A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Les citoyens ont commencé à se masser devant le ministère de l’Intérieur, entonnant l’hymne national et criant « Dégage » et « echa3b yourid isqat innidham ». Hommes, femmes, jeunes et moins jeunes se sont rassemblés pour dire leur indignation. Et partout des visages tristes, des yeux rougis.
Ennahdha : Le grand bluff
Ce qui se passe au pays démontre de la plus belle façon que nous avons affaire à une conception surannée et toute classique de la politique; où le politicien est assoiffé de pouvoir, s’y accrochant bec et ongles, quitte à violer ses propres principes; où la langue de bois est reine et la politique balance entre cynisme et double langage.
La Polit-Revue: L’impasse
Difficile de rendre compte en une chronique de l’état de chaos qui règne sur l’ensemble de la classe politique en Tunisie. Ambiance de fin de règne pour une troïka où les démissions répondent aux menaces de retraits et autres ultimatums, tandis que la violence politique reprend de plus belle en ciblant désormais les meetings de l’ensemble des partis d’opposition.
Au-delà de l’utopie, une politique révolutionnaire pour la Tunisie
Nous ne le ferons pas d’une manière vicieuse, mais méthodologique et dans un but pédagogique, démontrant que l’on peut s’amuser tout en étant sérieux, osant innover, créer et être révolutionnaire.
La polit-Revue : Le remaniement ne sera pas télévisé
La semaine du 20 au 27 janvier promettait beaucoup en termes de reconfiguration des diverses forces politiques en Tunisie. Au final, des bémols sont systématiquement venus décevoir les attentes des observateurs : le front politico-électoral al Joumhouri – Nidaa Tounes – al Massar est quasiment un non évènement en l’absence d’al Jabha, toujours réticente.
Tunisie, la fin des incertitudes
Deux ans après la révolution du 14 janvier, accompagnée pas-à-pas, le pays sillonné « zanga zanga», le paysage tunisien, tant social que politique me fait mal. J’en ai les tripes nouées. Des années de militantisme contre la dictature de Ben Ali pour une semaine d’euphorie, guère plus !
Démocrates ! Réveillez-vous !
On amadoue certains dirigeants de l’opposition par des postes ministériels alléchants. Mais changer les employés en gardant le même patron, les mêmes machines et le même plan de travail ne servira à rien. Les démocrates doivent bouger, pas dans la rue mais par l’action.
La jeunesse tunisienne, génération T de la transfiguration politique
Que serait au vrai cette génération T, me demandera-t-on? C’est une génération qui évolue bien mieux que quiconque dans le sens de l’histoire, étant la génération du temps T de notre époque postmoderne.
Enième report du remaniement : l’isolement d’Ennahdha se confirme
Pour la énième fois, le remaniement ministériel prévu récemment pour le 14 de ce mois, date anniversaire de la Révolution tunisienne, a été reporté au 20 janvier prochain. Subissant la pression de ses alliés CPR et Ettakatol au sein de la Troïka, Ennahdha cherche de tous les côtés à élargir la coalition au pouvoir, sans résultat.
تونس و أزمة الرأي
“رأيي صواب يحتمل الخطأ و رأيك خطأ يحتمل الصواب”، هكذا حدّث الإمام الشافعي قال… في البدء، أريد أن أنوه بالعلاقة بين الواقع و الحقيقة و الرأي لما عاينته من لبس و التباس في هذه المعاني… فالواقع هو كل ما وقع على الحواس من سمع أو بصر أو لمس أو شم أو الاشتراك فيها و هذا المفهوم لا مشكلة فيه إلى حد الآن…
ياسين براهيم يُفقد الجمهوري بوصلته
صرّح السيّد ياسين ابراهيم المدير التنفيذي للحزب الجمهوري والوزير السّابق في الحكومة الانتقالية الثانية التي شكّلها رئيس نداء تونس ، لصحيفة المغرب ليوم الجمعة 14 ديسمبر في حوار مطوّل ومن ضمن عدّة نقاط اخرى مارس فيها التعالي السياسي والحزبي ، على حلفائه الممكنين وخاصّة الاحزاب الصغرى بحساب الارقام الانتخابيّة والنيابيّة
De l’utilité de la crise et de la nécessité d’une politique magnétique
Ainsi, la crise entre l’UGTT et le gouvernement aura été résorbée avec un minimum de sérieux et de bonne foi ! Mais qui en aurait douté, connaissant la nature des fils de qualité supérieure formant le tissu de la société tunisienne ?
Le bras de fer entre l’UGTT et Ennahdha continue en attendant la grève générale
Même s’il montre qu’une majorité de Tunisiens sont solidaires avec l’UGTT, un sondage par Tunisie Sondage réalisé les 7 et 8 décembre dévoile que l’opinion est assez partagée. Ainsi, 66 % des répondants sont favorables à la grève générale, mais ils sont 65 % à penser que la centrale syndicale ne doit pas jouer un rôle politique…
Will Tunisia be a failed state under Islamist rule?
“One year after its accession to power in December 2011, the coalition, dominated by the Islamist party, has transformed the country, and is currently being contested and defied by a large portion of the population.”
La Polit-Revue: Ennahdha VS UGTT; quand l’idéologie reprend le dessus
Derrière une lutte acharnée de deux titans du paysage politique post-révolution, ce sont aussi des idéologies qui s’affrontent de façon plus classique, plus authentique, dans un pays où le débat d’idées a été étouffé pendant des décennies.
La foi à mort et la palingénésie politique
Entre le parti islamiste au pouvoir et les tendances extrêmes de son obédience, les choses ne seront plus les mêmes après les deux malheureux drames que la Tunisie d’après la révolution vient de vivre.
La Polit-Revue: Siliana, « bassin miné » du gouvernement
En une semaine de gouvernance désastreuse, le gouvernement Jebali a-t-il définitivement creusé sa tombe ? Une série de décisions toutes plus désastreuses les unes que les autres en matière de choix politiques, sécuritaires et de communication de crise….
La Polit-Revue: « Les mal-aimés »
La semaine politique qui vient de s’écouler pourrait être celle des indésirables. Tandis que la crise des grèves de la faim parmi les détenus salafistes reposait avec insistance la question du vivre ensemble, Ennahdha passait à l’offensive contre les ex RCDistes, près de 22 mois après la révolution, et le nom de Slim Chiboub, interdit d’antenne, se trouvait associé à la liberté d’expression