من المنتظر أن يشرع مجلس نواب الشعب إثر مصادقته على الحكومة في تولي مهامه التشريعية وتطبيق بعض بنود الدستور المتعلقة بالخصوص بتكوين الهيئات الدستورية المنصوص عليها وتعديل بعض الهيئات التي شرعت فعلا في القيام بمهامها.

من المنتظر أن يشرع مجلس نواب الشعب إثر مصادقته على الحكومة في تولي مهامه التشريعية وتطبيق بعض بنود الدستور المتعلقة بالخصوص بتكوين الهيئات الدستورية المنصوص عليها وتعديل بعض الهيئات التي شرعت فعلا في القيام بمهامها.
Les organisations non gouvernementales, soussignées, estiment que la récente déclaration du parti Ennahda, dénonçant la décision de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) de suspendre la diffusion de certains médias audiovisuels non autorisés, est une incitation à appliquer la “loi de la jungle” dans le paysage audiovisuel en Tunisie.
Sur Mosaique FM, la désinformation était à son comble, ce mardi 20 janvier 2014. Interviewé sur sa propre radio par un collègue, Naoufel Ouertani, également animateur de l’émission « Labés », récemment épinglée par la Haica pour « apologie de la torture », déclarait que le régulateur méconnait le journalisme et que sa sanction outrepasse ses prérogatives (sic).
حول منع جزء من برنامج تلفزي –تونس في 20 جانفي 2014 تلقت إدارة قناة “الحوار التونسي” قرارا من قاضي […]
La diffusion par le ministère de l’intérieur et certains médias de la vidéo des aveux des trois présumés assassins du policier égorgé à El Fahs alimente encore la polémique.
Quatre ans après, les médias tunisiens ne sont toujours pas sortis de l’ornière. L’épreuve des premières élections libres a montré que les journalistes tunisiens ont du mal à se défaire de la propagande et de la connivence volontaire. Le droit à l’information du citoyen a été, ainsi, submergé par le bruit et la fureur d’une bipolarisation annoncée. Mais la remise en cause de l’ordre ancien ne va pas de soi dans un contexte caractérisé par des violences contre les journalistes et un cadre légal bancal. De plus, la difficile fondation enclenchée par le régulateur a été contrariée par un dispositif légal inadéquat au vu de la déferlante des dépassements enregistrés.
Indiscutablement, ce qui va transparaître tout au long de ce récapitulatif autour de l’année 2014, c’est la faiblesse du rôle de l’institution judiciaire. 2014 fut l’année qui achève le premier cycle de la transition démocratique. Ce premier cycle durant lequel il a été principalement question d’élections, de Constitution, de Média, d’économie, de justice transitionnelle, de procès et de terrorisme. 2014 parachève ainsi ce cycle destiné à mettre la Tunisie sur les rails d’une démocratie moderne. Les chantiers ouverts sont gigantesques, tout autant que les attentes des citoyens.
منذ الدور الأول للانتخابات الرئاسية بدأ بعض الزملاء والزميلات يتحدثون عن خوفهم من تراجع منسوب الحريات عموما وحرية التعبير والصحافة والنشر خصوصا… بعضهم يهمس برأيه وبعضهم يُناقش الأمر بين أهل المهنة والبعض الآخر يُعلن عن خشيته أمام الجميع، في الصحف والإذاعات وبلاتوهات التلفزيون… حتى انتقل التخوف من بعض أهل مكة إلى بعض الحقوقيين والسياسيين…. وأساسا المواطنين.
In this extremely polarized electoral context, how did the media frame the public discussion and shaped the public opinion? A very bad role, if one believes the 3rd report of Independent High Authority for Audio-Visual Communication (Haica) on the political pluralism, which points the partiality of the audio-visual coverage of the presidential campaigns. Furthermore, the press took a dangerous turn when being engulfed in shifting sands of propaganda and voluntary complicity. But these repetitions seem to worry neither the politicians, nor the journalists.
Moncef Marzouki n’a certes pas été le président irréprochable ni l’homme parfait ; il ne sera pas, cela va sans dire, l’homme providentiel. C’est sans doute mieux ainsi. Néanmoins, en dépit de ses multiples erreurs politiques à la présidence de la République – erreurs dont il devra rendre compte –, et compte tenu des conditions dans lesquelles se déroule le scrutin, il nous apparaît comme le seul choix susceptible d’infléchir le raz-de-marée nidaiste, d’empêcher la recomposition d’un système politique et économique corrompu et inégalitaire qui nous a gouverné pendant plus de 50 ans ainsi que le retour de la répression.
Quel rôle les médias ont-ils joué dans l’orientation du débat public et la construction des opinions, dans ce contexte électoral extrêmement polarisé ? Un très mauvais rôle, si l’en croit le 3ème rapport de la HAICA sur le pluralisme politique, qui pointe la partialité de la couverture audiovisuelle de la présidentielle. Plus encore, la presse a pris un dangereux tournant en s’enlisant, de plus en plus, dans les sables mouvants de la propagande et de la connivence volontaire. Mais ces récidives ne semblent inquiéter ni les politiques, ni les journalistes.
على خلفية تداول وسائل الإعلام لنتائج سبر الآراء خلال الرئاسية، تساءل الأستاذ احمد الرحموني، رئيس المرصد التونسي لاستقلال القضاء، عن سيادة القانون والضمان القضائي معتبرا أنهما في مهب الريح إذ أنه لم يبق بهذه الصفة أي مكان للقانون والقضاء.
في الازمة المثارة بين الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي و البصري والهيئة العليا المستقلة للانتخابات بشان بث نتائج سبر الأراء خلال الفترة الانتخابية الرئاسية تم الحديث تقريبا عن كل شيئ وتوسع الجدال ليشمل حرية التعبير و حق المواطن في المعلومة وحق مؤسسات سبر الاراء في العمل واختصاص الهيئتين او احداهما بهذا الموضوع او ذاك باستثناء الحديث عن الاثار المبدئية للقرار الصادر عن المحكمة الادارية في 21 نوفمبر 2014 بايقاف تنفيذ قرار الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي والبصري الذي اجاز بث نتائج سبر آراء الناخبين عند خروجهم من مكاتب الاقتراع بعد غلق آخر مكتب اقتراع داخل التراب التونسي.
[…] ce soir, nous apprenons que la décision de la HAICA [relative au terme du silence électoral] fut neutralisée devant le juge des référés qui a sursis à son exécution à la demande de l’ISIE. Le 7 juin 2014 nous avions évoqué les futurs coups de canon qui allaient rugir face à la HAICA et à l’ISIE. Mais nous n’avons jamais imaginé que l’un de ces coups de canon allait être tiré par l’une des deux instances, visant en plein flanc sa consœur. Ce soir, c’est la jeune démocratie tunisienne qui en sort meurtrie !
Des médias privés qui se berlusconisent, un service public qui récidive et dérape, une ISIE qui méconnait la régulation, les résultats du monitoring de la première semaine de la campagne présidentielle ( du 1er au 7 novembre) publié par la Haica, ont battu le record des législatives, en matière de bipolarisation. Les détails de ce décomptage des propos liés à l’actualité électorale en dit long sur les arcanes de l’instant politique.
Les démènements du tandem HAICA/ISIE n’ont pas empêché le couple médias-politique de sombrer dans l’obscène. Et là, l’obscène n’est pas seulement ce qui heurte le bon goût, mais aussi ce qui rabaisse le débat démocratique au plus bas. En exemple, la dérive d’un candidat-président qui est tombé, dans la matinale de Mosaïque FM, dans le panneau de la manipulation en prenant à son compte des propos sexistes et discriminants. Mais que ne feraient les politiques pour sauver leur peau, en ces temps de disette démocratique!
Les législatives viennent à peine de s’achever, et la HAICA s’apprête à publier son deuxième rapport relatif au pluralisme politique au sein des médias audiovisuels. Au cours d’un interview que M. Riadh Ferjani, membre de ladite HAICA, a bien voulu nous accorder, le jeudi 30 octobre 2014, nous avons profité pour lui poser une question relative à ce rapport. Sans rentrer dans les détails de ses conclusions -la publication du rapport étant imminente-, nous avons, tout du moins, souhaité obtenir quelques indications sur les tendances en la matière.
Lors de la soirée électorale du 26 octobre, les chaînes el-Hiwar Ettounsi et al-Wataniya ont enfreint « le silence électoral » en diffusant les résultats de sondages sortis des urnes, plaçant le parti Nidaa Tounés en première position. Invités à commenter ces sondages, les candidats n’ont pas, non plus, respecté la loi électorale. Mais, curieusement, l’Isie affirme vouloir sanctionner les instituts de sondage qui ne sont, pourtant, soumis à aucune loi. Pour la Haica, cette interdiction est problématique et devrait être revue dans le sens de l’intérêt général.