En marge de la doxa, certains Tunisiens désapprouvent la peine de mort, rejoignant ainsi la poignée de militants des droits de l’homme qui luttent pour son abolition. Pour eux, la peine capitale une sentence ambivalente, populiste et inhumaine.
Œil pour œil.
Etrange recul que vient de faire la justice de notre pays en votant une loi qui ne fait et ne fera jamais l’équilibre entre la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, et le respect des droits de l’homme et des libertés constitutionnelles.
Le cas Maher Manaï ou ces juges au service du non-droit réclamant une indépendance imméritée
C’est d’un gamin de 20 ans qu’il s’est agi qui, pour s’être retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment, a vu sa vie basculer. Arrêté, torturé, il a été condamné à la peine capitale pour un crime qu’il n’a jamais commis. Mieux, le vrai coupable a avoué depuis son forfait et cela n’a eu aucune conséquence sur le sort du malheureux.
Trois questions au candidat Béji Caïd Essebsi
C’est un florilège que je soumets à votre attention en espérant de vous, contrairement à votre rival pour la présidentielle, une réponse de nature à servir ces valeurs et dans le même temps l’attente des Tunisiens dont notamment les plus jeunes qui ne se sentent pas concernées par une politique snobant leurs revendications.
Trois questions au candidat Moncef Marzouki
Aujourd’hui, vous persistez et signez au nom de valeurs que vous n’avez cessé de violer. En voici donc un florilège que je vous rappelle pour le cas où vous les auriez oubliés ou que vous auriez à nouveau changé d’avis à leur propos, vous ayant connu par trop erratique dans vos professions de foi.
Tunisie : Et continue le combat pour une démocratie modèle !
la révolution tunisienne, qui a été un modèle du genre et qui espérait aussi donner naissance à une constitution modèle, doit déchanter à la veille de son troisième anniversaire. Elle aura, à n’en pas douter, une nouvelle constitution bien meilleure que l’ancienne, mais pas assez explicite dans ses avancées, pas suffisamment avant-gardiste dans ses principes pour faire référence. Elle est juste originale par rapport aux constitutions des pays arabes et islamiques
Abolition de la peine de mort et démocratie en Tunisie
L’abolition de la peine de mort est un marqueur éminent de la démocratie nouvelle en Tunisie. C’est une question stratégique urgente qu’il ne faut point négliger. Elle est de celles qui agissent efficacement et en profondeur sur l’inconscient humain en y éliminant freins et blocages. Or, on sait à quel point l’inconscient, quand il est gouverné par de fausses conceptions, nous fait mal agir.
Condamnés à mort : plus jamais ça
Réflexions autour du livre « Le Syndrome de Siliana, pourquoi faut-il abolir la peine de mort en Tunisie », Editions Cérès, mai 2013, mission d’enquête ECPM de Samy Ghorbal (Dir.), Héla Ammar, Hayet Ouertani, Olfa Riahi
Le syndrome de Siliana : L’enfer de la peine de mort
Dans un petit ouvrage, quatre Tunisiens ont réalisé une enquête inédite dans les couloirs de la mort en Tunisie. Si le livre plaide pour l’abolition de la peine de mort, il expose aussi les défaillances du système judiciaire et pénitentiaire depuis Bourguiba.
Rapport 2013 d’Amnesty international : « la Tunisie est à un tournant »
Si le rapport 2013 d’Amnesty international sur la situation des droits de l’Homme dans le monde note certaines avancées de la Tunisie depuis la révolution en matière de Justice et de droits de l’Homme, il pointe cependant du doigt de nombreuses régressions et points alarmants.