Une photo de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, discutant en marge de la COP27 en Egypte, avec un politicien présenté comme étant le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog, a été largement partagée sur Facebook et Twitter.

Une photo de la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden, discutant en marge de la COP27 en Egypte, avec un politicien présenté comme étant le président de l’entité sioniste, Isaac Herzog, a été largement partagée sur Facebook et Twitter.
Au cours de l’année 2021, les échanges commerciaux entre la Tunisie et Israël auraient dépassé les 28 millions de dollars, soit l’équivalent de 89 millions de dinars tunisiens. C’est ce qu’ont soutenu des médias internationaux et locaux, sur la base d’un rapport diffusé par le site “Comtrade”, relevant des Nations Unies, et qui compile des données économiques au niveau mondial.
En réaction aux arrestations massives des Palestiniens d’Israël, les membres du réseau des Médias indépendants sur le monde arabe publient ensemble cet article de Majd Kayyal, écrivain et journaliste d’Haïfa. Il appelle à l’unité de tous les Palestiniens contre les coups de boutoir sécuritaires et idéologiques du gouvernement Israélien.
«L’application israélienne WhatsApp est une petite partie du dispositif technologique qu’Israël utilise dans ses violations de données », a déclaré Borhan Bsaies sur les ondes de la radio Ifm, le 17 septembre 2020. Cette déclaration est-elle correcte ? Et quel est le contexte régional qui a favorisé la circulation de telles «informations»?
La Tunisie n’est clairement plus épargnée par les campagnes massives de désinformation à l’ère du trollage et des fake news. Objectif : semer la division, défigurer l’espace public et influencer les électeurs potentiels via des campagnes clandestines menées sur les réseaux sociaux.
Depuis les élections législatives de 2014, deux propositions de lois au sujet de la normalisation avec Israël ont été présentées, l’une en 2015, l’autre en 2018. Ces deux propositions de lois émanent des députés du Front Populaire, coalition réunissant des partis de gauche et des partis nationalistes-arabes. Aucune d’elles n’a dépassé le stade de la discussion en commission parlementaire.
Le Monde Arabe s’est dernièrement ébranlé suite à la récente décision de Donald Trump de faire de Jérusalem la capitale politique d’Israël. Comme à chaque fois qu’il s’agisse de la Palestine, les peuples arabo-musulmans se sont indignés et ont envahi les rues et les réseaux sociaux de slogans. Comme à chaque fois depuis 70 ans, les réactions à chaud ont fusé, les réactions haineuses se sont déchainées, à croire que le monopole de la violence est primordiale et la cause accessoire. Les réactions éphémères ont dominé la prise de parole en public. Quant à la réflexion, elle est restée aux abonnés absents.
On l’a dit, on la répété, la décision du président américain, Donald Trump, de reconnaître el Qods comme capitale de l’Etat d’Israël est contraire à la légalité internationale. Elle est en vérité bien plus que cela. Elle consacre un acte de colonisation, l’annexion pure et simple d’une portion supplémentaire du territoire palestinien, d’autant plus importante qu’elle est dotée d’une puissante charge symbolique, historique et religieuse. Cette décision révoltante est une déclaration de guerre. Au peuple palestinien, bien sûr. Au monde arabe, cela va de soi. Mais également à l’ensemble des populations musulmanes.
En réaction à la programmation de l’humoriste Michel Boujenah au festival de Carthage, la campagne tunisienne pour le boycott et l’opposition à la normalisation avec l’entité sioniste a organisé, lundi 17 juillet, un événement baptisé « Artistes contre la normalisation ». Une manifestation qui s’est tenue à l’espace Mass’Art afin de réitérer l’engagement des artistes et autres acteurs culturels en faveur de la cause palestinienne et se concerter au sujet de la création d’une coalition d’artistes contre la normalisation avec Israël.
Le Sénat américain « exhorte fortement le gouvernement de la République Tunisienne à cesser de soutenir toutes les résolutions et autres mesures discriminant ou ciblant Israël à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et autres organisations des Nations Unis ». Il s’agit du dixième parmi onze points inscrits dans une motion de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain publiée mardi, à l’occasion de la visite officielle de Youssef Chahed aux Etats-Unis du 10 au 12 juillet.
Les revendicateurs de l’annulation du spectacle de Boujenah se sont retrouvés traités de « partisans de Daesh », d’« islamistes » ou, au mieux, d’« antisémites », un classique bien connu au nord de la Méditerranée. Or, leurs ridicules accusations et leurs invocations identitaires ne tiennent pas face aux faits. Pas plus que le choix du ministère de la Culture qui fera payer le contribuable pour le spectacle d’un humoriste qui se revendique ouvertement « sioniste » et « attaché à Israël ».
A la fierté d’appartenir à un monde arabe en révolution s’est substitué pour beaucoup l’orgueil d’appartenir à un « Etat-nation » illusoire. Plus grave, pour ne pas dire terriblement humiliant, s’immisce dans bien des cerveaux l’idée que le combat pour la libération de la Palestine, serait un combat d’arrière-garde, mené par des forces « corrompues » ou « rétrogrades » voire, dans les termes mêmes de la propagande occidentalo-sioniste, une lutte motivée par l’intolérance religieuse, loin des « valeurs de la modernité ».
L’assassinat de Mohamed Zouari a donné l’occasion à la propagande sioniste de bomber le torse. Focus sur la couverture de la chaîne i24 News, lancée en 2013 par le magnat de la presse française Patrick Drahi pour donner voix à la propagande israélienne dans l’arène internationale des chaînes d’information en continu.
Présentée par le ministre comme une société italienne spécialisée en énergies renouvelables, ICL-Italy, comme elle se reconnait elle-même, n’est en fait qu’une filiale qui regroupe et fournit les produits de toutes les divisions de la société mère israélienne ICL dans le domaine de l’agriculture, l’industrie chimique, les additifs alimentaires, etc. Plus est, ICL-Italy est le représentant exclusif en Italie de la firme, israélienne aussi, Carmel Olefins Ltd basée à Haifa.
Dans cet article, Jinn Dukhani s’attaquera encore une fois à une évidence incontestée, unanimement admise, aussi bien par les savants juifs, chrétiens, musulmans qu’athées. L’hérésie du jour sera d’affirmer que les deux plus prestigieux Rois d’Israël, à savoir David et Salomon, n’étaient ni juifs ni Rois d’Israël, mais plutôt Zoroastres et Perses. L’histoire était tellement belle que les scribes d’Israël n’ont pas résisté à la tentation de se l’approprier.
Les Palestiniens n’ont eu de cesse, depuis 1948, date de la proclamation de l’État d’Israël, de subir des actes tellement monstrueux qu’ils rappellent les deux guerres mondiales. Face à cette tragédie, la Communauté internationale a fait preuve de cynisme. En effet, n’est-ce pas grâce à l’inaction onusienne qu’Israël continue à massacrer, impunément, les Palestiniens.
La Campagne BDS Tunisie félicite les réalisateurs et les professionnels du cinéma tunisien: Mohammed Ben Attia, Imen Dellil, Raja Amari, Nejib Belkadhi, Nadia Rais, Dorra Bouchoucha, Lina Chaabane et Badi Chouka d’avoir annulé leur participation au festival de Locarno 2015.
Nous, cinéastes tunisiens invités par le festival de Locarno pour y défendre nos œuvres et nos projets, souhaitons communiquer ce qui suit : 1- Nous nous insurgeons, et continuerons de nous insurger, contre le partenariat entre le festival de Locarno et l’Israeli Film Fund dans le cadre de la « carte blanche » (rebaptisée « first look ») accordée à Israël par la direction du festival de Locarno. Un an à peine après les massacres de Gaza qui ont fait 2000 morts dont 500 enfants…