Depuis la révolution tunisienne, il est peu de réalité aussi essentielle et aussi sujette à disputes que la liberté. Les discours qui la nient ne manquent pas et les oppressions qui la bafouent sont légion.

Depuis la révolution tunisienne, il est peu de réalité aussi essentielle et aussi sujette à disputes que la liberté. Les discours qui la nient ne manquent pas et les oppressions qui la bafouent sont légion.
Un bref retour sur le contexte. En avril 2013, la Banque centrale d’Egypte ne disposait plus que de 13,5 milliards USD de réserves en devises, Or compris. Tout juste l’équivalent de deux mois d’importations, un seuil critique pour le premier importateur mondial de céréales.
Décidemment les révolutions arabes n’en finissent pas de nous révéler qu’elles recèlent des ressorts nouveaux et parfois inattendus. Les récents évènements en Egypte en sont une nouvelle démonstration.
L’imaginaire nous structure bien plus et mieux que nos structures politiques et sociales. Il est même la structure anthropologique par excellence du devenir social ou sociétal de l’homme, étendant la notion du lien social à toutes ses implications – surtout psychosociologiques – de l’être ensemble en société.
On n’est pas encore habitué à parler de la mémoire collective du fait révolutionnaire, même par métaphore. Il semble qu’une telle faculté ne puisse exister et durer que dans la mesure où elle est liée à un corps ou à un cerveau individuel.
J’ai déjà proposé aux gouvernants actuels, sans trop d’espoir d’être entendu, quelques mesures de nature à créer autour du gouvernement une adhésion populaire large. Mais nos élites, obnubilées par la pratique de la politique à l’antique, les jugent par trop utopiques quand elles ne sont que le reflet fidèle de la réalité du terrain.
À l’occasion de la visite en Tunisie du président français, annoncée puis reportée, j’ai pu recueillir auprès de notre peuple, depuis quelque temps, son sentiment sur cette visite et le message qu’il souhaitait transmettre lors de sa visite à l’ami de France.
@ccun, l’Association Citoyenneté et Culture Numérique, fait partie de ces quelques organisations de la société civile qui dédient et consacrent ses travaux à un terroir défavorisé et désavantagé du pays, la délégation de Menzel Bouzaiene, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, à environ 60 kms de ce dernier.
Quand j’ai lu sur le site de Oumma.com que l’AIPAC, American-Israeli Public Affairs Committee, était à Tunis pour une visite officielle et des rencontres avec les principaux partis politiques tunisiens, mon sang n’a fait qu’un tour.
L’esprit de la Tunisie aujourd’hui est baroque et postmoderne. Michel Maffesoli, le pape de la postmodernité, assure lui-même que notre pays donne une illustration basique de la marque majeure de notre époque. En adepte de la sociologie compréhensive et de l’imaginaire, j’ajouterais même que la Tunisie est en train d’actualiser la théorie postmoderne et de remonter aux sources de ses mythes fondateurs en une mythodologie telle que magistralement théorisée par G. Durand.
Décembre dernier, deux centscomposantes de la société civile se sont réunies à Monastir en vue d’élaborer un projet sociétal progressiste .Celui-ci servirait de feuille de route engageant les parties prenantes ainsi que ceux qui désirent y adhérer…
Bien que consécutive à la nôtre, la Révolution d’Égypte reste une référence et l’ombre portée du grand pays du Nil est considérable sur le nôtre, sa destinée. On y voit le fiasco en cours de l’acquis majeur de la Révolution, le premier président civil démocratiquement élu de l’histoire du pays étant invité à démissionner un an à peine après son élection.
Le mouvement révolutionnaire a permis à la Tunisie de sortir de sa léthargie, après plus de 20 ans de dictature et de résignation apparente. Maintenant, les citoyens tunisiens épris de liberté et de valeurs révolutionnaires sont devant un choix historique…
Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.
La bombe d’avant hier soir : l’annonce faite en direct à la télévision, et dont Ettounsiya TV a eu la primeur, c’est bien l’annonce par le Général Rachid Ammar de son départ volontaire à la retraite !
L’affaire Weld 15 se poursuit mardi 25 juin devant le tribunal de première instance de Tunis. La condamnation à deux ans de prison ferme du rappeur a suscité l’indignation. En comparaison à d’autres arrestations dans différents pays pour des chansons, la Tunisie se démarque par la sévérité de son jugement.
Après une visite organisée pour établir un premier contact entre les familles et leurs enfants détenus, le sort des prisonniers tunisiens en Syrie reste en suspens. Ce voyage coordonné par le journaliste Zouheir Latif avec des journalistes et des associations a pourtant permis de mettre à jour les profils-types de ces Tunisiens qui continuent de partir pour «sauver la Syrie ».
Soixante-quatorze partis et plus de trois cent associations ont participé au congrès contre la violence et le terrorisme qui s’est déroulé à Tunis les 18 et 19 juin et qui été organisé par la Ligue Tunisienne des Droits de l’homme, l’Institut arabe pour les droits de l’homme, l’ordre des avocats et l’Union générale des Travailleurs Tunisiens…