Le bilan des contaminés par le Coronavirus a augmenté de 197 à 227 cas confirmés après avoir enregistré 30 nouvelles contaminations parmi 282 prélèvements. Les cas de décès se sont élevés de 5 à 6 après avoir enregistré le décès d’une femme âgée de 70 ans à Tataouine.
Apparu en Chine en décembre 2019, le virus corona s’est rapidement propagé dans le monde. Plus de 80 mille cas ont été recensés faisant plus de 2800 morts. En Italie, le premier décès d’un atteint par le corona a été annoncé le 22 février. Depuis, 655 cas y ont été déclarés. Toujours à nos frontières, en Algérie, le premier cas a été recensé le 25 février. Qu’a fait la Tunisie pour s’en prémunir ? Quelles mesures préventives ont-elles été prises ?
Depuis quelques mois, un spectre agite le pays : la pénurie de médicaments. En effet, que ce soit de la part de patients atteints de maladies chroniques ou passagères, ou de la part de médecins ou de pharmaciens, la sonnette d’alarme retentit, toujours plus insistante. A cette crise sanitaire, la réponse gouvernementale est ambiguë, entre déni de la crise et annonces de mesures d’urgence.
On est réellement dans une impasse dont personne ne voit l’issue, et ce qui devait être une banale affaire de justice traitée dans la sérénité, dans le total respect de la spécificité de la pratique médicale, en recourant aux conclusions des expert médicaux, est en train de se transformer en un malheureux bras de fer entre le secteur judiciaire et le secteur médical, aux conséquences désastreuses sur la santé de millions de patients et sur l’image de marque de la justice et de la médecine tunisiennes.
Aux dernières nouvelles, l’enquête diligentée par l’inspection médicale de la Caisse Nationale d’Assurances Maladies (CNAM) n’aurait permis de déceler qu’une dizaine de cas de stents périmés implantés chez des patients (péremption d’un mois selon nos sources) au cours d’ angioplasties coronaires, autant dire rien, au vu de l’ancienneté de cette pratique et selon certains, il semblerait qu’il y ait une volonté de « noyer » le poisson et d’arrêter là les frais.
Dans l’indifférence générale, l’hépatite C continue de tuer et de terroriser les habitants de Thala. Si l’on en croit les chiffres du ministère de la Santé et le témoignage des habitants, le nombre de victimes du virus dans la localité serait en forte augmentation depuis 2013. Après les deux enquêtes menées en 2013 à Thala par le ministère de la Santé, l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergente effectue une novelle recherche, d’ampleur nationale, concernant cette fois ci tous les types d’hépatites. En attendant ces nouveaux résultats, les habitants de Thala demandent l’accès aux chiffres de 2013 et dénoncent une volonté politique de camoufler l’existence d’une épidémie en ville.
Loin de nous toute idée de polémiquer sur un sujet, somme toute, futile, comparé aux énormes problèmes du secteur de la santé, mais puisque les faits avaient été évoqués par les concernés de manière prêtant à équivoque dans une émission TV à une heure de grande écoute, on s’est vus obligés d’apporter ces précisions afin que chacun se fasse son idée.
Mohamed Hanchi, 40 ans, blessé de la révolution, est mort le vendredi 26 février vers minuit à l’hôpital de Ben Arous. Le 13 janvier 2011, il reçoit une balle qui transperce sa cuisse et s’installe dans son bassin. Depuis, son calvaire n’a pris fin qu’avec son dernier souffle. Majdouline Cherni, chargée du dossier des martyrs auprès de Habib Essid, a dénié « tout lien de causalité entre la blessure pendant la révolution et la maladie qui a causé sa mort ».
Pour Mr. le ministre de la Santé, les fiançailles d’un animateur TV sont plus importants que le congrès du syndicat représentant tout le secteur libéral, pourtant tant de fois sollicité par ses services pour aider à la recherche de solutions aux épineux problèmes du secteur et qui octroie la moitié des prestations de santé aux Tunisiens.
La première partie de notre enquête sur la décharge de Borj Chakir s’est penchée sur le dommage social engendré par ladite décharge et son impact sur les habitants des localités avoisinantes. Dans cette deuxième partie nous allons aborder le désastre environnemental.
Entre les cliniques qui veulent augmenter les prix des séances, à partir du 1er janvier 2015, et la CNAM qui s’obstine à couvrir les anciens tarifs, les patients dialysés risquent d’y passer. Le 18 décembre dernier, dans une ambiance tendue, des dizaines de personnes ont manifesté, devant les locaux de la CNAM, à Montplaisir, contre l’arrêt des négociations entre les autorités et la Chambre Syndicale des Cliniques de Dialyse. Les contestataires menacent d’une réaction violente, si les deux parties ne trouvent pas, rapidement, un consensus.
La panne géante du 31 août a failli coûter la vie à plusieurs patients. L’association des jeunes médecins a fait un rapport sur la coupure d’électricité sur une grande partie des hôpitaux en Tunisie. Bien qu’aucun décès n’ait été enregistré dans les blocs opératoires, les médecins ont dû terminer les interventions chirurgicales, sans lumières adéquates.
La cigarette électronique, un marché en plein boom. Un marché nouveau à forte croissance, incarnant un véritable concurrent au marché traditionnel du tabac. Devant la baisse de la consommation de la cigarette conventionnelle à cause de la cigarette électronique, l’industrie du tabac est menacée, vu qu’elle s’est développée en tant qu’alternative à la cigarette classique, dont elles ont la même apparence.
En cette période de transition et de crise économique que vie la Tunisie, la libéralisation nous est présentée comme étant l’ultime recours, l’unique moyen pour vaincre la crise ! Réformer voudrait-il dire privatiser ? Que reste-t-il de l’État, de sa souveraineté ? De quelle démocratie parle ton dans un pays ou le pouvoir revient à une économie de marché ultra libéralisée ?
Le secteur de la santé a connu une grande libéralisation depuis les années 90. Les cliniques privées aux factures exorbitantes prolifèrent sur le littoral du pays depuis quelques années, au point que certaines sont devenues dédiées aux étrangers. Les médecins qui exercent dans le privé sont taxés suivant le régime forfaitaire.
Par le Dr. Ramzi Bouzidi – Le secteur de la santé est un domaine où l’art et le plaisir de servir les autres se manifeste dans toute sa splendeur. La politique n’a pas de place dans la santé; Quand on tombe malade on ne choisit pas son médecin en fonction de ses tendances politiques.
Les immolations sont devenu le quotidien du professeur Amen Allah Messadi, chef du service de réanimation au Centre de traumatologie des grands brûlés de Ben Arous. Selon lui, le phénomène des immolations en Tunisie n’est pas prêt de s’arrêter si chaque cas est médiatisé de façon sensationnel.