la haine – ils ont dépassés les bornes et ils savent qu’ils jouent aux cons et qu’ils le paieront un jour, tant pis pour eux. Par contre, ceux à qui j’ai envie d’explorer le cerveau pour voir ce qu’il y a dedans, ce sont les 40% de personnes qui n’auraient pas du se déplacer ce jour-là et que j’accuse d’avoir trahi la Tunisie et ces acquis et de l’avoir plongé dans le chaos en élisant ces héros de pacotille.

Crise politique ou crise du sens ?

Au lendemain de la Révolution Tunisienne de 2011, l’ensemble de la nouvelle classe politique s’est empressée d’adopter un régime qu’on peut appeler une démocratie libérale. Depuis, plus aucun pas concret n’a été fait, aucun problème résolu, aucune revendication satisfaite

مسيرة “شكري شكون قتلو” بشارع الحبيب بورقيبة

نظم مجموعة من الشباب على شبكات التواصل الإجتماعي مسيرة اليوم السبت 23 فيفري 2013 ،انطلقت من ساحة محمد علي بالعاصمة في إتجاه شارع الحبيب بورقيبة. وقد شهدت إقبالاً محترماً من المواطنين خاصة أنها لم تكن مسيرة تدعو إليها الأحزاب وأغلب من شاركوا فيها ليسوا من القواعد الحزبية ولا من المسيسين ،لكنها شهدت مشاركة عديد الوجوه السياسية الذين قدموا للمساندة.

Le dilemme d’Ennahdha

Le mouvement islamique est né en Tunisie à l’initiative de jeunes de la Médina. Très vite, ils se rassemblèrent autour de Abdelfattah Mourou. Leur objectif était de réformer les mœurs et de ramener les jeunes à la pratique religieuse à une époque où les mosquées étaient devenues le refuge de vieux retraités.

Appareil parallèle lié à Ennahdha : Un haut cadre du parti derrière l’affaire Dammak

Grâce à de nouveaux éléments nous avons pu approfondir notre investigation et éclaircir certains points : L’opération a été initiée par un haut cadre du parti Ennahdha : Kamel Aifi. Elle a été menée par deux civils membres du même parti : Belhassan Naccache et Ali Ferchichi. L’opération a été menée au départ en dehors de tout cadre institutionnel et elle comporte de nombreuses anomalies. Ces faisceaux donnent à croire qu’il s’agit donc d’une opération menée par un appareil agissant en marge des institutions de l’Etat.

Journal des débats à la Constituante : La décentralisation au cœur du chapitre des collectivités locales

La semaine précédente s’était terminée sur une note tendue à l’ANC avec le départ des élus de l’opposition jeudi 7 février. La semaine du 11 au 16 démarre dans une atmosphère tout aussi délétère. L’opposition a boycotté les séances en réclamant la tenue d’une plénière extraordinaire sur la situation politique. Pendant ce temps, les élus de la majorité ont entamé les débats sur le chapitre des collectivités publiques.

Tunisie : Le gouvernement n’a réalisé que 5 800 créations d’emplois en 2012 (hors secteur public et SIVP)

L’emploi est incontestablement la principale revendication des jeunes de la révolution. Il devrait constituer la première priorité du gouvernement provisoire issu d’élections démocratiques. Ce qui ne semble pas être le cas. Lors de multiples déclarations publiques, les différents ministres du gouvernement Jebali – et particulièrement Abdelwaheb Maater, Mohamed Ben Salem et Slim Besbès – nous ont submergé de données contradictoires et parfois farfelues concernant l’emploi.