Dans le fraîchement entamé mandat du président Béji Caïd Essebsi, il y aura un avant et un après 14 janvier 2015. Véritable acte fondateur de cette mandature, nous n’avons pas fini de tirer les leçons du houleux incident survenu au Palais de Carthage, en marge de la cérémonie de commémoration du quatrième anniversaire de la révolution de la dignité, rebaptisé pour l’occasion « Fête de la révolution et de la jeunesse » par l’entourage du bientôt nonagénaire.
حكومة وحدة وطنية: حل لإدارة الأزمة أم تهرّب من المسؤولية السياسية؟
يبقى احتمال تشكيل حكومة وحدة وطنية خلال الأسابيع القادمة واردا وتبقى مشاركة حركة النهضة في هذه الحكومة واردة أيضا. ولئن يشرح هذا المقال ارتباط تشكيل هذا النوع من الحكومات بإدارة الأزمات الكبيرة أو الحروب أو لعدم قدرة حصول الحزب الفائز بالأغلبية على دعم البرلمان، فالتساؤل يبقى قائما حول رغبة حزب نداء تونس في التخلص من مسؤولية الحكم في صورة تشكيل حكومة وحدة وطنية، ورميها على منافسه السياسي وبعض حلفائه. ونذكر أن حزب النداء قادر على الحصول على ثقة البرلمان بتشكيل حكومة ائتلاف حزبي مضيق وأن الأزمة التي تمر بها تونس ليست بحجم الأزمات التي تم ذكرها في هذا الإطار والتي دفعت ببعض الدول مرغمة إلى تشكيل حكومات وحدة وطنية كشكل من أشكال الهدنة السياسية.
Nidaa Tounes : le bal des faux-culs
Les pourparlers autour de la nomination du futur chef du gouvernement ont montré une fragilité peu soupçonnée chez Nidaa Tounes. Le choix de Habib Essid et les réactions qu’il a suscité n’ont fait qu’appuyer ce constat.
Ennahdha – Nidaa : du mariage de raison au mariage de plaisir
L’issue du 34e conseil de la Choura avait quelque chose d’insolemment prévisible : le 10 janvier, en votant en interne favorablement à une participation au prochain gouvernement d’Habib Essid, Ennahdha confirme que depuis plusieurs mois, Rached Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi jouent une partition à quatre mains, une partition savamment orchestrée, au mépris de tous les standards de compétitivité d’une démocratie saine.
خدعة الرقابة الدستورية ورئيس الحكومة المستقلّ : كل الصلاحيات بيد حزب النداء
يعتبر تعيين حزب النداء لرئيس حكومة من خارج إطاراته الحزبية أمرا مثيرا للتّساؤل خصوصا فيما يتعلّق بكيفية تمتّع الصيد بالصلاحيات التي يكفلها له الدّستور بعيدا عن التجاذبات السياسية وعن ضغوط وتوجيهات الحزب الفائز الذي كلّفه بهذه المهمة. وهنا يجدر التّذكير بتوزيع الصلاحيات بين المؤسسات الحاكمة الثلاث وهي : السلطة التشريعية، أي مجلس نواب الشّعب الذي حصل حزب نداء تونس وحلفائه على الأغلبية به، والسّلطة التنفيذيّة أي مؤسستي الحكومة بقيادة الحبيب الصيد ورئاسة الجمهورية التي فاز بها الباجي قائد السبسي.
الحبيب الصيد : رجل العهود الثلاثة رئيسا للحكومة
من المنتظر ان يتولى الصيد رسميا رئاسة الوزراء بعد شهر من الآن، ليس اول وزير داخلية يرتقي إلى رئاسة الوزراء إذ سبقه إليها بن علي وعلي العريض: رجلان يمثلان ابرز مثال لسلبيات صعود وزير الداخلية الى رئاسة الوزراء يحكم البلاد بمنطق امني تعسفي لا صوت يعلو في عهده فوق صوت المعركة.
La Tunisie a-t-elle raté son entrée dans le pluralisme politique ?
L’article 89 du chapitre consacré au pouvoir exécutif dans la nouvelle Constitution stipule que « Dans un délai d’une semaine après la proclamation des résultats définitifs des élections, le Président de la République charge le candidat du parti politique ou de la coalition électorale ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, de former le gouvernement dans un délai d’un mois pouvant être prorogé une seule fois ».
Essebsi, peut-il incarner le mal et la nécessité ?
La première détermination de la fonction présidentielle, n’est pas un simple jeu d’alliance entre les partis politiques ou un accord au sommet, ni un échange d’intérêts économiques cartellisés, ni un compromis entre des hommes d’affaires et des politiciens sur le dos du peuple, mais une fonction sacrée, et un engagement inconditionnel entre un homme et le peuple.
En Tunisie anges et démons trouveront des alliés innombrables
La question à mille dinars est : est-il important de gouverner ensemble ou par alternance ? Personne ne pense que Bajbouj est pire que Ghannouchi. Quant à Hamma, ce capote-chef, qui n’est pas doué pour la politique, il s’est rapproché des Karoui&karoui, il a l’habitude des montagnes russes. Bien sûr, il ne pouvait pas être élu, mais l’important était de sortir la tête haute, c’est à dire de barrer la route à Marzouki; Chacun est content pour l’autre camp, qui est en fait aussi le sien, celui des réalistes.
قطع الطريق … ثورة مُغتصبة
فى كل تجارب التاريخ لم تستقر سلطة جديدة إلا إذا أزالت الركام والأنقاض، وفتحت نوافذ المستقبل لتطرد عفن الماضى. الأورام السرطانية لا يكفى إزالة جزء منها والإبقاء على أجزاء أخرى، إذ سرعان ما تتمدد وتقتل الجسد وتسيطر عليه بالكامل. سنوات أربع مرَّت والداء يستفحل وكل أصوات الحكمة والرشد تُشير لموقع الخلل وتصرخ: سوف نُؤتى من هنا (بضم النون)، ولكن لم نرى استجابة تليق بحجم الخطر. والنتيجة أننا الأقرب الى عودة المنظومة الشمولية بفوز حزب بكل الاستحقاقات الإنتخابات لسنة 2014 و المدهش أنه مرسكل المنظومة القديمة.
إستنساخ صوفية صادق… تمخض عنه كافون
مؤشرات الإنتكاسة الفنية للراب تتلاحق حيث فرحنا وتوسمنا خيرا في أغنية مغني الراب بي بي جي كلاي “لسنا للبيع” لكن سرعان ما سرق فرحتنا الصحفي أمين المطيراوي فأي منطق يجعلنا نستوعب تناقضه، فقد شاهدنا مشاركته في أغنية “لسنا للبيع” ثم إنتهى به الأمر في أحضان حزب نداء تونس والأكيد أن له كامل الحرية في دعم من يشاء من الأطراف السياسية ويقفز فرحا لفوزها، المهم ألا يعتدي ويشوه الراب التونسي. مغني الراب “الجنرال” هو سجين نجاح أغنية “رايس البلاد” بعدها لم يهتدي لنجاحات تحسب له والأكيد أن مساندته لمحمد منصف المرزوقي في حملته الإنتخابية مثلت ربطة عنق خنقت الراب التونسي.
Affaires Ayari / IVD : premiers symptômes d’un parti virtuellement hégémonique
Lorsqu’ont eu lieu en 2013 les assassinats de Belaïd et Brahmi, beaucoup avaient pointé du doigt « la responsabilité politique » de l’ex troïka, celle d’avoir « instauré un climat de violence verbale » propice à de tels actes. Aujourd’hui le débat fait rage s’agissant de la responsabilité morale et politique dans les deux évènements majeurs que sont l’arrestation de Yassine Ayari et l’obstruction de la Garde présidentielle face à l’Instance Vérité & Dignité. En incombe-t-elle à un pouvoir sortant aux abois, ou au nouveau pouvoir déjà virtuellement aux affaires depuis un certain temps ?
À la Marsa, la fin du marathon des urnes…
Voter par conviction ou voter pour sanctionner un des deux candidats. Ce fut la question que nous avons posée à quelques électeurs pour ce second tour des élections présidentielles. Alors que certains expriment leur confiance à leur candidat, d’autres ont voté aujourd’hui pour, simplement, accomplir un devoir citoyen ou pour éviter le « pire ».
Vers un scrutin de l’irrationnel ?
L’inquiétante concurrence mémorielle perpétuée par la campagne électorale de Béji Caïd Essebsi le 17 décembre dernier n’a pas l’air d’émouvoir grand monde. En rendant hommage aux seules victimes du terrorisme, l’homme établit une hiérarchisation typique des révisionnismes historiques. Des relectures qui sont le propre des pouvoirs autoritaires, qui considèrent que l’Histoire commence avec eux.
Tunisia: Media Sink Back into Collusion ahead of run-off vote
In this extremely polarized electoral context, how did the media frame the public discussion and shaped the public opinion? A very bad role, if one believes the 3rd report of Independent High Authority for Audio-Visual Communication (Haica) on the political pluralism, which points the partiality of the audio-visual coverage of the presidential campaigns. Furthermore, the press took a dangerous turn when being engulfed in shifting sands of propaganda and voluntary complicity. But these repetitions seem to worry neither the politicians, nor the journalists.
Pour la dignité et la paix, votez Marzouki
En insultant, sur les ondes de Shems FM, les martyrs de la révolution et en assimilant nos chers concitoyens de Sidi-Bouzid à des affamés, dont la seule revendication est le pain, le lait et l’huile ! BCE se transforme en danger public, incitateur à la haine et à la guerre civile. Or la dénonciation de l’action de ce BCE suffirait-elle pour le disqualifier ? En répondant à la même question concernant Nicolas Sarkozy, Emmanuel Todd avait écrit (dans “Après la démocratie”): “C’est en partie grâce à ses défauts qu’il a été élu”!
Aux obnubilés d’Essebsi
L’histoire est pleine d’anecdotes, et la réalité est parfois plus imaginative que la fiction. Beji Caid Essebsi, aka BCE, est sorti tout droit de l’ombre le lendemain du 14 janvier et s’est retrouvé aux premières loges d’une scène politique effervescente. La Sebsi mania que le personnage a déclenché est un phénomène intéressant
BusinessNews ou PropagandeNews ?
Sur son journal « Businessnews », qui aurait dû être plus justement appelé « PropagandeNews », lui et son équipe, à force de nous chanter les louanges de Béji Caid Essebsi (BCE) et de Nidaa à longueur de journée, par moment, on ne peut s’empêcher de se demander si l’on n’est pas sur la page officielle de la compagne électorale de BCE ! D’ailleurs, durant les trois dernières années, il n’y a jamais eu aucun article qui dit du bien de la Troïka. Absolument aucun !