L’association Shams pour la dépénalisation de l’homosexualité a annoncé sur sa page Facebook qu’un mariage entre un Français et un Tunisien contracté en France a été reconnu par l’Etat tunisien en le faisant inscrire dans l’extrait de naissance du ressortissant concerné.
Article 230 : Loi inique contre amours particulières
La fête de l’amour a un goût amer pour beaucoup de nos concitoyens. Le droit à l’amour est pourtant indivisible tout comme les droits humains convenus. Or, il y a des amours particulières qui sont vécues dans la plupart des cas dans la discrétion. Des amours qui n’ont rien de honteux mais qui se vivent, pourtant, en cachette pour la majorité des Tunisiens concernés, tous sexes confondus. Et pour cause, il s’agit d’amours frappées d’interdit pénal !
المتحوّلون جنسيّا في تونس: عن سير الضياع والانفلات غير المرويّة
المتحوّلون جنسيّا في تونس، مُهمّشون، مُحقّرون ويعيشون في بئر من العزلة . عادة ما يتم تناقل حكاياتهم وقصصهم خلسة والتعامل مع قضيّتهم -وهي قضيّة وجود وإثبات للذات- بمنطق سلطويّ. من الضروريّ اليوم التفكير في وضعهم من خلال استحضار تجارب حياتيّة لأشخاص يتخبّطون في اللاّمعنى ويحاولون جاهدين إعادة تشكيل ذواتهم الضائعة.
Lutte pour les droits LGBT: une dynamique enrayée par les conflits stratégiques
Le très controversé président de l’association Shams a reçu le 17 mai dernier à Paris un prix pour sa part dans la lutte pour les droits LGBT+ en Tunisie. Lui et son association sont au cœur d’un conflit les opposant à la coalition tunisienne pour les droits des personnes LGBTQI+ composée de Chouf, Mawjoudin et de Damj. Des dissentions profondes au sein de la lutte pour les droits des personnes homosexuelles et transgenres qui prennent racine dans des conflits d’ordre stratégique et éthique.
“Islam in Love” and “Allah Loves Equality” against taboos and xenophobia
It was in “Antigone”, a tiny bookshop in Milan, where I met “Islam in Love” and “Allah Loves Equality”. The first is a novel, the second is a social media campaign. As you may tell from both titles, they have a lot in common.
Journée internationale contre l’homophobie : La honte a-t-elle changé de camp ?
Selon le Collectif pour les libertés individuelles, près de 120 personnes sont jugées, chaque année, pour homosexualité. Un chiffre qui s’additionne aux centaines d’alertes quotidiennes sur des agressions sexuelles, physiques et morales, dans la rue, les établissements publics y compris les poste de police et à travers les réseaux sociaux et les médias.
Heil homophobe !
Pourquoi juger, condamner ou interdire une lesbienne, un bisexuel ou un homosexuel ? Après tout, ces individus ne sont pas si différents de nous. De quoi les homophobes ont-ils peur ? En Tunisie, ces dernières années, l’homophobie n’a cessé de défrayer la chronique en faisant tâche d’huile sur la toile. Entre commentaires haineux et publications choquantes, le spectacle des dérives comportementales a atteint son paroxysme.
Rétrospective des batailles gagnées en 2015
Grâce à une société civile active et forte, les Tunisiens ont réussi à faire de considérables avancées dans la protection des droits individuels, de l’égalité du genre et de lutte contre la discrimination.
Abrogation de l’article 230 : Les deux discours de la machine pénale
L’outrage aux bonnes mœurs et à la pudeur est un bel objet anthropologique. Ce chapitre qui réglemente la sexualité dans le Code pénal n’a quasiment pas évolué depuis 1913. Livré à l’appréciation des policiers, des juges et des politiques, il continue à mobiliser deux discours incompatibles, mais complices : le discours du droit positif et le discours de la chariâa. Le débat forcé sur l’article 230 en est un exemple édifiant qui catalyse les ambiguïtés de la sécularisation tunisienne.
Moi, A.A. 21 ans, Violé et culpabilisé
Samedi 4 octobre, dans une petite ville près de Bizerte, un Lycéen de 21 ans, se fait agresser par trois inconnus et violer par deux d’entre eux. Saisi par la peur et la honte, la victime choisit de ne pas porter plainte. Après l’affaire Marwen, le test anal est devenu un cauchemar.