Liban 22

L’impossible réforme du système financier libanais

Ces derniers mois, le Liban bruisse de rumeurs sur une éventuelle dévaluation de sa monnaie. A la mi-septembre, le gouverneur de la Banque Centrale Riadh Salameh devait officiellement démentir les nouvelles de sa démission et de sa maladie. Le président de la république Michel Aoun intervenait lui aussi pour déclarer que la livre libanaise se portait bien et que le pays n’irait pas vers la banqueroute. Deux choses qui paraissent bel et bien liées pour tous les Libanais qui savent que le pays est extrêmement endetté.

« Taste of Cement » de Ziad Kalthoum : Est-ce ainsi que les Hommes vivent ?

Projeté mardi dernier au Cinémadart, « Taste of Cement » est un objet cinématographique hybride, à la fois documentaire sur la situation des ouvriers syriens en exil au Liban et essai filmique qui construit une proposition esthétique et philosophique sur la condition humaine. Il est surtout un poème visuel dont la force émane d’un travail sur l’opposition entre des couples de contraires : les hommes et la matière ; la vie et la mort ; la guerre et la paix ; l’élévation dans les cieux d’un chantier en construction et la descente dans les bas-fonds d’un monde délibérément caché aux regards, celui de ces travailleurs auxquels l’Etat libanais interdit de circuler dans la ville à la nuit tombée.

Un Ancien du Hezbollah appelle au soulèvement au Liban

« Le peuple veut », un slogan qu’ont scandé les manifestants de Tunis au Caire, de Damas à Manama, de Tripoli à Sanaa… Réputé pour être un havre de libertés dans la jungle des dictatures arabes, le Liban semble être à l’abri de cette vague de soulèvements et le peuple libanais semble « ne pas vouloir ». Pourtant les prémices d’un soulèvement se profilent à l’horizon. A la tête de cette initiative, baptisée « La Révolution du 10 octobre », un ancien du Hezbollah.

Aéroport : Contrôles excessifs sur certaines destinations sensibles

Il y a quelques jours un père de famille se rend à l’aéroport pour accompagner ses filles qui partent en voyage. Un agent de police lui demande de signer des autorisations de quitter le territoire pour ses filles pourtant majeurs. Ce qui semble être une mesure discriminatoire pour les femmes serait en fait un excès de zèle lié à une procédure de surveillance de possible départs en Syrie.

Quand la Syrie tombera, personne ne s’en relèvera

Lorsque la révolte éclata en Tunisie, on peut courir le risque de penser que les américains avaient été surpris. Aussi pour les évènements en Égypte, la réponse des américains tarda semble t-il à venir. Mais lorsque les protestations commencèrent en Syrie, les américains étaient certainement prêts à sauter sur l’occasion.

Antoine Sfeïr, plus qu’un thuriféraire, un véritable mercenaire de la plume pour la somme de plus de 500 millions de nos millimes !

Qu’à l’attention des francophones, Antoine Sfeïr soit devenu le thuriféraire et le plumitif attitré de Ben Ali, ce fut son choix. Mais qu’il ait le minimum de pudeur aujourd’hui pour assumer la critique de ses actes. Quant à moi, je ne me limiterai pas à ces critiques. Avec des confrères avocats, nous sommes en train d’étudier les moyens juridiques afin de monter un dossier contre monsieur Sfeïr en vue de la restitution des sommes perçues par ce mercenaire sur l’argent du contribuable.

L’étonnante irruption des moukhabarate tunisiens

Les militants et journalistes s’inquiètent déjà du futur immédiat pour les médias avec les échéances tunisiennes de 2009, élections législatives et présidentielle devant reconduire l’actuel président et l’actuelle majorité parlementaire, sans surprise aucune.Parlez, on s’écoute tous. C’est à l’initiative du quotidien libanais Al-Nahar et de la WAN (World Association of Newspapers, Association mondiale des journaux) […]