République 55

Le Multipartisme d’État en Tunisie : La débâcle

[Note : cet article a été publié par Astrubal en 2002 sous un autre pseudonyme] C’est après la Grande guerre que l’on observe en Tunisie des partis politiques éclorent et dont plusieurs sont issus d’une matrice commune : le Parti Tunisien créé en 1919. Ce parti, issu du mouvement associatif « Jeunes Tunisiens », s’est caractérisé essentielleme […].

Voter ou ne pas Voter ! Est-ce vraiment ça la question ?

Chez nous en Tunisie, avec un con comme ben ali, un ignorant un abruti, ne plus avoir le choix, c’est ce qu’on choisit. Sahha tlm, et le compte est bon, c’est un non, définitivement ! D’ailleurs je reprends l’article de si oukhayna hsouna qui soulève entre-autre la question irakienne comme une station d’intérêt d’ordre majeur des tunisiens. Elle l’est a […].

Le bonheur d’un « NON ».

Quatre jours seulement nous séparent du 24 octobre, 96 heures, 5760 minutes, 345600 secondes…et on attend, on attend malgré tout un changement… un changement qui ne viendra pas des urnes tant qu’il y aura des mains derrière qui en tirent tout ce qui n’est pas rouge et qui nettoient tout ce qui peut nuire aux 99% devenus symbole de déshonneur pour tous les […].

24 octobre, l’avant et l’après.

Ce qui fait la singularité de la mascarade électorale actuelle en Tunisie, à part le fait qu’on connaît d’avance son issu et…le score qui va permettre pour la quatrième fois consécutive au Président sortant/entrant Ben Ali de se maintenir confortablement au pouvoir, c’est qu’elle est animée par plusieurs acteurs originaux dans leur besogne. Aux côtés des […].

Contre ce coup d’Etat qui vient : « barlaman tounsi » !

Contrairement à son premier coup d’Etat de 1987 et à la différence de la majorité des coups d’Etat fomentés de par le monde, le second coup d’Etat de Ben Ali a été annoncé publiquement en 2002, préparé au su et au vu de la population d’une part, et a reçu le blanc-seing, -en l’espèce leur soutien plus ou moins tacite, -des grandes puissances Contrairemen […].

Ben Ali : “Je suis un Jaruzelsky qui a réussi”

Monsieur le Président, quel est votre jour le plus glorieux ? Zine Ben Ali : Le 7 novembre 1987, lorsque je fus investi président de la République avec seulement un bac moins 3. J’en connais d’autres qui auraient fait Polytechnique ou l’ENA. Voyez-vous, tout cela ne sert à rien. – Votre jour le plus beau ? Z.B.A. : Tous les jours sont aussi beaux dep […].

Ma rencontre avec Jean-Paul Sartre.

Après avoir été le plus célèbre des intellectuels, Jean-Paul Sartre avait quasiment disparu, jusqu’à ces derniers temps. Peu après sa mort, en 1980, on dénonçait déjà son aveuglement face au goulag soviétique, et on tournait même en dérision l’optimisme, le volontarisme, l’énergie pure érigée en but de son existentialisme humaniste. Après avoir été le pl […].

« Madame douce France » n’existe pas non plus !

Immigration, islam et politique : recentrer l’analyse sur le rapport dominant/dominé Depuis la rentrée 2004, nous constatons de multiples critiques du discours de Tariq Ramadan et de son entourage militant, qu’on peut résumer (trop) rapidement au réseau Présence Musulmane. Ces critiques sont inscrites dans un contexte précis, celui de la diabolisation de […].

Le radeau de la Méduse

La théorie des chaises musicales d’un nouvel ordre, ou désordre international, l’histoire comme à ses habitudes fera les comptes ; c’est-à-dire l’obligation réaliste et pragmatique d’une alliance d’intérêts qui se transformera en alliance stratégique pour défaire la dictature tunisienne me semble à tout point incohérente, naïve, puérile et désuète. La th […].

Que peut-on apprendre des révolutions des roses ?

La mascarade électorale du 24 octobre 2004, ses conséquences sur la scène politique tunisienne, le piège de « la libération » des prisonniers politique islamistes et ses séquelles dans les rangs d’Annahdha : tous ces événements et non événements ont coïncidé avec les spectacles de la victoire de l’opposition ukrainienne rapportée par des médias q […].

Les roses, seraient-elles fades ?

Cette réponse constitue une réaction à l’article « Que peut-on apprendre des révolutions des roses ? » ainsi qu’à certains échanges qui ont eu lieu sur le forum de Nawaat.org par la suite. Pour commencer, je tiens à remercier Sami pour ce texte fort intéressant et pour le débat que suscite l’article en question. Toutefois, si je suis d’accord […].

Indépendance et liberté – I –

Pourquoi, actuellement, et dans plusieurs coins du monde arabo-musulman et africain des voix s’élèvent pour solliciter les interventions étrangères ou, dans les meilleurs des cas, les légitimer ? Est-ce que les puissances mondiales sont moins cruelles que nos dictateurs ou s’agit-il là d’une autre idée extravagante que nos fantasmes politiques avaient for […].

2004, année ZERO.

La démocratie progresse partout dans le monde, même dans ses recoins les plus reculés, dans ses sociétés les plus primitives ; ces derniers temps Ben Ali prépare son élection spectacle, son quatrième mandat, les doigts dans le nez direction la présidence à vie, des jeunes internautes de 19 ans ont été condamnés à 19 ans de prison, le même nombre d’années […].

No more room for terrorism, no more room for Ben Ali

Depuis le coup d’Etat orchestré par Ben Ali, le 7 novembre 1987 sur l’ancien président et fondateur de la République, Habib Bourguiba, la Tunisie vit une situation de terreur. Nous sommes près de 10 millions de citoyens, vivant tous les jours l’humiliation, la persécution, la frayeur, la torture mentale pour ceux qui sont à l’extérieur des prisons…

Aux origines de l’Etat-Nation tunisien : la quête séculaire pour l’indépendance de l’Etat et la souveraineté de la Nation

Qu’est-ce qu’un Etat indépendant ? Est-ce un siège aux Nations Unies ? Est-ce un Chef de l’Etat omnipotent sur le territoire national qu’il contrôle ? Est-ce une Nation qui décide souverainement de ses choix et de son destin ? Est-ce un peuple libre qui exprime ses choix sans contraintes ? Est-ce l’indépendance du citoyen vis-à-vis de ceux qui le gouvern […].

To eat or not to eat, that is the right…question !

Lors de sa visite au dictateur tunisien, Jacques Chirac, ce beau-parleur, défenseur de tribune infatigable des droits abstraits de l’Homme, nous apprend que « le premier des droits de l’homme, c’est manger, être soigné, recevoir une éducation et avoir un habitat » Puis … il s’était tût, ignorant le calvaire des centaines de prisonniers, de leurs familles et de leurs enfants affamés et privés de pain, de soins et parfois de scolarité dans cette Tunisie qui, selon le défenseur zélé du geôlier tunisien, « est très en avance sur beaucoup de pays. »